Beaucoup d’amateurs de théâtre et plus spécialement de la troupe de l’Eventail ce samedi à la salle de la Trèche où se jouait « La Perruche et le Poulet ». Dès les premières répliques, la salle se marre avec Alice Postic, la standardiste ( Annie Grand)., face à son « Riri », copain d’enfance et inspecteur de police judiciaire (Bernard Tremeau).
Et lorsque les comédiens entrent tour à tour, les applaudissements fusent. Ainsi, Virginie Renoir la dactylo (Amélie Martin – Florence Madej), Suzanne Brissard la secrétaire (Marie-France Tremeau), Robert de Charance (Christian Grand) Maitre Rocher (Robert Chevrot-J.F Argaud), Maximin l’agent de police (Emmanuel Labrut), Clara Rocher (Jacqueline Zlotos) ont eux aussi largement épaté la galerie.

 

La Perruche et le Poulet a été créée au théâtre de Vaudeville le 12 août 1966, puis au théâtre des Nouveautés par Robert Thomas (1927-1989). Il a été un auteur dramatique, comédien, metteur en scène et réalisateur. Sa spécialité ? marier l’intrigue policière au théâtre de Boulevard.

 

Il a été l’auteur de nombreuses pièces à succès dont les plus connues sont « Huit femmes », « assassins associés », « la chambre mandarine » qui a été jouée par l’Eventail en 2002.

 

L’action se déroule à l’étude de Me Rocher, notaire à Paris. Mademoiselle Alice Postic, standardiste de l’étude et perruche invétérée, est une véritable poulbot de la Butte. Un soir, alors que les employés sont partis, elle découvre le cadavre de Me Rocher avec un poignard dans le dos. Elle a juste le temps d’appeler la police avant de s’évanouir.
À son réveil coïncidant avec l’arrivée de l’agent de police Maximin, le corps a disparu. Arrive, par la suite, l’inspecteur Henri Grandin, surnommé par ses collègues «Tête de Fer» à cause de son sale caractère. Lily reconnaît en lui un ami d’enfance.

 

 

Encore une très belle représentation qu’il n’est pas dérangeant de voir plusieurs fois.