Quand l’association de chasse de la Saint-Hubert organise sa brocante et puces, forcément les visiteurs partent en chasse de la bonne affaire. Forcément aussi, encore faut-il flairer la bonne piste, suivre la bonne trace, ne pas se laisser importuner par les bonnes odeurs des crapiaux de treuffes ou des andouillettes grillées à souhait et, ainsi, conserver la tête froide pour dénicher la perle rare. Le bon chineur n’est pas nécessairement celui qui dégaine le plus vite mais celui qui a l’œil et le bon et négocie au bon prix.

 

Une fois encore, la 26e brocante et puces en ce dimanche 5 juin 2016, a connu un joli succès populaire même si les organisateurs ne purent donner suite à toutes les demandes des exposants puisque le pré qui jouxte le parking de la salle des fêtes n’a pu être mis à leur disposition en raison des fortes pluies des jours derniers. « Nous avons reçu une centaine d’exposants quand même » soulignait le président de la Saint-Hubert, Antoine Vassor.

 

Moins d’exposants mais autant de ferveur tout au long de la journée dans le bourg de Pouilloux où il devenait difficile de circuler et surtout de se garer. Une journée particulièrement épuisante mais ô combien réconfortante pour toute l’équipe de l’association. Mention spéciale pour ceux qui ont épluché les 80 kg de pommes de terre (Angelo, Bernard, Gérard et Dédé) et ceux qui ont ensuite confectionné les crapiaux (Jimmy, Christophe, Evelyne, Séverine dite Suzanne), bref, c’est toute l’association qui a été mise à contribution pour donner à cette journée un écueil particulier. A la chasse de la Saint-Hubert, on sait mettre dans le mille ! C’est d’ailleurs plus ou moins le nombre de crapiaux de treuffes _ et seulement pour les crapiaux _ qui furent consommés. Cible atteinte.

 

J.B.