Visite des élus au centre de loisirs Bouteloup à Saint-Vallier
Il manque un vrai hébergement
Les élus de Saint-Vallier ne sont pas tous en vacances alors ils ont profité de cette période estivale pour prendre le pouls d’un des lieux les plus prisés actuellement, à savoir le centre de loisirs Jean-Marcel Bouteloup. Certes, il n’y a pas de plage et de mer mais un cadre unique, disons-le bucolique, qui permet aux enfants d’y passer de très agréables moments. La particularité du centre Bouteloup est d’accueillir, pour la journée, voire la demi-journée, des jeunes de Saint-Vallier, des communes voisines et même des centres de loisirs du département par l’intermédiaire de l’association des Francas pour des camps de plusieurs jours. Actuellement, ils sont une trentaine à dormir sous la tente et viennent de Viré, Etang-sur-Arroux et Saint-Vallier. Des vacances pour ceux et celles qui, pour la plupart, ne peuvent pas précisément partir vers d’autres destinations.
C’est ce qu’ont rappelé tour à tour, le maire Alain Philibert, son adjoint à la jeunesse, Daniel Meunier, l’adjointe aux services sociaux, Danielle Gosse et la directrice du centre pour juillet, Diane Seulin aux micros de radio Francas, installée sur le site. Des élus qui mirent l’accent sur le rôle « de vacances pédagogiques » dans une ville, la seule dans le département à être labélisée « ville éducatrice » rappelait justement le maire.
Outre les élus, les enfants aussi sont passés derrière le micro pour parler d’eux-mêmes, de leur expérience à Bouteloup. Des émissions enregistrées pour récolter « leur ressenti sur leur façon de prendre leurs vacances et en tirer des enseignements pour la suite » expliquait Didier Rodet, chargé de mission aux Francas. Quant à Thierry Dauvergne, président des Francas de Saône-et-Loire, il ne pouvait que se réjouir de cette collaboration depuis deux ans avec Saint-Vallier. Sachez enfin que ces émissions seront mises en ligne la semaine prochaine sur le site internet des Francas.
Un dernier point encore, le centre de loisirs Bouteloup qui date de 1982, n’est pas équipé d’un hébergement digne de ce nom et, sur dix hectares, ce n’est pas la place qui manque « mais, la ville seule ne pourra réaliser ce rêve auquel j’aspire », déclarait Alain Philibert avant d’annoncer qu’il ne quittera ses fonctions qu’une fois avoir vu les plans.
J.B.