Autres journaux



mardi 14 mars 2017 à 06:02

Environnement – Améliorer l’écosystème aquatique sur le Tamaron à Pouilloux

Destruction d’un pont datant de l’époque gallo-romaine avant d’être reconstruit





L’histoire vient de refaire surface à Pouilloux. Eh oui, à l’époque des romains, ceux d’Astérix et Obélix ils sont passés par-là, un peu avant ou un peu après. Pas de théâtre gallo-romain comme à Autun où aurait pu se produire l’humoriste Christophe Alévêque _ il a néanmoins une résidence secondaire à Pouilloux _ mais une voie romaine qui, précisément menait notamment à Augustodunum.

 

Et sur cette voie, les romains ont bâti des ponts comme sur le chemin rural du bourg aux Autels à proximité de la départementale D60 qui conduit au Mont-Saint-Vincent.

 

Ce pont permet de franchir le Tamaron, un petit cours d’eau qui, parfois, en cas de pluies violentes, a tendance à sortir de son lit et noyer une partie de la D60 comme en novembre dernier. Cela dit, si à l’époque des Romains, ces derniers réalisaient des ouvrages de qualité, au fil des siècles, ce pont aux Autels a été revu et corrigé avec l’emploi du béton. Mais aujourd’hui, il ne correspond plus aux nouvelles normes environnementales à savoir, la libre continuité écologique. En d’autres termes, explique Benjamin Gauthier, responsable du syndicat intercommunal du bassin versant de la Bourbince, «permettre aux poissons et aux sédiments de circuler sans obstacles ». Pas de barrage, pas de chute d’eau.

 

Dans un premier temps, ce pont, il faut le détruire. Les travaux ont débuté ce lundi à l’aide d’une pelleteuse. Détruire un ouvrage gallo-romain ! « Nous n’avons aucune certitude. Certes, la voie est romaine mais le pont… Peut-être certaines dalles de pierre datent des romains… » admet Benjamin Gauthier. « Il y a beaucoup de béton et de ciment » ajoute-t-il alors que Michel Chardeau, maire de Pouilloux observe attentivement les travaux de démolition sous l’œil avisé de Anaïs Trinquart, technicienne du syndicat de la Bourbince.

 

 

Ces dalles de pierre qui sont probablement des vestiges gallo-romains vont être conservées. « Nous allons les réutiliser pour réaliser les piles d’enrochement, ainsi nous n’allons pas dénaturer le site » précise le responsable du syndicat de la Bourbince. Le financement des travaux est assuré par l’Agence de l’eau et la Région.
Ce pont s’avérait nuisible pour la continuité écologique. D’ici quelque temps, le Tamaron va retrouver un débit plus régulier, il va revivre avec un pont tout neuf. De là à l’appeler le Pont Neuf !

 

 

Jean Bernard

 

 

 

pouilloux 14031710

 

pouilloux 1403172

 

 

pouilloux 1403173

 

pouilloux 1403174

 

pouilloux 1403175

 

pouilloux 1403176

 

pouilloux 1403177

 

pouilloux 1403178

 

pouilloux 1403179

 

 

 

 

 

 

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer