À 18h00, Alain Philibert, a ouvert la séance du dernier conseil municipal de l’année 2018.

 

 

« Dans ces moments de troubles, une grande pensée pour les victimes de l’attentat de Strasbourg ainsi qu’aux familles et aux habitants. »

 

 

Pour leur rendre hommage, Alain Philibert demande aux présents d’observer une minute de silence.

 

 

Une séance de conseil particulière puisqu’elle débute par une présentation rétrospective et prospective financières de la ville par le DGS, Christian Delaforge. « Ce diaporama montre la situation financière de la ville, sa capacité d’investissement, son épargne brute et nette, les équilibres budgétaires, la capacité d’endettement,… 

L’analyse des résultats portent sur la période 2013 à 2017. »

 

 

Les graphiques s’enchaînent, les camemberts suivent et les chiffres avec.

 

 

« Les décisions prises en fin 2015/ début 2016 ont produit leurs effets puisque la situation financière de la ville s’est stabilisée dans des fourchettes plus qu’acceptables, laissant ainsi une marge de manœuvre pour poursuivre les investissements et l’appel à l’emprunt si nécessaire.

 

 

La capacité d’endettement est en hausse et passe de 8,5 à 1,9 alors qu’on avait une couverture de la dette tendue jusqu’en 2015.

 

 

Au niveau de la stratégie de gestion de la dette, des crédits ont été renégociés permettant ainsi d’avoir un encours stable et d’avoir la plus petite dette par habitant du secteur.

 

 

La ville avait 56 % de la dette peu sécurisée : des crédits avec des intérêts à taux variables. Ce qui peut générer des risques même si pour l’heure les taux sont intéressants. »

 

Les prospectives  2018-2022

 

 

« Avec une population en légère baisse, la ville passe à 55 % de charge de personnel. On était à 68 % dans les années 2014.

On compte 1 300 000 euros d’investissement par an et un taux d’épargne brut à 15 %.

Les chiffres sont stabilisés.»

 

Puis Richard Taiclet prend la parole pour un commentaire plus politique sur cette présentation : « Les efforts que nous avons demandé à tous (hausse des impôts, passage de 32h à 35h pour les personnels, diminution des effectifs,…) ont payé. Nous avons été critiqué mais les faits sont incontournables, nous avons eu raison de prendre ces mesures. Ceux qui nous suivront aux affaires, devraient avoir une gestion sereine. »

 

 

Le Maire, Alain Philibert conclut en précisant « : on peut être satisfait de ce bilan. Le travail fourni est payant mais nous serons bientôt confrontés à d’autres problèmes :  le vieillissement de la population que le gouvernement n’a pas du tout anticipé en incitant à la construction de structures et la formation de personnel.»

 

 

J.L Pradines