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mardi 21 février 2017 à 05:45

Saint-Vallier vote une subvention de 2000€ pour un documentaire sur Gerbe

Réalisé par un Montcellien, Eric Nivot



 

L’entreprise Gerbe s’inscrit dans les gènes de la commune de Saint-Vallier, voire même du Bassin minier. Tout le monde, à un moment donné, a entendu parler de ce fleuron de l’industrie textile basé sur le territoire valloirien.

 

Jeudi dernier, le conseil municipal devait donner son accord pour le montant d’une subvention de 2000€ à la société Sensito films, laquelle a réalisé un documentaire relatif à l’histoire de Gerbe et qui sera diffusé le lundi 20 mars 2013 sur France 3 Bourgogne après Soir 3 et en avant-première, le 17 mars à 19h30 à l’ECLA à Saint-Vallier. Un documentaire réalisé par un Montcellien, Eric Nivot qui aujourd’hui réside à Montcenis.

Cette subvention de 2000€ a soulevé des interrogations notamment de la part de Denis Beaudot (opposition de droite) et de Martine Durix (sans étiquette) sur l’utilité d’une collectivité à financer une société privée ? « C’est un financement très modeste, cette subvention démontre l’intérêt que nous portons à Gerbe » répondait Richard Taiclet, adjoint aux finances.

 

Autorisation de la direction chinoise mais pas d’aide financière

 

« Je ne suis pas contre, mais si d’autres entreprises font la même démarche ? » demandait Sandrine Lonak (opposition de droite). Alors il faut savoir que ce n’est pas Gerbe qui est l’origine du documentaire, l’idée est de Eric Nivot et de sa productrice qui ont l’habitude de réaliser des documentaires de 52 minutes. « Et comme je suis né à Montceau-les-Mines, que j’ai toujours entendu parler de Gerbe, que rien n’avait été fait, alors j’y suis allé » indiquait le réalisateur. « Ce sont des souvenirs d’enfance qui sont remontés à la surface ».

 

Financièrement, le coût du projet se monte à 143 000€ avec la participation de la Région Bourgogne – Franche-Comté à hauteur de 25 000€, 2000€ de Saint-Vallier, également 2000€ de Montceau-les-Mines et avec le soutien centre nationale cinématographique.

 

Quant au nouveau propriétaire chinois de Gerbe, « il n’a pas participé financièrement » précisait Eric Nivot. « Parce que les patrons chinois nous ont déjà autorisé de tourner dans l’usine et nous en étions très contents ». D’ailleurs, ce documentaire « est un film sur Gerbe et pas pour Gerbe » tenait à préciser le réalisateur. « Le film retrace l’histoire de Gerbe à sa création en 1904 jusqu’à la reprise par les Chinois avec des témoignages d’anciens salariés ».

 

 

 

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Eric Nivot s’est concentré sur l’écriture pendant près de trois mois début 2016 et à « ma grande surprise, il y avait très peu de documents ». Le tournage s’est effectué en plusieurs séquences en juin et septembre avant de passer au montage qui s’est achevé en décembre dernier.

 

« Les mailles du temps » ainsi s’intitule le documentaire _ à l’origine c’était « Des hauts et des bas » _ va mettre un coup de projecteur sur plus d’un siècle d’existence de Gerbe à Saint-Vallier. Les 2000€ sont-ils justifiés ? Martine Durix a voté contre. Réponse vendredi 17 mars à l’ECLA.

 

Jean Bernard

 

Photos Sensito films

 

 

 

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2 commentaires sur “Saint-Vallier vote une subvention de 2000€ pour un documentaire sur Gerbe”

  1. chimel dit :

    bjr .

    habitant de st vallier j’approuve je dis merci . ancien de gerbe ce document raconte une partie de mon histoire personnelle et je suis ravi

    bonne semaine aux lecteurs de MN

  2. sillabruno dit :

    Très bonne initiative et merci à Eric Nivot d’attirer l’attention sur l’entreprise Gerbe et son personnel. L’entreprise Gerbe, fondé en 1904 par Paul Gerbe et qui a marqué l’histoire du Bassin minier, a été reprise par le groupe Rhovyl en mai 2003 après une succession de licenciements. L’unité de Saint Vallier a compté plus de 500 salariés. De redressements judiciaires, en périodes de chômage partiel et en licenciements l’usine Gerbe a réduit fortement son personnel qui s’est battu pour le maintien du site. Le groupe chinois « Changping Tianci Hot Spring » saura-t-il assurer l’avenir de cette activité historique du Bassin minier ?