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mardi 21 octobre 2014 à 09:36

C’est arrivé un 21 octobre…

1790 : la naissance d'Alphonse de Lamartine



« Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine dit Alphonse de Lamartine, né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869, est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu’un homme politique français, l’orateur d’exception qui fut l’un des participants de la révolution de février 1848 et qui proclama la Deuxième République1. Il est l’une des plus grandes figures du romantisme en France. »

 

C’est ainsi que commence l’article consacré à ce célébrissime Mâconnais !

 

« Alphonse de Lamartine naît à Mâcon dans une famille de petite noblesse attachée au Roi et à la religion catholique ; il passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly dont les paysages resteront ancrés en lui et marqueront fortement certains poèmes des Méditations poétiques. Un temps en collège à Lyon, il poursuit son éducation à Belley, où il rencontre son grand ami et confident Aymond de Virieu. Après son retour à Mâcon, une aventure sentimentale avec une adolescente incite ses parents à le divertir de cette liaison précoce. « Une diversion naturelle [lui] était nécessaire »2 : un voyage dans le sud de Italie, effectué en compagnie de Virieu et évoqué plus tard dans le roman Graziella et certains poèmes des Méditations poétiques comme «Le lis du golfe de Santa Restituta» ou «Le Golfe de Baya». Après son voyage en Italie et une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII, il revient en Bourgogne où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur…. »

 

Biographie

 

« Né à Mâcon, donc, le 21 octobre 1790, son père Pierre de Lamartine (21 septembre 1752-Mâcon 1840) est seigneur, chevalier de Pratz et, capitaine au régiment Dauphin-cavalerie, et sa mère Alix des Roys, « fille de l’intendant général de M. le duc d’Orléans ». Les dix premières années de sa vie, passées à la campagne à Milly, sont influencées par la nature, ses sœurs, sa mère, et surtout par l’abbé Dumont, curé de Bussières, qui lui insuffle une grande ferveur religieuse, renforcée par les années qu’il passe au collège de Belley, pendant lesquelles il lit Chateaubriand, Virgile et Horace.

 

De retour à Milly, il commence à écrire de la poésie sous l’inspiration de l’Ossian de Baour-Lormian. Puis, après une aventure sentimentale qui inquiète ses parents, il entame un voyage en Italie (1811-1812) pendant lequel il rencontre une jeune Napolitaine, Antoniella, qui sera le modèle de sa Graziella. Il s’essaye ensuite à la tragédie (avec Médée) et écrit ses premières élégies.

 

En 1814, il devient quelque temps garde du corps de Louis XVIII une fois ce dernier intronisé : il se réfugie en Suisse au moment des Cent-Jours et démissionne finalement en 1815. Il revient ensuite à Milly, et mène une vie de gentleman campagnard. Seul garçon de sa famille, il doit recevoir en héritage les domaines de ses parents, mais, sans y être obligé, il s’engage à indemniser ses sœurs par des rentes…. »

 

La Révolution de 1848

 

« En 1848, à l’occasion de la chute de Louis-Philippe et de la proclamation de la Seconde République, Lamartine fait partie de la Commission du gouvernement provisoire. Il est ainsi Ministre des Affaires étrangères de février à mai 1848.

 

Partisan d’une révolution politique, il est plus proche des libéraux que des partisans d’une réforme politique et sociale (Louis Blanc, Albert, etc.). Le 24 février 1848, il s’oppose ainsi à l’adoption du drapeau rouge… »

 

Sous le Second Empire

« La fin de la vie de Lamartine est marquée par des problèmes d’argent, dus à sa générosité et à son goût pour les vastes domaines. Il revient un temps aux souvenirs de jeunesse avec Graziella, Raphaël, mais doit très vite faire de l’alimentaire. La qualité de ses œuvres s’en ressent rapidement, et désormais les productions à la mesure du poète, telles que La Vigne et la Maison (1857), seront rares. À la fin des années 1860, quasiment ruiné, il vend sa propriété à Milly et accepte l’aide d’un régime qu’il réprouve. C’est à Paris au 135 Avenue de l’Empereur qu’il meurt en 1869, deux ans après une attaque l’ayant réduit à la paralysie. »

 

L’inspiration politique et sociale

« Dès 1830, la pensée politique et sociale de Lamartine va devenir un aspect essentiel de son œuvre. Légitimiste en 1820, il évolue peu à peu vers la gauche, mais voit un danger dans la disparition de la propriété : cette position ambiguë est intenable. En 1831, il est attaqué dans la revue Némésis : on lui reproche d’avilir sa muse en la faisant la servante de ses idées politiques. Lamartine réplique20, et dès cette période, son œuvre est de plus en plus marquée par ses idées. Lamartine croit au progrès : l’histoire est en marche et les révolutions sont un moyen divin pour atteindre un objectif. La démocratie est la traduction politique de l’idéal évangélique. Jocelyn, La Chute d’un ange, témoignent des préoccupations sociales de leur auteur, qui œuvre aussi pour la paix. »

 

Mandats politiques

– Député du Nord (Bergues) — opposition légitimiste : 7 janvier 1833-25 mai 1834 et 21 juin 1834-3 octobre 1837

 

– Député de Saône-et-Loire (Mâcon) — gauche : 4 novembre 1837-2 février 1839, 2 mars 1839 – 12 juin 1842, 9 juillet 1842-6 juillet 1846 et 1er août 1846-24 février 1848

 

– Député des Bouches-du-Rhône — centre-gauche : 23 avril 1848-26 mai 1849

 

– Député du Loiret (Gien) — centre gauche : 8 juillet 1849-2 décembre 1851

 

– Président du Conseil général de Saône-et-Loire en 1836-1837, en 1839-1843, en 1846 et en 1848-1851

 

– Conseiller général de Mâcon-Nord : 1833-1848

 

– Conseiller général de Mâcon-Sud : 1848-1852

 

Conseiller municipal de Mâcon : 21 juin 1840-29 janvier 1852

 

Pour lire l’article et les nombreux renvois :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_Lamartine

 

Selon nos souvenirs il nous semble que Lamartine serait à l’origine (en 1834) du Petit Mâconnais qui deviendra par la suite « Le Journal de Saône-et-Loire » après son rachat (?) ou fusion avec le « Courrier de Saône-et-Loire », tiré à Chalon-sur-Saône !

 

S’il se trouve, parmi nos lecteurs, quelqu’un qui pourrait « éclairer notre lanterne » sa chez que vous pouvez nous adresser un mail à :

 

pascalberthier@montceau-news.com

 

Signé : un passionné d’histoire et de celle de la presse en particulier !

 lamartine 21 10 14

 

 

Photo : http://fineartamerica.com/featured/6-alphonse-de-lamartine-granger.html

 

 

 

 

 

 



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