Encore un grand moment avec Robert Chevrot comme grand causeur ou conférencier pour cette soirée Histoire des Bois Francs, organisée par le FJEP des Bois Francs.

 

Une causerie sur l’histoire des Bois Francs qui a capté l’attention des 70 spectateurs tant par la forme que par le fond.… Une causerie de deux heures pour comprendre et apprendre, découvrir une série d’anecdotes, une compréhension du lieu où l’on habite et appréhender le monde d’aujourd’hui…

 

Robert Chevrot n’y va pas par quatre chemins… Il taille dans le vif du sujet, documents à l’appui. Lorsqu’il en manque, il s’aventure et échafaude des hypothèses  plausibles et qui pourraient bien être reconnues.

L’histoire des Bois Francs regorgent de documents… aux archives départementales à Mâcon,  également à Dijon et énormément dans les collections privées mais reste compliquée car particulière, assez unique dans son genre.

 

Voici quelques points abordés :

La situation géographique, la  localisation de cette immensité de 2 500 hectares entourée par les seigneuries du Plessis, de Gueurce, de Saint-Vallier et d’Essertot qui lorgnent sur ces terres.

 

S’en suit une explication à dominante géologique, un lieu d’extraction de pierres, du Grès d’arkose pour la fabrication de meules. « On en retrouve un peu partout ( à la queue de l’étang du Plessis, par exemple) »

Une histoire qui a ses légendes : celle de Saint Emiland et celle de la Pile du Bonhomme, objet de culte et de croyances…

 

On a déduit le fonctionnement de la seigneurie des Bois Francs d’après la transcription de deux documents (de 1621 et de 1770) relatant un procès opposant les différentes parties revendiquant la propriété de ce lieu. Dans ce territoire on trouvait trois types de personnes :

-les 4 seigneurs de Blanzy  (Cluny, le Plessis, Gueurce et Ocle) qui avaient la moitié du pouvoir de droit et de justice.

-les 18 francs qui ont toute la propriété foncière, se partagent l’autre moitié des droits et de la justice.

-les particuliers : pas francs bénéficient du droit d’usage.

 

Deux nouveaux acteurs arrivent.

Les baraquiers, les cabanistes, des miséreux qui viennent s’installer sur ce territoire et en 1680, la maîtrise des eaux et forêts imposée par le roi.

Les années passent, les procès sont monnaie courante, la situation est compliquée,…

Les dégradations s’enchaînent…

 

En 1788, le Conseil d’État déclare que les seigneurs sont les propriétaires des Bois Francs. Levée de boucliers. De nombreuses dégradations. La révolution arrive l’année suivante…

 

En 1840, les Bois Francs sont vendus à la commune de Saint-Vallier. « Sans doute, la plus belle opération immobilière de la commune! », ajoute Robert Chevrot.

 

Une soirée qui en appelle d’autres tant par la qualité de l’intervenant que par la demande du public qui est réellement friand de ce genre de rendez-vous.

Vous pouvez faire vos propositions au 06 45 83 26 89 et en mesure des possibilités, le FJEP organisera la soirée et assurera la logistique.

 

 

J.L Pradines