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jeudi 20 juin 2019 à 10:20

Sanvignes : Syndicat départemental de la propriété privée rurale

Faire face au terrorisme alimentaire : un enjeu pour le monde agricole





 

 

 

Le Syndicat départemental de la propriété privée rurale (SDPPR), présidé par Bruno Keller, a tenu son assemblée générale lundi 17 juin, à la salle de la Trèche.

 

 

Dans cette dernière, 93 participants sur 300 adhérents sont présents.

 

 

Le bureau est rajeuni, féminisé, composé de propriétaires et propriétaires exploitants, représentant l’agriculture, la viticulture, les actifs, les retraités et qui attend encore d’autres bonnes volontés !

 

 

Tout d’abord, à quoi sert le SDPPR ?

 

 

Le SDPPR a un rôle d’information (via le site internet, la newsletter, le flash info et la boite à idées), mais également de représentation (Bruno Keller est le représentant au comité technique de la Saône et Loire) de protection, défense, conseil et proposition.

 

 

Inscription au Patrimoine de l’Unesco

 

 

De très nombreux sujets ont été évoqués et notamment la candidature du Charolais Brionnais pour une inscription au patrimoine de l’Unesco, par Dominique Fayard, chargée de mission. Avec la démonstration de la valeur universelle exceptionnelle en 2019.

 

 

A noter que pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection.

 

 

« Ce sont des enjeux pédagogiques, touristiques et de préservation du territoire. Il s’agit en fait de faire parler en bien de notre paysage de bocage lié aux bovins » rappelle Meriem du Jeu qui, avec son mari Patrice, sont viticulteurs à Mercurey, éleveurs dans le Morvan et propriétaires ruraux.

 

 

Le patrimoine au service de la ruralité

 

 

Le patrimoine au service de la ruralité a été abordé par Bruno Keller. Le syndicat représente, défend et conseille (CDOA, CDPENAF, tribunaux paritaires …) mais aussi assiste pour les questions agricoles, viticoles et juridiques, par les spécialistes du syndicat, joignables facilement par téléphone ou répondeur.

Le syndicat est également une force de proposition, dira M. Keller.

 

 

Anomalies dans le système de représentation

 

 

Par ailleurs, le syndicat dénonce des anomalies majeures, dans le système de représentation des chambres d’agriculture. « Un statu quo qui n’est plus possible… » martèle Mme du Jeu.

 

 

Ajoutant : « Il n’y aura pas de nouvelles élections, sans revoir les modalités d’inscription ! ».

 

 

Liberté de disposer de ses terres

 

 

Les propriétaires souhaitent également qu’on leur redonne de la souplesse, tant pour l’investissement, que la liberté de disposer de ses terres.

 

 

Des baux moins longs et des fermages révisés tous les 6 ans

 

 

Les revendications sont nombreuses : de nouveaux baux révisés tous les 6 ans, et moins longs, ainsi que des fermages révisés tous les 6 ans. Mais aussi, ils réclament une clause de bonne conduite pour les exploitants.

 

 

Le respect des territoires

 

 

Enfin, il est demandé la mise en place d’une charte, signée par tous les acteurs des territoires ruraux pour la défense et le respect des territoires (modèle existant en pays de Loire)

 

 

Pour sa part, le sénateur Emorine, expose une idée majeure : prévoir un système assurantiel pour des aléas climatiques.

 

 

La Safer utile aux collectivités locales

 

 

Le président de la SAFER (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) M. de Segonzac a ensuite présenté les missions de cet organisme : développer, participer, préserver et observer le foncier.

 

 

L’agribashing ou terrorisme alimentaire

 

 

Quant à Josiane Corneloup, députée de la 2e circonscription, elle a mis en garde contre l’agribashing ou terrorisme alimentaire. « Il faut prendre toutes les mesures législatives pour condamner les agressions physiques, verbales ou écrites contre le travail de l’agriculteur » dira-t-elle en substance.

 

 

D’ailleurs, le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, souhaite lancer « dans tout le pays » un « observatoire de l’agribashing ». Et ce, pour pointer les actes de malveillance envers les agriculteurs.

 

 

Et face aux nouveaux enjeux sociaux, environnementaux et économiques, la députée assure le SPPR de sa défense et son soutien, par amendements dans la loi de finance, chaque fois que ce sera possible.

 

 

Dans un autre registre, Christophe Bajard, le président de la FDSEA, qui vient de prendre ses fonctions, se dit prêt à travailler avec le syndicat.

 

 

Une assemblée générale dense, où tous les acteurs sont prêts à faire avancer les choses, avec opiniâtreté. 

 

 

 

 

 

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