« Pour le pouvoir d’achat, augmentons les salaires et les retraites ! » (Politique)
La section du bassin montcellien du PCF 'monte au créneau"...
Communiqué de M. Christian TRAMOY, animateur de la Section du bassin montcellien du PCF :
« Les communistes réunis en congrès extraordinaire à Ivry du 23 au 25 Novembre ont adopté à l’unanimité la motion suivante présentée par Fabien Roussel et Pierre Laurent.
De tout le pays monte la colère populaire contre l’injustice sociale et fiscale.
Qu’ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires, des millions de femmes et d’hommes n’acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : « Trop, c’est trop ! On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions sans cesse rognées, des allocations sacrifiées sur l’autel de l’austérité. »
Nous sommes des leurs !
Ce gouvernement au service de la finance a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d’ultra riches. De l’autre, il aggrave les difficultés et la précarité pour les salariés, les privés d’emplois, les jeunes, les retraités. Les femmes en sont les premières victimes.
Nous disons que la transition écologique, vitale à l’heure où l’humanité est menacée de terribles catastrophes, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique.
Avec les femmes et les hommes mobilisés dans les rues, dans les entreprises, dans les quartiers, nous voulons une économie au service de l’humain. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement, pour partager les richesses créées par le travail.
L’heure est à la conquête de nouveaux pouvoirs, de l’entreprise à la République, jusqu’à l’Union Européenne.
Il faut cesser de culpabiliser la majorité de notre peuple. Pour que chacune et chacun puisse vivre dignement, il y a besoin d’augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux. Il y a besoin de services publics réhabilités (école, écologie, recherche, système de santé, culture, accessibles à toutes et tous), d’investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements.
Les moyens pour y parvenir existent. Partons à leur conquête !
Le gouvernement doit répondre à la souffrance et à la colère du pays. Dès le 1er janvier 2019, l’impulsion doit être donnée d’une augmentation générale des salaires et des pensions, dans le public comme dans le privé : le SMIC doit être augmenté de 200 euros nets. Les négociations doivent s’ouvrir au plus vite dans toutes les branches professionnelles comme dans la fonction publique.
Pour financer la transition écologique d’autres choix fiscaux, budgétaires et financiers s’imposent, dès la Loi de Finances 2019. Comme l’a fait notre chef de file pour les élections européennes, Ian BROSSAT, nous exigeons :
de ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique,
une taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières,
la taxation du kérosène,
le maintien des lignes ferroviaires de proximité, menacées de fermeture, le développement du fret ferroviaire,
le retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun.
Et revenir sur l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF…).
Solidaires de celles et ceux qui se mobilisent pour le pouvoir d’achat et contre l’austérité, engagé dans toutes les luttes pour les droits sociaux et pour l’emploi, appelant à faire un grand succès de la journée syndicale du 1er décembre, le Parti communiste français, réuni en congrès, est plus que jamais déterminé à faire monter cette exigence fondamentale : « L’Humain d’abord ! »
Photo du nouveau bureau
5 commentaires sur “« Pour le pouvoir d’achat, augmentons les salaires et les retraites ! » (Politique)”
oui bien sur Mr TRAMOY,
vous avez raison, comme ça pour les salaires le cout de l’emploi augmentera et par la force des choses les patrons pour pouvoir s’en sortir augmenteront leur tarif
a moins que Mr TRAMOY ne connaisse que des patrons qui sont prêt a réduire leur paye ,donc travailler pour la gloire
cette mentalité des années 30 n’est plus au gout du jour
bonne journée a tous
Cervap, les patrons ont sans doute les moyens de payer un peu plus leurs ouvriers ! ils n’ont qu’à réduire leur train de vie, acheter une petite voiture au lieu de Mercédès dernier cri !!! ils ne touchent pas 1250 euros par mois ! je ne nomme personne !
