C’est Gilles Platret qui souligne la qualité de cet accueil républicain que Mme le Maire et ses nombreux élus présents lui ont réservé ce soir du mardi 30 mai.

Une centaine de personnes dont un groupe de jeunes républicains se trouve assemblée dans la salle du Syndicat des mineurs.

 

 

C’est Marie Claude Jarrot qui prend la parole en premier. Elle souhaite la bienvenue à Gilles Platret dans sa circonscription, dans la seconde ville de la circonscription.

Elle est très claire, les villes moyennes comme Montceau ont besoin de relais forts à Paris pour ses dossiers. Ce sera le rôle de Gilles Platret dès son élection.

Elle insiste sur les sujets les plus brulants de la circonscription.

 

 

D’ailleurs, très ferme dans sa proposition, Marie Claude Jarrot précise qu’elle va adresser une lettre ouverte à tous les candidats concernant l’hôpital de Montceau et de la communauté hospitalière.

 

 

« La ville et l’hôpital ont besoin que le nouveau député s’empare très vite du dossier ».

 

 

Mme Jarrot indique que dans cette ville qui renait, dit-elle, depuis 2014, dont le chômage baisse, le futur député aura à défendre et aider le cluster du textile qui se met en place, le Mécateam cluster et donc le développement économique, et toutes les initiatives de développement.

 

 

Animée d’une conviction profonde elle insiste sur la nécessité de donner une majorité à le France. Et dans le même temps elle insiste fortement sur le fait que l’urgence absolue pour la France est la reconstitution de la confiance.

 

 

 

Elle présente Christiane Therry « qui habite de l’autre côté de la voie de chemin de fer en face du Syndicat des mineurs ». Elle la présente comme la femme la plus convaincue, la plus déterminée qu’elle connaisse. Et elle rappelle son engagement très ancien à la famille, à la politique familiale.

 

 

Christiane Therry explique à nouveau que si elle était la suppléante de Gilles Platret c’est parce que « Nous avons les mêmes convictions politiques, nous regardons dans la même direction »

 

 

Pour elle « le quinquennat a énormément maltraité les familles en leur portant de sévères atteintes. En 2016 les familles ont perdu 4 Md€. Il devait y avoir une redistribution aux familles les moins aisées de ce qui était retiré aux familles dites les plus aisées, cela ne s’est pas produit. Et je rappelle que c’est le Général de Gaulle qui avait mis en place le quotient familial pour plus de justice sociale »

 

 Elle attaque aussi le quinquennat qui vient de se terminer sur les questions de l’éducation et de l’appauvrissement des programmes amenant à une régression de la France dans les classements internationaux.

 

 

On sent la femme de combat, de convictions, qui livre sa pensée comme ça, sans apprêt, sans calculs politiques.

 

 

Le programme de Macron en prend aussi pour son grade et la réforme de l’éducation dans les zones sensibles est qualifiée de « Réformette ».

 

Gilles Platret remercie Marie Claude Jarrot pour son accueil républicain.

 

 

Avant de dérouler son programme il la félicite une fois plus pour son élection de 2014 et sur l’énorme travail fait depuis 3 ans.
Il répond sur l’intervention très frontale de Mme le Maire concernant le dossier de l’hôpital : il soutiendra ce dossier qui de toute manière concerne dans son ensemble la communauté hospitalière.

 

 

 

Au passage il salue le travail immense fait par Michel Tramoy dans le monde associatif dans lequel il le guide au cours de cette campagne.

 

 

Mais surtout il exalte l‘importance historique et morale du local où se tient cette réunion publique.

 

Le syndicat des mineurs qui n’est pas une salle comme les autres, mais c’est pour lui le lieu où la mémoire de tous ceux qui se sont sacrifiés pour nourrir leur famille et produire pour leur pays doit être honorée.

 

 

Il a une longue tirade sur la noblesse de l’action syndicale au service de la défense des salariés lorsqu’elle sait rester hors des combats politiques. Puis il embraie sur le plan purement politique.

 

 

« Nous vivons une aventure politique sans précédent, dans un système politique sans doute arrivé à son stade d’épuisement. Nous nous devons d’être à la hauteur des défis qui nous sont proposés et apporter les vraies réponses aux attentes des Français.

 

Ce Président, que nous respectons, a été élu par défaut. C’est une vraie désespérance de voir nos idées battues en brèche par les faux débats sur les affaires, et de constater que les préoccupations essentielles des Français se trouvent malheureusement reléguées au second plan. Nous voyons que ceux qui nous faisaient la leçon hier sont aujourd’hui empêtrés dans les affaires. »

 

 

Il tire la sonnette d’alarme. «  Le bassin minier serait bien aveugle de négliger les raisons profondes qui ont conduit certains de ses électeurs à voter Front National. Je voudrais rappeler que la France profonde n’est pas le reflet du second tour, mais celui du premier tour des présidentielles. »

 

 

Il appelle ardemment à une clarification des idées avant les 11 et 18 juin prochains pour, dit-il, trancher les situations qui n’ont pu l’être lors de la campagne de la Présidentielle.

 

Et il développe son programme comme il l’a fait lors de son interview de présentation de sa suppléante.

 

 

 

Gilles Desnoix