Ce vendredi après-midi, les résidents des Tilleuls et les aînés de la ville qui l’ont souhaité, ont pu assister à une projection présentée par l’association Ciné Mémoire. Ce programme a pour but d’aider, d’entretenir, de cultiver et de stimuler la mémoire par la sollicitation de la mémoire à long terme. Et ce, grâce à la projection de films courts métrages en 16 mm.

 

 

 

On y découvre des actualités des années 50, avec les publicités d’époque,  évoquant la vie dans ses aspects professionnels, culturels, sociaux … Une bonne façon de stimuler la mémoire déclarative, celle qui permet d’évoquer les souvenirs par des mots, des histoires, des anecdotes. Les spectateurs partagent leurs souvenirs réveillés par ces films.
 

 

 

Tout a commencé par la projection des actualités des années 1959, retraçant certains événements nationaux, internationaux, sportifs et culturels. Puis la diffusion des publicités de l’époque à fait réagir la salle, tout comme les documentaires sur la fabrication des sabots ou des roues de char par le charron.

 

 

 

Ensuite, ce sont des extraits des spectacles du Gai Paris, Moulin rouge, Casino de Paris, Folies Bergères, avec la chanson « Fleur de Paris », reprise en cœur par l’assistance. Dans ce même documentaire apparaissent la danseuse de French Cancan Madeleine Courtioux, le chanteur André Claveau avec « Ce n’était qu’un bouquet de violettes », puis Chrysis Delagrange.

 

 

 

Curieuse histoire que celle de cette jeune femme, qui à l’âge de vingt ans, devient après avoir tâté de nombreux agrès (anneaux, trapèze …) et un entrainement intensif, une reine de la corde lisse. Corde, pour la petite histoire, qu’elle tressait elle-même en utilisant des cordages en coton. Ce qui la rendait à la fois plus douce, mais aussi plus souple et résistante.

 

 

 

Point non négligeable, sa corde était accrochée à une quinzaine de mètres à une perche, ce qui lui permettait d’évoluer sur deux agrès en même temps et d’exécuter des figures encore jamais proposées.

 

 

 

Le documentaire s’est terminé par l’orchestre de Jacques Hélian. Dans le sillage des orchestres à sketches, tels que Ray Ventura et ses collégiens d’avant-guerre dont il est issu, Jacques Hélian conduira la plus prestigieuse formation de scène des dix années d’après-guerre.

 

 

 

Pour clore l’après-midi, moment de rires avec Buster Keaton dans « Sheriff malgré lui », puis s’ensuivit la projection d’un cartoon américain, « Un bon coup de sirène ».

Et sublime récompense, tous ont dégusté de délicieux choux à la crème, réalisés par le chef du restaurant Les Tilleuls. 

 

 

 

 

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