Les vœux de la municipalité de Saint-Vallier à ses habitants
Un maire obstiné pour réussir
Alain Philibert est un sage et l’usage de la parole politique, il la maîtrise à sa guise avec une pincée d’humour en préambule pour mettre tout le monde à l’aise : « J’ai pris de très bonnes résolutions pour 2017, vous éviter d’être debout pour les vœux et faire plus court que la dernière fois (…) Et plus que les discours, je préfère qu’on passe un bon moment ensemble autour du verre de l’amitié ».
Puis partir sur des généralités, « Saint-Vallier est un chef-lieu de canton », que « Saint-Vallier sur 35885 communes en France se situe au 942e rang », que désormais « la commune dépend de l’arrondissement d’Autun » et, de manière plus intrinsèque, souligner que « Saint-Vallier est une ville attractive grâce ses neuf écoles et 1400 écoliers, un collège, le développement des crèches et micro-crèches, sa politique culturelle, la vie associative et ses cent trente associations, les activités sportives, la santé avec son hôpital qui « est à Saint-Vallier » et la maison médicale, qu’au niveau économique « Gerbe va mieux », que Terex est passé sous pavillon finlandais, que la société Giraudot est une belle réussite et qu’il serait peut-être bien « de développer le tourisme » avec notamment le canal du Centre « qui n’est pas mis en valeur ».
Une année pas comme les autres
Et en 2017 ? La question de la soirée. En somme cette année sera celle de la consolidation des projets engagés en 2016, comme l’achèvement le la halle couverte, le début des travaux de rénovation de la résidence des Tilleuls acquise par la ville l’an dernier, ou encore assurer la sécurisation des écoles, améliorer l’état de la voirie notamment l’avenue Pierre Mercier et la rue Anatole France par le biais de la communauté urbaine et attendre que le Département lance l’opération très haut débit (internet) sur Saint-Vallier.
Reste que 2017 n’en demeure pas moins une année importante électoralement parlant avec la présidentielle et les législatives et des équations à plusieurs inconnues. Devant autant d’incertitudes, Alain Philibert a fait un vœu, que « nous ayons un Etat fort qui aide les collectivités à maintenir et développer les investissements ». Et de conclure en citant Charlie Chaplin : « Obstinez-vous, c’est le chemin de la réussite ».
Jean Bernard