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mardi 13 décembre 2016 à 06:14

Foot Promotion de Ligue (Gr. D) : Montchanin au bout du suspense – Palinges s’offre le derby à Sanvignes (0-1)

Retour sur les rencontres de ce groupe D où la JSMO et Palinges sourient pendant que Sanvignes grimace. Le point complet sur le classement à la trêve.



 

Pour la dernière de l’année, on peut dire que Montchanin a eu de l’imagination. Tout faire pour ne pas plier un match qui ne demandait que ça, juste pour le plaisir d’une libération tardive mais jouissive, dans les dernières minutes de jeu. Et qui de mieux que le triathlète amateur, Anthony Dapont, tout juste revenu de son périple à la « Saintélyon » (72 Km), pour marquer ce but tant espéré ? À vrai dire, personne. Le destin a fait son choix sur ce coup. La JSMO va bien et peut profiter de cette trêve pour recharger les batteries, car il y a un coup à jouer dans ce championnat.

 

 

Dans l’autre match qui nous intéresse, c’est Palinges qui est sorti victorieux de cette opposition de style vue ce dimanche à Saint Amédée. La force dans les duels et le physique auront eu la peau de la technique et la vivacité. Palinges a clairement dominé les débats dans l’impact devant des jaunes et bleus longtemps trop timorés, avant un réveil trop tardif en fin de match. Décryptage de ces deux duels et un premier bilan au classement, à presque mi championnat.

 

 

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PL GROUPE D (10ème Journée)

 

 

 

11/12 : SANVIGNES 0 – 1 PALINGES

11/12 : MONTCHANIN JSMO 3 – 2 GENLIS AS

11/12 : SORNAY 0 – 0 LE BREUIL

 

 

 

La JSMO se fait peur

 

 

Pour ce dernier match de l’année, les joueurs de Philippe Maringue ont joué à se faire peur. Opposés à Genlis, qui compte avant ce duel, le même nombre de points, Montchanin mérite clairement sa victoire, mais devra à l’avenir faire plus attention dans pareille situation.

Après un bon début de rencontre, les locaux vont se faire surprendre peu avant la demi-heure de jeu. Sur leur seule occasion, les visiteurs enchaînent un beau mouvement collectif qui se traduit par l’ouverture du score (0-1, 23ème). Pas le temps de gamberger puisque Kévin Demaizière remet les deux équipes à égalité, après une percée côté droit suivie d’une frappe en pleine lucarne, magnifique (1-1, 28ème).

 

 

 

Côté JSMO, de nombreuses occasions de buts mais rien de concret à l’heure des comptes. On pense à ces grosses opportunités, non concrétisées par Anthony Proenca et Mamour, tous deux pas vernis dans ce premier acte. Genlis est tout heureux de rejoindre les vestiaires avec ce score de parité.

 

 

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Une fin très, très chaude !

 

 

Après la pause, la domination locale se fait de plus en plus ressentir. Les espaces se multiplient dans une défense prête à céder. Et à l’heure de jeu, ce qui devait arriver arriva. Sur une contre-attaque rondement menée, Mamour sert idéalement Proenca qui se joue du gardien d’un tir qui passe entre ses jambes (2-1, 60ème).

 

 

 

Dix minutes plus tard, c’est Genlis qui égalise. Sur un coup franc aux trente mètres, la trajectoire est mal appréciée par la défense dans son ensemble. Le ballon lui, finit sa course sur le poteau opposé avant de rentrer dans le but montchaninois (2-2, 72ème). Tout est à refaire.

 

 

La JSMO jette ses dernières forces dans la bataille et cela va payer. Coup franc de Demaiziere, doublement décisif aujourd’hui encore, le portier ne peut que repousser le cuir, qui atterrit au second poteau, dans les pieds de l’opportuniste Anthony Dapont, qui marque dans le but vide (3-2, 85ème). Les spectateurs présents peuvent laisser exploser leur joie. Un cadeau de Noël avant l’heure.

 

 

S’en suivra une fin houleuse, avec une petite échauffourée qui coûtera un carton rouge à Maurio (Genlis, 88ème) en toute fin de match. L’arbitre sifflant, peu de temps après, la fin de la rencontre sur ce résultat ô combien important pour la bande à Maringue.

 

 

 

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Le Derby pour Palinges

 

 

 

Dans ce match déséquilibré sur le papier, les hommes de Frédéric Sarnin ont su trouver la faille et déjouer les pronostics. Une opposition de style originale mais commune à ce niveau. Une équipe joueuse et qui parie sur le jeu au sol d’un côté, un bloc compact et solide, réduisant un maximum les espaces à l’adversaire de l’autre. Palinges a su profiter des conditions météorologiques pour imposer sa force.

 

 

 

Après une occasion précoce concédée en début de match, les visiteurs vont plutôt maîtriser les assauts des jaunes et bleus. Mieux, ils prendront un avantage qui s’avérera définitif. Un penalty sifflé par l’arbitre de la rencontre pour une faute sur Nicolas Palot. Aurélien Pierre ne se fait pas prier pour prendre à contre-pied son ami et adversaire du jour Cédric jacquet et transformer la sentence (0-1, 31ème). Plus rien à signaler dans ce premier acte si ce n’est une multitude de duels.

 

 

 

Après la pause, Sanvignes va continuer à dominer les débats sans toutefois réussir à s’approcher du but Palingeois. DE son côté, la JFP mise tout sur le jeu long en profitant de l’explosivité de ses attaquants. Peu ou pas de jeu, beaucoup dans la spontanéité, force est de constater que le cocktail fut payant dimanche.

 

 

 

En fin de match, le CSS pousse fort pour revenir avec plusieurs situations chaudes, mais Ferrière veille au grain. Palinges finira la rencontre à dix pour un carton blanc, amis tiendra cette victoire ultra importante.

 

 

Deux « Pierre » sous le même maillot

 

 

Petit clin d’œil amusant, l’entrée en jeu en fin de match de Sébastien Pierre, le frère de l’unique buteur du jour, Aurélien. Première association en matchs officiels pour ces deux éléments ayant pas mal bourlingués dans les clubs de la région. C’est Jean-Paul, leur sympathique papa, qui doit être content.

 

 

Les deux joueurs de la JF Palinges ont côtoyé le plus haut niveau régional, voire mieux. L’expérience de Sébastien et sa vision du foot apportera une corde de plus à l’arc siglé JFP.

 

 

En attendant une hypothétique venue de l’aîné des frangins de la famille, Stéphane. Ex-gardien de but au FCMB et à Saint Vallier notamment, victime de problèmes récurrents au genou. Peut-être pour 2017 même si l’hypothèse paraît fort improbable. Mais comme on dit, jamais deux sans trois. On l’aura bien compris, chez les Pierre, le football, c’est une affaire de famille.

 

 

Mustapha Sofi

 

 


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