Après les trottoirs du quartier des Bois-Francs et l’objectif « zéro phyto », c’est au tour des cimetières de Norand et des Mazilles à Saint-Vallier de bénéficier d’une nouvelle technique pour engazonner les espaces entre les tombes et fleurir le pied des murs. Le test vient de commencer.

 

 

Un cimetière est un lieu de recueillement et apaisant. Certains sont presque complètement recouverts d’herbe _ du gazon _ comme dans les pays anglo-saxons. Loin de là cette idée à Saint-Vallier, toujours est-il que la municipalité explore une nouvelle méthode pour reverdir les cimetières de Norand et des Mazilles. « Il n’est pas question d’avoir un fleurissement exubérant, nous souhaitons alterner des zones avec du gazon et fleurir le pied des murs extérieurs des cimetières » expliquera Me Danielle Lucien, adjointe au développement durable.

 

 

 

 

 

 

 

Depuis ce mercredi, des zones –tests, notamment le carré des enfants au cimetière de Norand, ont reçu leur dose, c’est-à-dire un mélange d’eau, de fertilisant et de matière organiques et de graines. Entre les tombes, d’ici une quinzaine de jours, les premières pousses apparaîtront et rapidement un tapis vert apportera une touche de couleurs.

 

 

 

« Nous aurons à tondre quatre à cinq fois dans l’année » stipulait Patrice Grosbois, responsable du patrimoine et des espaces verts à la mairie. Un responsable fier de présenter l’équipe qui, sur le terrain, met en application cette nouvelle technique. « C’est innovant et coûteux, ajoutait-il. La location de la machine pour trois jours, c’est 2000€, sans compter la formation du personnel ».

 

 

 

Avec une cuve du mélange soit 1000 litres, les employés traitent entre 250 à 300 m2. « C’est la société Naturalys qui nous a fait découvrir ce procédé » avançait encore Patrice Grosbois.

 

 

Alors encore un peu de patience avant de juger de l’effet désiré. En attendant, voilà une belle initiative pour lutter contre le désherbage avec des traitements chimiques.

 

 

J.B.