Une réunion publique avait été programmée ce mercredi soir, aux Essarts, par le maire Jean-Claude Lagrange, mais auparavant, à 14h, il avait souhaité faire le tour du quartier à pied, afin de rencontrer les habitants.

Au final, le tour de quartier s’est effectué en voiture climatisée, mais les élus, malgré la canicule y tenaient. Au final, inutile de dire qu’ils n’ont pas croisé grand-monde dans les rues, à 14h.

A 17h, la réunion publique était prévue près du local du comité des fêtes des Essarts, sous les arbres. Et on ne peut pas dire que la foule était au rendez-vous.

Les écoles ne fermeront pas pour cause de canicule !

Le maire en a profité pour répondre à notre question sur la fermeture des écoles, pour cause de canicule. Et la réponse est claire : non, les écoles ne fermeront pas ! Evoquant les parents qui travaillent et qui rencontreraient des problèmes de garde et les repas au restaurant scolaire qui ont été prévus pour ces deux jours…

Vers 18h, les riverains sont arrivés, et c’est bien volontiers qu’ils ont exposé leurs doléances aux deux représentants du bailleur social Habellis (ex Villeo) présents également.

La maison vide ? Pas à nous !

D’entrée, un riverain demande à Habellis si la maison qui fait face à la placette où la réunion est installée, fait partie du patrimoine minier. Car cela fait très longtemps qu’il n’y a plus de locataires et le maire ne sait pas ce qu’elle va devenir.

Un plan cartographique pour se faire une petite idée…

A qui appartient cette maison ? A un bailleur ? A un propriétaire ? Mystère et boule de gomme, les représentants d’Habellis ne savent pas. « Ou plutôt si ! se ravise l’homme, elle n’est pas à nous ! ».

Ce que démentit un autre riverain qui a toujours vécu aux Essarts et qui affirme que cette maison est bien à Habellis…

 De son côté, le maire pense qu’il serait bien qu’Habellis puisse faire l’inventaire de son patrimoine, en recensant les appartements et maisons vides, ou si elles sont habitées, par qui, propriétaire ou locataire ?  Et surtout, si elles vont être réhabilitées ou… détruites ! « J’aimerai avoir un plan cartographique de cet inventaire » demande M. Lagrange à ses interlocuteurs. Qui acceptent, sans donner de date à la restitution de leur copie.

A leur décharge, ils connaissent parfaitement le patrimoine chalonnais, mais « parachutés » à Montceau, ils avouent n’avoir pas grande connaissance de la situation.

Les doléances : les troènes non taillés, un carrefour dangereux, une maison à l’abandon, la vitesse, les squats et…les chats !

Parmi les demandes récurrentes, on a trouvé ce mercredi l’éternelle plainte des troènes non taillés à l’angle de la rue Victor Hugo, qui empiètent sur un trottoir déjà réduit à peau de chagrin, et la dangerosité de ce carrefour, du fait que les piétons doivent se déporter sur la chaussée, à cause du trottoir.

Toujours rue Victor Hugo, cette maison dont personne ne sait si elle est habitée (d’où l’utilité de l’état des lieux du patrimoine Habellis), mais qui, par contre, est habitée par des herbes folles dans la cour, qui accueillent canettes de bière et autres déchets en tous genres. Les troènes non taillés sont également devant cette maison.

Une personne se plaint qu’une maison inhabitée est régulièrement squattée : M. Lagrange et Christian Lhote n’ont qu’une recommandation : il faut appeler la police au 17, sur le coup. Et pas deux jours après !

« J’aime pas les bestioles »

Et puis, une riveraine se plaint des chats qui viennent gratter sa terre : « J’aime pas les « bestioles ! ». Et celle-ci de demander conseil à l’assemblée : « On m’a dit que les produits contre les limaces marchent bien… ». Cette personne se rend-t-elle compte des souffrances abominables que subissent des animaux empoisonnés, avant de mourir ? N’y a-t-il pas d’autres solutions ? Comme par exemple de taper dans ses mains pour chasser l’animal ? Cela suffit largement…

Alors propriétaires de chiens ou de chats, attention ! Ne laissez pas trainer vos « bestioles » dans le coin, car le prédateur humain veille… Un homme averti en vaut deux…