Autres journaux



lundi 9 juillet 2018 à 05:28

Il a reçu le Prix Jean Aurillon (Montceau)

70 diplômes en six ans pour le poète Guy Mezery



 




 

Guy Mezery, Blanzynois d’adoption, a connu une enfance compliquée, ballotté entre des familles d’accueil et des foyers pas toujours tendres avec lui.

 

Placé à l’assistance publique, puis devenu apprenti de la même institution, il côtoie un temps son voisin de chambrée, un certain Hervé Vilard (qui deviendra le chanteur que l’on connait pour son « Capri, c’est fini » et bien d’autres titres).

 

L’homme, malgré ce parcours chaotique, ne s’est jamais laissé abattre par la fatalité. Au terme de bien des pérégrinations, Guy Mezery est aujourd’hui un poète reconnu et apprécié.

 

En 2012, il se lance dans l’écriture : 14 poésies japonaises, 15 nouvelles, 76 sonnets, 10 romans, 8 sketches et 162 poésies plus tard, le voilà en possession de 70 diplômes et médailles. Tous glanés lors de ses participations aux concours de poésie. « Six concours par an en moyenne » dira l’homme, fier de sa performance.

 

D’autant plus qu’il est le « père » de 780 textes, dont 478 ont été publiés sur Facebook. Et notamment ceux qui concernent l’éphéméride.

 

En effet, chaque matin, il regarde l’éphéméride, et il y voit le saint du jour, agrémenté d’un dicton, d’un proverbe ou encore d’une citation. Alors certes, ce moment de détente matinal lui plait bien, mais lui n’est pas satisfait : on doit pouvoir faire mieux pour appâter le lecteur.

 

Aussi, durant deux ans, il s’est amusé à écrire un petit texte relatif au saint du jour, sous forme de poème utilisant l’homéotéleute.

 

L’homéotéleute ? Quèsaco ? C’est une figure de style qui consiste en la répétition d’une ou de plusieurs syllabes finales homophones, soit de mots, de vers ou de phrase. La prose utilise particulièrement les ressources stylistiques de l’homéotéleute, comme dans cette phrase de Raymond Queneau, dans « Exercices de style ». Et cela donne : « Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un funambule au bulbe minuscule ». Merci Wikipédia…

 

Voyez, chers lecteurs, si les nains de Blanche-Neige « sifflent en travaillant » le poète Guy Mezery lui, s’amuse en écrivant.

 

Des récompenses à la pelle

 

A tel point que le jury du Grand Prix de Petite Camargue de l’association des Amis de Frédéric Mistral et d’Alphonse Daudet, implantée à Beauvoisin à Nîmes, lui a décerné, pour participation au concours annuel 2018, le Prix Jean Aurillon.

 

Et c’est pas tout ♪♫♪et c’est pas tout♪♫♪

 

Car l’homme a également obtenu un mérite littéraire Rose d’Honneur lors des Rencontres artistiques et littéraires de Sainte-Geneviève des Bois.

 

Médaille d’argent également pour un mérite littéraire, par l’association des Arts et Lettres de France, à Bordeaux. Bref ! chez les Mezery, on a intérêt à pousser les murs pour y placer diplômes et médailles…

 

Ah ! Votre serviteur, dans un élan de grande générosité, veut bien partager avec vous, amis lecteurs, ce poème de Guy Mezery intitulé « L’odeur de la violette » primé en 2018 par ALF (Arts et Lettres de France).

 

Non, non, ne me remerciez pas, c’est de bon cœur ! Et surtout, c’est le bon cœur de Guy…

 

 

 

Prose poétique

 

cage

 

 

L’odeur de la violette,

 

 

« Au fond d’une campagne, niché sur le coteau, perdu dans la saulaie, écrasé de chaleur ou baigné de rosée, nous retrouvons toujours le coin de notre enfance où nous avons rêvé.

 

Si, dans la vieille maison, par bonheur, il nous reste une horloge comtoise au tic tac familier; assis dans la pénombre sur la chaise de paille, écoutons notre vie, lentement, s’égrener.

 

 

Le four de briques rouges, où l’on cuisait le pain, a gardé les odeurs des sarments qui crépitent et des miches dorées dont on mordait les croûtes, avant de les poudrer d’une blanche farine.

 

 

La poignée de la porte, rouillée par l’abandon, a fini par tomber sur les tomettes rouges. Les fenêtres sont disjointes et les volets ruinés mais il ne faudrait rien à cette vieille masure pour lui rendre son âme et son charme d’antan.

 

C’était tout à la fois des bruits, des couleurs, des fragrances et des goûts. Rien n’a remplacé la soupe de légumes, la gelée de groseilles ou la tarte aux myrtilles de grand-mère ; adorable mamie pour laquelle notre amour n’avait pas de mesure.

 

Comme un pétale de lys, la douceur de sa main caressait notre nuque. Chacun de ses baisers était encore plus doux, j’en ai la souvenance ils sentaient la violette….« 

 

 

 

 

 

nel 0907182

 

 

nel 0907183

 

 

nel 0907184

 

nel 0907185

 

 

 

 

 

 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer




2 commentaires sur “Il a reçu le Prix Jean Aurillon (Montceau)”

  1. MicMont dit :

    Guy, mon ami, je te félicite pour cette 70ème récompense, une fois de plus, amplement méritée.
    Merci de contribuer à perpétuer autour de toi l’amour des belles lettres ; merci de sculpter de ta plume, devenue ciseau d’orfèvre, dans notre belle langue des phrases de lumière.

    Bravo à toi !
    MicMont

  2. amiremiche dit :

    merci Michel, venant d’un artiste au sens le plus large du terme, tes félicitations me comblent. Comme tu peux constater, sur Word press je gère les retraités Michelin et mon blog « mes derniers crépuscules » sur lequel on peut retrouver tous mes poèmes. Si le cœur t’en dit..