Touché par une maladie dégénérative, Sylvain Chamoux s’est battu jusqu’à la fin de sa vie pour pouvoir abréger lui-même ses souffrances, le moment venu.

C’est à l’occasion du débat sur la fin de vie à l’Assemblée nationale en mars dernier que nous nous étions rencontrés. A sa demande, je l’avais accueilli à Paris, lors des débats à l’Assemblée, afin qu’il puisse sensibiliser les médias et les députés visant à légaliser le suicide assisté et l’euthanasie.

Il déclarait à cette époque : « La personne qui dit non, je lui laisse ma place, ne serait-ce qu’une demi-journée, et elle comprendrait que ce n’est ni de la lâcheté, ni un suicide ».

Avec l’aide d’une bénévole, il avait également envoyé des lettres à François Hollande, à la ministre de la Santé et au rapporteur de la loi pour une prise de conscience collective.

J’espère que son combat saura trouver un certain écho dans notre société pour que le droit à choisir sa propre mort, avec la mise en place d’une aide médicalisée à mourir, soit bientôt une réalité, comme il l’aurait voulu. « 

Edith GUEUGNEAU,

Députée de Saône et Loire  (2ème circonscription)