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mercredi 29 octobre 2014 à 05:27

C’est arrivé un 29 octobre… (Voir la vidéo)

La naissance de Niki de Saint Phalle en 1930 !



Wikipédia (l’encyclopédie libre) consacre un très long et fort documenté article  sur  Niki de Saint Phalle, née Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle, à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine, le 29 octobre 1930 et morte à La Jolla, comté de San Diego, Californie (États-Unis) le 21 mai 2002, est une plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films française.

 

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Photo : www.expointhecity.com

 

« Niki de Saint Phalle a d’abord été mannequin puis mère de famille avant d’aborder l’art en autodidacte. Elle n’a suivi aucun enseignement artistique. S’inspirant de plusieurs courants : art brut, art outsider elle a commencé à peindre en 1952. En 1961, elle est membre du groupe des Nouveaux réalistes, tout comme Gérard Deschamps, César, Mimmo Rotella, Christo et Yves Klein. Elle se marie en secondes noces avec l’artiste Jean Tinguely en 1971. Avec lui, elle va réaliser un grand nombre de sculptures-architectures, soit sur commande, soit pour le simple plaisir. Ensemble ils ont réalisé en France la Fontaine Stravinsky sur commande d’État à Niki, et Le Cyclop création de Jean, sans permis de construire.

 

Outre les Tirs, performances qui l’ont rendue internationalement célèbre dès les années 1960, Niki a créé un très grand nombre de sculptures monumentales dans des parc de sculptures. Certaines ont été réalisées sur sa propre initiative et avec ses deniers personnels comme celle du Jardin des tarots en Toscane, ou du Queen Califia’s Magical Circle, dans le Kit Carson Park à Escondido (Californie).

 

D’autres ont été commandés par des États, ou des régions. Notamment en Israël à Jérusalem la municipalité lui a commandé en 1971 un monstre pour enfants, Le Golem, inauguré dans Rabinovitch Park en 1972, et qui porte désormais le nom familier de The Monster Park. En 1994, la Jerusalem Foundation, lui passe une deuxième commande pour le Zoo biblique de Jérusalem, Niki produit un ensemble de sculptures d’animaux intitulé L’Arche de Noé qu’elle termine en 1998. De même en 1987 François Mitterrand lui a commandé la fontaine de Château Chinon.

 

Jouant de sa beauté, de son talent à porter les toilettes les plus étranges, l’artiste a très vite attiré les médias sur elle et du même coup sur son compagnon devenu ensuite son époux : Jean Tinguely. Mais si les médias se sont laissés abuser par cette apparente désinvolture, les historiens de l’art, comme Catherine Morineau, Pontus Hultén, ou Amelia Jones, ont bien retenu d’elle ses œuvres fortes, démesurées, et ses prises de risques. Niki de Saint Phalle laisse dernière elle une œuvre immense dont elle a fait de généreuses donations en particulier au Sprengel Museum Hannover et au musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice.

 

Niki de Saint Phalle a également soutenu plusieurs causes : celle des Noirs américains, celle des malades atteints du sida, et la postérité de son compagnon en œuvrant pour l’ouverture d’un musée Tinguely à Bâle. »

 

Biographie

« Elle travaille d’abord comme mannequin pour Vogue, Life et Elle encouragée par le peintre Hugh Weissnote .

 

Née d’une mère américaine et d’un père français, elle a grandi à New York et s’est mariée à l’âge de dix huit ans avec Harry Mathews , un ami d’enfance. Pendant longtemps, elle cache un lourd secret qu’elle publiera à l’âge de soixante quatre ans dans son ouvrage Mon secret le 14 février 19943 : elle a été violée par son père à l’âge de onze ans .

 

En 1953, (elle a alors 23 ans) elle est atteinte d’une grave dépression nerveuse. Elle est soignée dans un hôpital psychiatrique « j’ai commencé à peindre chez les fous… j’y ai découvert l’univers sombre de la folie et sa guérison, j’y ai appris à traduire en peinture mes sentiments, les peurs, la violence, l’espoir et la joie. » Niki de Saint Phalle »C’est là qu’elle commence sa carrière, à l’image des artistes de la Collection de l’art brut de Jean Dubuffet . L’exposition 2014 du Grand Palais de Paris « révèle la proximité de Niki de Saint Phalle avec Jean Dubuffet (1901-1985), le théoricien de l’art brut . »

 

Vers 1955, elle voyage en Espagne avec son mari et découvre les jardins de Gaudí. À Paris, où elle trouve son inspiration au musée d’art moderne, elle rencontre Jean Tinguely qu’elle épouse en 1971 après avoir divorcé de Harry… »

 

Les Tirs

 

La première séance de tirs a lieu le 12 février 1961, derrière l’impasse Ronsin. Les Tirs sont des tableaux préparés fixés sur une planche, composés de morceaux de plâtre, de tiges contenant des œufs et des tomates, des berlingots de shampoing et des flacons d’encre. Niki est une tireuse d’élite, elle a appris à tirer avec son grand père. Très vite, une deuxième séance de tir a lieu le 26 février. Ce jour là, sont présents : le poète américain John Ashbery, Gérard Deschamps, Raymond Hains, l’artiste américaine Shirley Goldfarb, Sabine Weiss, Hugh Weiss, le journaliste américain Jim Metcalf, Eva Aeppli.

