Ello change de registre, mais reste le « Papillon » qui au gré de ses envies, du vent, des sons, dans l’air du temps. Avec Ello Papillon, le temps justement, on le prend. Le temps de prendre son envol et le vol dure. L’embarquement pour le vol en direction de la montagne se fera aux portes de l’Espace culturel Louis Aragon à Saint-Vallier mercredi 26 octobre 2016. Premier enregistrement à 10h, le second à 15h. Et on embarque dès l’âge de quatre ans _ les parents sont les bienvenus évidemment _ pour ce nouveau spectacle musicale surtout, vous l’avez compris, dédié aux enfants. Un mercredi au « pectacle » pendant les vacances scolaires, mais c’est merveilleux !

 

De quoi s’agit-il ? D’un personnage aux allures d’une petite fille qui ressemble beaucoup à Ello Papillon, qui est tout en haut d’une montagne. Elle habite une petite cabane et est investie d’une mission, celle de sauver les sons. « Parce que, explique l’artiste, il existe des gaspilleurs de sons ». Alors pour ne pas les perdre, elle les range « Dans son sac à sons ». C’est poétique comme toujours avec Ello Papillon et pour une fois, elle est seule sur scène. Même pas peur ! On est « Entre nous », n’est-ce pas !

 

 

 

Comme lors de son premier spectacle « Tout public », c’est à l’ECLA que la chanteuse-musicienne-interprète-compositeur met la dernière touche à son spectacle. « C’est vraiment un confort d’être accueillie ici en résidence. Avec Jessica Nourisson la metteuse en scène et Rémi Base à la régie, nous travaillons dans de bonnes conditions. Nous pouvons mettre l’accent sur les sons, les lumières » explique Ello Papillon qui a cette faculté de toujours répondre avec le sourire. Ce bonheur d’être sur scène, elle le fait partager aux grands et cette fois-ci aux enfants. « J’aime leur donner le goût d’aller au spectacle et surtout d’y retourner. J’espère ainsi éveiller leur curiosité ».

 

Dix ans que Ello Papillon bat des ailes avec légèreté et pose sa voix câline dans la région, elle qui est originaire de Saint-Romain-sous-Gourdon et désormais installée à Cluny. Après un premier album autoproduit en 2015, elle aimerait toutefois survoler d’autres contrées. « J’ai besoin d’un tourneur mais ce n’est pas évident d’en trouver un, car se vendre, c’est un vrai boulot » souligne-t-elle, toujours avec un visage rayonnant. Saint-Vallier et Gilles Galera lui font confiance, « j’ai des aides également du Conseil général, de la Sacem, de la ville de Cluny » ajoute-t-elle mais l’univers du spectacle n’est pas celui des bisounours. A moins que tout le monde se mette à courir après le « Papillon ».

 

Jean Bernard