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vendredi 9 juin 2017 à 11:47

Législatives 2017 – 5ème circonscription (Politique)

"Contribution" de Nathalie VERMOREL et Julien GARçON, candidats PCF



 

On nous prie d’insérer :

 

 

« Code du travail : La bombe à retardement contre le modèle social est enclenchée avec l’intention d’organiser au pas de course un dynamitage des droits des salariés.

 

La réforme de recomposition sociale voulue par Macron et son premier ministre, consacre le dynamitage du financement de la Sécurité sociale et de l’assurance-chômage, comme du principe de solidarité. C’est le résultat de la suppression des cotisations sociales et le renforcement de la CSG – payée également par les chômeurs et les retraités. Cette orientation épargnerait en premier lieu les revenus de la finance. Elle éclaire l’insistance du gouvernement à vouloir réduire la réalité des relations de travail à une égalité entre patrons et salariés, réunis en un « vivre-ensemble » dans l’entreprise tellement vivace que les institutions représentatives du personnel seront les premières à faire les frais de la réforme gouvernementale… Sur le terrain, la question alimente la campagne électorale d’une double exigence démocratique et sociale.

 

 

Dès son élection le président de la République a annoncé qu’il poursuivrait la démolition des droits des salariés entamée sous le quinquennat Hollande, en l’étendant à toute l’organisation du travail.

 

1. L’éclatement généralisé du Code du travail

 

C’est le cœur de la réforme voulue par le nouveau président de la République élu dimanche : « Donner plus de place à l’accord majoritaire d’entreprise ou de branche. » En clair, Emmanuel Macron veut pousser au bout la logique qui a guidé la loi travail, qui est celle de généraliser la dérogation à la loi et aux normes nationales, jusqu’à inverser complètement la « hiérarchie des normes » sociales, au détriment du « principe de faveur » qui voulait que des accords conclus à un niveau inférieur ne pouvaient qu’améliorer les protections accordées au niveau supérieur. C’est ainsi que « les horaires effectifs », qu’Emmanuel Macron distingue de la durée légale du travail, mais aussi « les conditions de travail et les salaires » seront « négociés au plus près du terrain », de préférence au niveau de l’entreprise ou, « à défaut », de la branche. Allons-nous accepter un Code du travail par entreprise ?

 

 

2. Les chômeurs sanctionnés pour les rendre flexibles

 

Non content de promettre la nationalisation de l’assurance-chômage pour mieux la transformer en « assurance universelle », Emmanuel Macron envisage de se lancer dans la chasse aux demandeurs d’emploi. Dans le pacte qu’il propose, si une personne refuse deux emplois dits décents ou ne peut justifier d’une « intensité » de recherche d’emploi suffisante, le versement des allocations sera bloqué.

 

En réalité, l’ex-ministre de l’Économie se contente de recycler de vieilles recettes. Pour remettre au travail les 5,5 millions de chômeurs et précaires (dont 3,5 millions sans aucune activité), Emmanuel Macron s’entête dans la même logique répressive et inefficace que ses prédécesseurs. Sans mentionner le problème numéro un : l’absence d’offres d’emploi suffisantes par rapport à la demande.

 

 

3. Licencier sans justification en muselant les prud’hommes

 

Emmanuel Macron revient à la charge sur le plafonnement des indemnités prud’homales. Cela veut dire qu’il veut sécuriser financièrement les entreprises qui licencient « sans cause réelle, ni sérieuse ». Les patrons réclamaient le droit de pouvoir licencier sans qu’on leur demande des comptes. Les plafonds envisagés par Emmanuel Macron s’annoncent dans certains cas tellement bas qu’ils risquent de ne même pas couvrir les frais de justice de l’employé licencié sans raison.

 

On le voit les grands perdants de ce projet seraient les salariés et les retraités. Pour s’opposer à cette réforme vous pouvez compter sur les députés communistes. Le 11 juin votez POUR VOUS, votez Nathalie VERMOREL et Julien GARçON. »

 

Nathalie VERMOREL et Julien GARçON, candidats PCF sur la cinquième circonscription.

 

 

 

 

 

 

Photo d’archives 

 

 

 

 

 

 

 



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