Ce mardi soir, l’ordre du jour du conseil municipal n’était pas trop chargé puisqu’il ne comportait que 9 points :

 

1. Désignation du secrétaire de séance
2. Approbation du compte-rendu de la dernière réunion
3. Compte-rendu des décisions du Maire prises dans le cadre de l’Article L 2122-22 du CGCT
4. Convention Ville-Conseil Départemental relative au financement de l’école de musique
5. Elargissement des compétences de la CUCM à la compétence « défense extérieure contre l’incendie »
6. Composition du Comité Technique (Elections professionnelles)
7. Appel à projets dans le cadre du fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation
8. Versement d’une subvention exceptionnelle au CODEF
9. Convention d’objectifs et de financement avec la CAF ; prestation de service établissement d’accueil de jeunes enfants
10. Questions diverses

 

 

 

Dès l’ouverture de la séance, le Maire Alain Philibert a tenu à faire une mise au point : suite au dernier conseil municipal, Mme Durix a adressé une lettre au sous-préfet, dans laquelle elle soulignait avoir été maltraitée lors de cette séance.

 

 

Alain Philibert précise « je n’ai pas l’habitude de polémiquer, depuis 1989 je siège à différents échelons, je n’ai jamais eu ni vu un élu se plaindre des échanges lors des conseils. Je répondrai au sous-préfet en lui indiquant des faits qui se sont passés lors des dernières élections et que j’avais gardé pour moi. »

 

 

Martine Durix précise après le conseil, que lors d’un scrutin, elle avait eu a une altercation avec son colistier d’alors, Thierry Mallot.

 

« Si j’ai fait ce courrier c’est à la demande de ma famille et également pour me protéger. »

 

Richard Taiclet indique, « qu’avec tout le respect qu’il doit aux instances, je ne me laisserai pas intimider devant la mise en accusation du maire. Devant la calomnie, devant la déformation de la vérité, je réagirai ! »

 

Puis Alain Philibert continue et dévie sur des commentaires lus dans les médias se demandant où est le maire de Saint-Vallier ?

 

« Si je n’y suis pas c’est que je ne suis pas invité ! On nous oublie, très souvent, les élus du canton de Saint-Vallier, représentants du conseil départemental. Pour aller à Dijon, défendre l’hôpital, il y avait un maire dans le bus, c’était le maire de Saint-Vallier ! »

 

Après ces considérations apéritives, l’ordre du jour a pu reprendre son cours et la séance son envol.

 

Les points se suivent sans trop de discussion, jusqu’au point 7, concernant l’appel à projets dans le cadre de la prévention de la délinquance et de la radicalisation.

 

Le FIPDR a vocation à financer des actions qui se déclinent autour de trois axes :

 

-les jeunes exposés à la délinquance, avec une approche individualisée.

 

-la prévention des violences faites au femmes et des violences intrafamiliales, ainsi que l’aide aux victimes.

 

-amélioration de la tranquillité publique (prévention situationnelle, vidéoprotection).

 

 

Il est donc soumis au conseil, l’installation d’un système de vidéo surveillance dans le cadre de la sécurisation de la mairie (3 caméras) et du gymnase Potignon (7 caméras)

 

Le budget total se monte à 11865 HT avec une subvention de 50 % dans le cadre du FIPDR, reste 5932,50€ à la charge de la commune.

 

Le coût de fonctionnement n’est pas évoqué.

 

Des prises de paroles se succèdent :

 

-C’est un projet intéressant mais il ne me semble pas avoir été discuté en commission ? Pourquoi la Mairie, Potignon et pas les Gautherets ? (Thierry Mallot)
-Les Gautherets, c’est l’OPAC (Alain Philibert)

 

Est-ce que c’est pertinent ?(Thierry Mallot)

 

-C’est là où l’on a eu des dégradations ! Dans le budget, on avait ce projet, il y avait une ligne. Il faut bien relire vos documents !(Alain Philibert)

 

-On en a parlé, il y a longtemps en effet. C’est une mesure qui était dans le programme de la liste que je conduisais. J’en suis ravi ! Mais quand les chaises arrivent sur la voie publique, c’est bien la mairie qui est concernée ! C’est bien de protéger les biens, mais il faut protéger la tranquillité des personnes !(Denis Beaudot)

 

-En CISPD (Conseil Intercommunal Sécurité et Prévention de la Délinquance) on a parlé de la situation des Gautherets. Personne n’a de solution. Le sous-préfet nous a dit de renforcer notre service jeunesse et de faire des activités jusqu’à deux heures du matin !

 

-Sur le kiosque, où il y a un trafic de drogue, on pourrait sécuriser le lieu avec de la vidéo, on verrait si ça porte ses fruits ! (Denis Beaudot)

 

-Les caméras, je ne crois pas à cette seule mesure. Il faut une demande éducative forte, avec la police et les acteurs sociaux. (Richard Taiclet)

 

-Lutter contre le trafic de cannabis, ça évitera la chienlit, c’est toujours ça ! (Denis Beaudot)

 

-Il faut relativiser ce qui se passe. On présente les faits d’une manière excessive. On plonge les gens dans un sentiment d’insécurité ! (Richard Taiclet)

 

-Il faut arrêter de penser que rien n’est fait. La police, les acteurs sociaux travaillent sur le terrain. Les résultats ne sont pas assez concrets. Il faut continuer, trouver d’autres solutions. Le quartier n’est pas à l’abandon ! (Catherine Matrat)

 

-Ce qui me chagrine, c’est qu’on demande une subvention pour des caméras, on n’est pas sûr du résultat : faisons de l’éducatif. Je pense plus judicieux de s’occuper des violences faites aux femmes plutôt que des caméras ! (Martine Durix)

 

Danielle Gosse ajoute « On travaille avec les services et les partenaires sur Montceau dans le domaine des VIF »

-Il n’y a pas qu’à Saint-Vallier qu’il se passe des choses ! conclut Alain Philibert.

 

 

Le point 8 concerne l’attribution d’une subvention au CODEF pour régler le bus du 18 mai pour la rencontre avec le directeur de l’ARS à Dijon. La CCM participe pour 200€ et les 4 communes du bassin pour 130€.

 

Pour conclure cette séance, le maire communique deux informations :

 

-Prochain conseil municipal le 2 juillet

 

-Inauguration de la salle du Conseil rénovée, le samedi 30 juin à 11h00

 

J.L Pradines