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lundi 19 octobre 2015 à 17:54

Emploi

Marie-Claude Jarrot a participé à la conférence sociale ce lundi à Paris



Ce lundi, Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau et présidente de l’association des Maires de Saône-et-Loire, a participé à la conférence sociale qui s’est tenue à Paris.

 

 

 

En tant que Maire référent à l’emploi, Mme Jarrot a pris part à la table ronde numéro 2 animée par Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement. Mme Jarrot est intervenue sur les nouveaux métiers liés à la transition énergétique dans la commune. 

La conférence sociale pour l’emploi qui s’est tenue ce lundi 19 octobre au Palais d’Iéna à Paris est le moment où le gouvernement échange avec les acteurs concernés pour définir la feuille de route de la prochaine année. Elle inscrit les actions de chacun dans un mouvement cohérent. Ouverte par François Hollande, Président de la République, et clôturée par Manuel Valls, Premier ministre, la conférence sociale pour l’emploi a réuni plus de 300 participants, représentants des organisations syndicales, d’employeurs et des collectivités territoriales. Marie-Claude Jarrot, maire de Montceau et présidente de l’association des Maires de Saône-et-Loire, avait été conviée comme référent « emploi » afin de relater des problématiques rencontrées par les communes françaises.

 

Elle a participé l’après-midi à une table ronde développant la transition énergétique avec pour thème les enjeux pour l’emploi, la croissance verte et la formation. Cette table ronde était animée par Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement.

 

« Je suis intervenue sur les nouveaux métiers liés à la transition énergétique dans la commune, a précisé Mme Jarrot. Les élus sont conscients que l’enjeu à venir portera sur la formation des agents aux métiers verts, aux métiers verdissants aussi bien au niveau de la formation initiale que celle de la formation continue. »

 

Lors de cette table ronde, plusieurs propositions ont été apportées par Marie-Claude Jarrot et son collègue Wilfried Schwartz référent emploi au titre de la parité telles qu’identifier les nouveaux métiers de la collectivité liés à la transition énergétique.

 

Ou bien construire des modules complémentaires de formation en direction des agents permettant l’acquisition de connaissances et de savoir-faire pour satisfaire aux normes de qualité découlant des exigences environnementales et la formation à certaines compétences clés stratégiques. Elle a illustré son propos à l’attention de Mme Royal en donnant l’exemple de la possibilité d’effectuer des économies d’énergie en matière d’éclairage urbain ou bien en développant le plan numérique dans les écoles…

 

La dernière proposition visait à approfondir les compétences professionnelles des agents sur la base du volontariat mais aussi dans le cadre d’une politique de GPEC. Marie-Claude Jarrot a rappelé la position de l’association des Maires de France (AMF) qui « souhaite participer à la construction de ces trois propositions ».

 

 

Rappelons qu’en matière d’emploi, les maires sont concernés à deux titres : en leur qualité d’employeur et en leur qualité de « moteur » de politiques locales. Ils subissent de très fortes pressions dans le cadre de leur mandat, sollicités quotidiennement sur la question de l’accès à l’emploi.

 

Les maires disposent d’outils territoriaux pour accompagner et soutenir les politiques d’emploi dans lesquels ils se sont toujours engagés depuis les années 1980. Ils disposent également de dispositifs complémentaires.

 

Lors de son 93e congrès (Novembre 2010), l’AMF a rappelé ses positions au regard de l’emploi dans sa résolution générale, rappelant que l’impact social de la crise économique se traduisait par un accroissement de la précarité des citoyens et que les communes et les communautés craignaient de ne pas avoir les moyens d’assurer leur mission de cohésion sociale.

 

Le Congrès regrettait la diminution des financements de l’État alloués aux contrats aidés qui restent un outil indispensable de maintien dans l’emploi des personnes fragilisées.

 

Il s’inquiétait aussi de la baisse du financement des associations à vocation sociale, qui sont essentiellement financées sur fonds publics et peinent à trouver d’autres recettes.

 

Il prônait le développement d’une économie sociale et solidaire, dont les dispositifs existants gagneraient à être davantage connus et soutenus dans la durée.

 

Enfin, le Congrès exprimait sa préoccupation particulière à l’égard des jeunes dont l’insertion sociale et professionnelle s’avère de plus en plus difficile, notamment dans les départements et collectivités d’outre-mer.

 

 

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