Cervap… je n’ai pas pour habitude de mettre tous les patrons dans le même panier. Je ne crois pas que les petits patrons aient beaucoup profité des largesses de M. Macron. Par contre je pense que nombreux sont ceux qui souffrent de la situation actuelle, parce que pour eux il est de plus en plus difficile d’avoir un carnet de commandes qui permette d’envisager sereinement l’avenir. Pour cela il faudrait augmenter les salaires !!!
Ils sont nombreux à s’inquiéter des inégalités :
– Christine Lagarde (FMI):
« Trop d’inégalités nuit à la croissance »
– Céline Thévenot (OCDE)
« Le creusement des inégalités pèse sur la croissance »
– Giscard d’Estaing :
« Macron creuse les inégalités ».
FMI, OCDE, Giscard tous d’accord pour dire qu’il y a danger lorsque les inégalités se creusent.
Ne pas mettre le petit artisanat qui n’a qu’un ouvrier qui la plus part du temps travail avec lui et une multinationale dans le même sac. Nous avons eu la droite la gauche et le milieu et c ‘est toujour la même m…e depuis plus de trente ans .ils ne savent que nous taxer par contre eux il ne faut pas toucher à leur privilège les député vivent avec plus de 5.000 euros par mois le premier ministre 14.000 euros et le President c’est encore plus comment voulez vous qu’ils comprennent des ouvriers ou des caissières qui gagne entre 800 et 1500 euros ils sont tous autant qu’ils sont déconnecté de la réalité même ceux qui sont contre l’Europe de droite ou de gauche il sont sont bien content de prendre 6.000 euros par mois plus les avantages au parlement Européen et nous nous sommes les DINDONS de la farce .
Augmenter les salaires, ou baisser les prix ? il n’est pas si loin le temps où un seul salaire réussissait à faire vivre une famille de 4 personnes sans soutien social ; aujourd’hui, un couple qui travaille peine à joindre les deux bouts. Il est vrai que nous consommons bien plus que nos grands-parents qui faisaient leurs jardins et se contentaient d’une vie simple. Mais ce n’est pas à ça que je veux en venir, même si je regrette au fond de moi cette vie à la fois plus modeste et plus joyeuse.
Augmenter les salaires, le SMIC, les minima sociaux est probablement une bonne chose, mais cela ne suffit pas, il faut partager les richesses, nationaliser les banques, les grandes entreprises, revoir le système éducatif, nationaliser tout ce qui a trait à la santé, tout ça dans un souci permanent d’accroître la qualité de vie de chacun. Il faut donner les mêmes droits à tous, respecter vraiment la charte des droits de l’homme, appliquer au quotidien notre devise « liberté, égalité, fraternité », supprimer les différences de niveaux de vie et supprimer l’enrichissement sans cesse croissant des actionnaires dans les entreprises. Bref, TOUT est à refaire, notre société régresse pour le plus grand malheur de la majorité d’entre nous et pour la plus grande joie de la minuscule poignée de ceux qui détiennent les capitaux. Et au passage, cessons le clivage « patrons-ouvriers », les petites entreprises, les artisans sont tout autant étranglés que les ouvriers, l’ennemi ce n’est pas eux, l’ennemi c’est le grand patronat, la finance ! Alors oui, TOUT est à refaire, tout est à revoir, tout est à changer en profondeur, ce qui signifie que nous devons éviter de prendre modèle sur le monde actuel, un monde capitaliste, un monde qui divise et qui se permet de nous faire croire que certains sont riches et que c’est bien comme ça, et que d’autres sont pauvres et que c’est bien comme ça.
D’autres sociétés existent ou chacun à sa place, mais où tous participent au bien-être de la communauté. Nous nous devons d’être solidaires les uns des autres, nous nous devons de protéger nos vies, celles de nos enfants, celles des malades, handicapés, celles des plus fragiles et celle de la planète qui nous abrite et nous nourrit, et nous devons cesser de nous diviser, sinon, l’humanité sera définitivement perdue. Battons-nous pour un nouveau monde !