Ils étaient une quarantaine…à n’avoir pas trouvé de place ce dimanche à l’Embarcadère pour le traditionnel gala de La Ligue contre le cancer.

 

Mais les 900 autres spectateurs se sont régalés d’un programme exceptionnel, encore cette année.

La soirée a débuté par un mot d’accueil prononcé par Christiane Ducerf, responsable de la Ligue contre le cancer du Bassin Minier. Soulignant l’engagement des artistes, musiciens, amateurs ou professionnels, qui n’hésitent pas à donner de leur temps pour la bonne cause.

 

 

« Marie-Annick Nicolas, virtuose du violon que l’on ne présente plus est l’ambassadrice de ce 30e gala. Nous espérons que la planète de notre système solaire qui porte son nom nous aide à concrétiser tous nos espoirs » devait déclarer Mme Ducerf.

 

 

Cette dernière a ensuite évoqué la naissance du comité local de la Ligue, créé il y a plus de 30 ans par la regrettée Hélène Brésillon. Instauré par cette dernière, avec l’aide précieuse de Rémy Gordat, devait préciser la responsable. Mme Brésillon avait présidé 26 galas, toujours avec la même émotion, la même détermination et la même motivation.

 

Enfin, Mme Ducerf a remercié tous les partenaires sans qui ce gala ne serait rien. Mais également les associations du bassin minier et le public pour sa fidélité. Enfin, c’est sur une citation de Mère Térésa que Christiane Ducerf a conclu son discours : « Nous réalisons que ce que nous accomplissons n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des besoins, mais une goutte d’eau qui aurait manqué à l’océan si elle n’avait pas été là ».

 

Ce fut ensuite au tour de Mme Dubois, présidente de la Ligue départementale, de retracer les origines de la Ligue, avant de féliciter les acteurs de celle du bassin minier. Bien évidemment, elle a rendu hommage à Mme Brésillon (dont le fils Thierry était présent), à Marie-Annick Nicolas, à Rémy Gordat pour la préparation du programme et aux artistes, tous bénévoles.

 

Enfin, Marie-Claude Jarrot, maire de la ville, se félicitait de la fidélité des spectateurs, avec cette salle de l’Embarcadère pleine à craquer et souhaitait un très beau gala à tous, pour la bonne cause. Quant à Rémy Gordat, il déclara qu’il avait promis à Hélène Brésillon de programmer 30 galas. « Promesse tenue ! » se réjouira-t-il. Ajoutant : « Le scandale de l’ARC a causé un gros préjudice à cette cause, mais à présent, tout est à nouveau en ordre. Appelant à toutes les bonnes volontés, car « le cancer lui, ne baisse pas les bras ! ».

 

Place au spectacle ensuite avec le Borruto Family : Manu, Toto, Pascal et Tony ont enflammé la salle avec leur jazz Manouche Italo Swing. Talentueux, drôles et sympathiques, il n’en fallait pas plus pour que le temps s’envole avec des titres très connus. Une belle ambiance qui augurait du meilleur pour la suite.

 

 

Ce fut ensuite Passion BF Bourgogne, qui, sous la baguette du directeur Sébastien Monin, a charmé le public. Comme toujours, cette formation a été largement applaudie tout au long de son récital.
Après cette mise-en-bouche appétissante, place fut faite à Marie-Annick Nicolas. Accompagnée au piano par son « ami de plus de 25 ans » François Daudet, ainsi que par trois jeunes violonistes, élèves de l’artiste et de Christine Fuet à la flûte, l’artiste a donné un aperçu de son talent avec Brahms, Bach, Chopin… 

 

Le public a également longuement applaudi à une cucaracha délirante et inattendue, avec une Marie-Annick Nicolas facétieuse, souriante et dialoguant avec son public. L’immersion de cette dernière, avec ses élèves dans les rangs a déchainé une standing ovation !

 

Et jamais on n’avait vu cette sublime violoniste boire une coupe de champagne sur scène, lancer son verre parmi le public en liesse, lancer une fleur du bouquet reçu à des spectateurs ravis ! Vraiment, le maître et ses élèves se sont « éclatés » sur scène et cela se voyait !

 

A l’issue de ce que l’on peut qualifier d’après-midi de folie (mais bonne), deux discours ont été prononcés : le premier par madame Marie-Claude Jarrot, maire, et le second par notre amie et responsable de la section du bassin minier de la Ligue : Christiane Ducerf. Les deux oratrices n’ont pu que saluer  la mobilisation de tous contre ce que l’on peut appeler « fléau ». Les artistes, en premier lieu qui se sont produits  produits bénévolement, les spectateurs (une salle comble) et enfin le grope de la Retraite Sportive qui a fait un don assez conséquent (sous forme de chèque) au comité.

 

Ce 30e gala a donc été, comme à l’accoutumée de très grande qualité. Challenge pour notre amie Christiane essayer de faire mieux l’année prochaine….