Autres journaux



jeudi 13 avril 2017 à 06:59

Conseil municipal mercredi soir à Saint-Vallier

Le fantôme de la CFDT hante la salle du conseil





 Avec quarante questions à l’ordre du jour ce mercredi soir au conseil municipal à Saint-Vallier, il aurait été logique de rendre compte du vote du budget primitif 2017, de la non augmentation des impôts locaux ou encore, notamment, de l’attribution des subventions aux associations.

Or, le maire, Alain Philibert, conscient de l’ordre du jour chargé, non sans avoir ouvert la soirée en rappelant l’importance du vote du budget primitif, d’énumérer les investissements réalisés et à venir qui font l’attraction de la cité valloirienne, même si, dira-t-il « Toutefois, j’ai un regret et je le dis comme je le pense », se lançait dans une litanie de reproches en direction du groupe de l’opposition « Changer et agir » et de Martine Durix, désormais seule à bord et sans étiquettes.

 

Petit retour en arrière

 

Pour bien comprendre, revenons au dernier conseil municipal du 16 février quand, une fois la séance levée, le syndicat CFDT interco distribua des tracts qui provoquait un esclandre entre la majorité et les syndicalistes. Deux plaintes étaient même déposées au commissariat par Danielle Lucien et le maire. Ces faits, regrettables, ont marqué les esprits.

 

Ainsi, dans le dernier SVAD (Saint-Vallier aujourd’hui-demain) du mois d’avril à la rubrique « Libre expression », le groupe « Changer et agir » conduit par Denis Beaudot, n’a pas mâché ses mots « sur ce spectacle lamentable donné par la gauche (…). Pugilat, insultes, cris, c’était la révolution prolétarienne ! (…) » Martine Durix enclenchait : « Le torchon brûle à Saint-Vallier ! (…) Rien de justifiait de tels comportements (…), de constater le manque de réactivité digne face à ce genre de situation (…) ».

 

La défense du maire

 

La réaction du maire était donc attendue mercredi soir. Elle vint sur un ton grave : « J’ai été offusqué, outré, choqué de lire dans le SVAD les propos du groupe Changer et agir et de madame Durix qui n’ont retenu, finalement, que la provocation d’une organisation syndicale venue distribuer un tract pour la grande grève du 1er mars, grève à laquelle aucun agent n’a participé, pas même les représentants syndicaux ».

 

Une révolution Sire, non un soulèvement qui allait donner lieu à près de trente minutes où attaques et contre-attaques plongeait le conseil dans une fantasmagorie. La CFDT hantait toujours les lieux. Le vote du budget primitif attendrait.

 

« Je ne peux pas tolérer de tels propos (…), d’insulter des élus de la République » ajoutait nonobstant le maire.

 

Denis Beaudot : « Vous nous attaquez sur le texte, mais c’est une libre expression. Pugilat, on peut jouer sur les mots d’accord, il n’y a pas eu de coup mais si Guy (Berger) n’avait pas été là, ça partait (…) Vous ne vouliez pas les recevoir (les syndicalistes CFDT). C’est Christophe Dumont qui les a reçus ».

 

Alain Philibert : « Je ne suis pas obligé de recevoir une délégation syndicale départementale ».

 

Denis Beaudot : « Ils viennent défendre les salariés, il faut les écouter ».

 

Christophe Dumont (majorité) : « A chaque fois vos attaques ciblent les personnes, le maire est un dictateur (…). Vous confondez expressions libres avec agressions libres ».

 

La surenchère de Martine Durix

 

Martine Durix s’attendait à la réaction du maire, aussi avait-elle préparé une réponse dans laquelle l’ex-membre du PS stigmatisait la répartition des groupes dans le SVAD. Trop peu de place pour s’exprimer ! « Alors je me dois d’aller droit au but (…). J’assume pleinement ce que j’ai écrit, ne vous en déplaise (…) ». La conseillère municipale sans étiquette n’a surtout pas l’intention de baisser la garde et assurait que prochainement elle alimenterait le débat « sur les projets culturels et associatifs. « J’aurais probablement les éléments nécessaires à alimenter l’eau de mon moulin ».

 

On piaffe d’impatience !

 

A leur tour, Daniel Laroze, Richard Taiclet et Françoise Saborin (tous de la majorité) interviendront pour conforter les propos du maire.

 

Ce mercredi soir, les élus ont lavé leur linge sale en famille en jouant du syndrome « Je t’aime moi non plus » avant de se mettre au travail.

 

Jean Bernard

 

Les travaux du conseil municipal à lire prochainement

 

 

st vallier 1304172

 

 

st vallier 1304173

 

 

st vallier 1304174

 

 

st vallier 1304175

 



Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer




Un commentaire sur “Conseil municipal mercredi soir à Saint-Vallier”

  1. chimel dit :

    bjr ,

    vous nous aviez habitués a une ambiance plus sereine et plus pacifique .svp faites l’effort de ne pas vous hisser au tres médiocre niveau intellectuel et verbal en vogue actuellement chez les politiques candidats aux postes nationaux .la plupart d’entre nous ont pour leurs élus locaux de la considération et de l’amititié faites en sorte que cela dure .personnellement je vote a st vallier depuis plus de 60 ans et je voudrais continuer a pouvoir vous serrez la main avec la meme spontanèité et le meme plaisir .

    je vous souhaite une bonne fin de semaine