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lundi 12 novembre 2018 à 05:32

Blanzy – Formopan (Social)

Les salariés ne désespèrent pas et appellent de leurs vœux un repreneur






Comme annoncé dans nos colonnes ce vendredi, suite à la liquidation de la société Formopan de Blanzy, qui fabrique des plans de travail, ce jeudi (la décision a été prononcée par le tribunal de commerce de Chalon) qui a jugé la situation difficilement récupérable, ce sont 36 salariés qui sont visés par la procédure de licenciement.

 

 


Interrogé par nos soins, le maire Hervé Mazurek nous avait confié ses inquiétudes pour les salariés et leur famille, mais affirmé que tout était mis en œuvre pour accompagner ces personnes privées de leur emploi.

 

Pour sa part, Manuel Nogueira, secrétaire du CE et délégué du personnel, confirme que depuis janvier dernier, la situation de la société n’était pas brillante. « Nous avions des difficultés pour acheter la matière première et pour payer les transporteurs. Et les pénalités étaient de plus en plus importantes lorsque nous avions du retard pour livrer les clients » dit l’homme.

 

Créée en 1995 par M. Bisti, la société sera cédée pour l’euro symbolique, mais tous espèrent encore voir arriver un repreneur sérieux. Celui qui était en pourparlers avec la direction a annulé 48h avant la liquidation par le tribunal de commerce de Chalon.

 

« La société a été mise en vente mi-octobre et la liquidation est intervenue le 8 novembre. Tout a été trop vite et le repreneur n’a pas souhaité s’engager à la légère, en si peu de temps » explique M. Nogueira.

 

Ajoutant : « Mais on ne désespère pas, ce gros fournisseur d’agglomérés a pignon sur rue et travaille avec de grands groupes tels Castorama etc. Il va peut-être réfléchir… ».

 

Et d’expliquer que Formopan, qui fabriquait des plans de travail a toujours fourni des modèles de très grande qualité. « Il y a 20 ans, ils se vendaient très bien.

 

Mais en 2010, il y a eu une crise, les coûts de production avaient augmenté fortement et la concurrence vendait 30, 40 ou 50% moins cher que nous… ».

 

 

Et de se questionner : « Peut-être aurions-nous dû changer de stratégie, acheter des machines plus performantes pour réduire les coûts de production… ».
Le paiement des salaires d’octobre et novembre a été privilégié. Et à ce jour, l’usine est protégée pour éviter le vandalisme.

 

Il ne reste qu’à croiser les doigts pour qu’un repreneur arrive…

 

A suivre…

 

 

 

Formopan 111118

 

 

 

 



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