 

Le 23 avril 1961, à la suite d’une émission à l’ORTF En français dans le texte, qui présente les performances, Niki et ses tirs deviennent un phénomène national. C’est par ce film que le public français apprend que Niki a déjà une réputation internationale et qu’une séance de tirs a déjà eu lieu au Moderna museet de Stockholm. En fait grâce à Pontus Hultén, des tirs ont déjà été exposés au Stedelijk Museum et le 12 mars 1961, des œuvres ont été accrochées à un arbre en présence de William Seitz qui défend l’art moderne au MoMa14. D’autres Tirs sont largement diffusés, notamment celui où Jean Tinguely effectue un tir dans une cour de Stockholm pour la télévision suédoise.

 

Les Tirs sont la représentation d’une violence matérialisée, un moyen d’extérioriser les démons intérieurs de Niki1. Inévitablement liés à la mort, les Tirs paradoxalement, redonnent vie à la Vanitas traditionnelle. « Ce qui est pris en compte dans la série de Niki, c’est la représentation du temps (la performance, l’impact, l’affect) et cela va bien au-delà des belles atmosphères des Cathédrales de Monet ou même du magistral essai de Gilles Deleuze Différence et répétitionnote 2 qui paraît à cette époque-là. »

 

Les Nanas

« Par la suite, Niki de Saint-Phalle explore les représentations artistiques de la femme en réalisant des poupées grandeur nature. Ces femmes prennent progressivement consistance et deviennent les Nanas. Une série est en exposition permanente à l’endroit où s’installe le marché aux puces de Hanovre (Allemagne).

 

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Monster Slide

 

Niki et Jean

 

« Álvaro Rodríguez Fominaya, directeur du musée Guggenheim (Bilbao) s’est penché sur les rapports des couples d’artistes en général et sur celui de Niki et Jean en particulier. Divorcée de l’écrivain Harry Mathews, Niki a épousé Jean, le 13 juillet 1971, lui-même récemment divorcé de sa femme Eva Aeppli.

 

Álvaro Rodríguez note que dans la plupart des couples d’artistes, la femme tient lieu d’assistante (on dit collaboratrice), ce qui est le contraire dans le couple Saint-Phalle-Tinguely, surtout à partir de 1972 lorsque Le Golem, sculpture monumentale pour jardin d’enfants de Jérusalem, est commandé à Niki en Israël. Pour construire cette grosse tête dont trois langues servent de toboggan de 9 × 14 × 16 m17, Jean devient l’assistant de la créatrice. C’est lui qui intervient comme technicien, aidé par ses collaborateurs Rico Weber et Paul Wiedemer, une équipe que Niki surnomme All Stars Swiss Team et dont une partie sera présente pour la réalisation du Jardin des tarots en Toscane… »

 

 

Le Golem

 

« Ce monstre à trois langues qui servent de toboggan est situé dans Rabinovitch Park à Jérusalem-Ouest. La population désigne désormais le parc sous le nom familier de The Monster Park. Commandé en 1971 par la municipalité de Jérusalem, Israël, il a été inauguré en 1972. Une photo de 1974 montre Niki assise à côté de la maquette du Golem, elle porte un chapeau-bibi à voilette, un pull noir à col roulé, une chaine dorée avec un grosse croix catholique, et un jean. Une deuxième photo prise en 1972 par Leonardo Bezzola présente le All Stars Swiss Team comprenant Jean Tinguely, Rico Weber et Paul Wiedmer, ainsi que Niki de Saint Phalle, devant la carcasse du Golem en construction, structure semblable à un début de Tour Eiffel. Cette sculpture a suscité bien des hésitations au début, lorsque les parents la trouvaient scary (effrayante). Mais le maire de l’époque, Teddy Kollek, a tenu bon face aux opposants, puis les enfants se la sont appropriée et il existe actuellement un comité de soutien à la fois pour sa réhabilitation et pour la conservation du parc qui l’abrite. »

 

Lise l’article complet et les nombreux renvois en cliquant sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Niki_de_Saint_Phalle

 

Signé : un éternel amoureux de cette créatrice

 

 

 

Niki de Saint Phalle sur la création

 

 

 

 

 



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