C’est dans le cadre d’octobre rose qu’une conférence sur le thème « Tout savoir sur le cancer » a été donnée ce lundi soir à la Trèche à Sanvignes. Animée par le Dr Louis Fournier, chirurgien en gynécologie sénologie, exerçant à Montceau, Chalon et Autun,  celle-ci a été une véritable prise de conscience pour le public. Un public presque essentiellement constitué de femmes.

 

 

« En 2015, il a été recensé 54 062 nouveaux cas de cancers du sein ». L’entrée en matière est rude et pourtant, pas si étonnante que cela. En effet, pas facile de se motiver pour aller passer une mammographie. Mais lorsqu’on sait que plus il est détecté tôt, plus un cancer est guérissable, on se force et on y va.

 

 

Le médecin nous apprend qu’un sein est composé de glandes et de graisses. Et qu’il faut surveiller toute modification du relief de celui-ci. Fossette ou ride à la surface, rétractation du mamelon, modification de l’aspect de la peau, aspect eczémateux ou écoulement du mamelon (surtout si celui-ci est sanglant ou noirâtre), il vaut mieux consulter.

 

Un peu plus loin dans les propos du Dr Fournier, on aborde les facteurs de protection contre le cancer du sein : activité physique régulière, consommation de fibres alimentaires, allaitement etc. Et les facteurs de risque : l’âge, la prédisposition individuelle ou génétique, antécédents familiaux, ou encore l’exposition aux hormones, le surpoids, l’alcool et le tabac.

 

Le médecin enfonce le clou : « Sur 100 femmes de 50 ans, 3 développeront un cancer du sein dans les 10 ans » et « Dans 9 cas sur 10, un cancer du sein se guérit s’il est détecté tôt ». De quoi faire réfléchir…

 

Le dépistage organisé concerne les femmes de 50 à 74 ans. Pourquoi ? s’interroge une dame dans la salle. Tout simplement parce que, chez les femmes jeunes, un cancer est difficilement détectable et à partir de 75 ans, c’est tout simplement une question de coût !

 

Le Dr Fournier précise qu’en cas de dépistage organisé (avec Ademas 71 par exemple) la patiente bénéficie d’un examen clinique (en principe car cela n’est pas effectué systématiquement) et d’une mammographie. En cas de doute, une échographie est pratiquée, puis un prélèvement si besoin. Les résultats de la mammographie passent ensuite par une seconde lecture, qui vient conforter la première.

 

Au final, le Dr Fournier a répondu aux questions des participantes, avant que tous ne se retrouvent autour du verre de l’amitié.

 

 

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