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samedi 22 novembre 2014 à 05:42

C’est arrivé un 22 novembre… (Voir la vidéo)

Le vendredi 22 novembre 1963 : assassinat de John Fitzgerald Kennedy !




Wikipédia (l’encyclopédie libre) consacre un long et fort documenté article sur l’assassinat du président John Fitzgerald Kennedy, trente-cinquième président des États-Unis, qui eut lieu le vendredi 22 novembre 1963 à Dallas (Texas) à 12 h 30 (Central Standard Time).

 

assassinat Kennedy 20 11 14

 

Photo : http://se-preparer-aux-crises.fr/citation-john-fitzgerald-kennedy/

 

Et l’article de préciser :  « soit 18 h 30 UTC. Après que le cortège présidentiel a traversé à vitesse réduite le centre de la ville et alors que la voiture présidentielle, décapotée, passait sur Dealey Plaza, John F. Kennedy fut mortellement blessé par des tirs d’arme à feu. Quelques heures après la fusillade, un homme, Lee Harvey Oswald, est arrêté dans un cinéma pour avoir tué un policier. Identifié comme un des employés du dépôt de livres, lieu dont des témoins ont perçu des tirs sur le cortège, et où l’on a retrouvé, au cinquième étage du bâtiment, un fusil à lunette lui appartenant, il est considéré par la police de Dallas comme le suspect de l’assassinat du président. Deux jours après, lors de son transfert à la prison de Dallas, il est à son tour assassiné par Jack Ruby, un propriétaire de boîte de nuit.

 

Afin de dissiper les doutes et interrogations concernant un complot d’assassinat, Lyndon Johnson nomma une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les faits. Les conclusions de la Commission Warren, établissant la seule culpabilité d’Oswald dans l’assassinat, n’empêchèrent pas les contestataires et critiques. Ceux-ci se focalisant sur la non prise en compte de témoignages et de pièces du dossier, ainsi que sur la théorie de la balle unique, selon laquelle une seule balle avait causé trois blessures en traversant les corps de Kennedy et du sénateur Connaly. Les conclusions officielles furent aussi remises en cause lors de l’enquête du procureur Jim Garrison, aboutissant à un procès retentissant mettant en accusation l’homme d’affaire Clay Shaw pour conspiration d’assassinat. En 1976, une seconde commission d’enquête, le House Select Committee on Assassinations, fut chargée de réexaminer les pièces et éléments sur l’assassinat de Kennedy. Tout en confirmant l’essentiel des conclusions du rapport Warren, elle conclut cependant à la présence d’un second tireur, et par conséquent à la possibilité d’un complot.

 

L’assassinat de Kennedy a suscité un nombre important d’ouvrages soutenant, soit les conclusions du rapport Warren, soit les hypothèses de conspirations, et il fait l’objet de plusieurs romans et films dont le plus célèbre est JFK d’Oliver Stone, basé en grande partie sur l’enquête de Jim Garrison. »

 

Le contexte

« John Fitzgerald Kennedy, né en 1917, fut élu en 1960 en réussissant tout d’abord à s’imposer face aux ténors du Parti démocrate, tels que les sénateurs Hubert H. Humphrey, Lyndon B. Johnsonnote et Adlai Stevenson, puis en battant de justesse le candidat républicain, Richard Nixon.

 

Malgré cette victoire à l’arraché (à propos de laquelle un rapport du FBI de mars 1960 fait état d’un soutien financier du candidat démocrate par des membres de la mafia de Chicago dont Joe Fischetti, un associé de Sam Giancana1), Kennedy devint rapidement un président très populaire quoique controversé.

 

Sa popularité était due à sa jeunesse, sa maîtrise des médias (on attribue souvent sa victoire électorale à un débat télévisé resté célèbre), son dynamisme (il créa notamment le concept de Nouvelle Frontière qui donna un objectif à l’Amérique : envoyer un Américain sur la Lune) et les espoirs de paix qu’il semblait incarner dans les temps troublés de la guerre froide. Le couple qu’il formait avec son épouse Jackie, ainsi que son approche simple et directe, achevèrent de faire de Kennedy l’incarnation des espoirs d’une génération qui voulait sortir de la guerre froide…. »

 

Les faits

Le voyage à Dallas

 

« Arrivée à l’aéroport de Dallas du couple présidentiel. Jackie, en recevant de la femme du maire de Dallas Earle Cabell (en) un bouquet de roses rouges assorti à son tailleur, verra rétrospectivement dans cette gerbe rouge un signe prémonitoire car elle avait été accueillie les trois fois précédentes au Texas par des roses jaunes symboles de cet État.

 

Le président Kennedy avait choisi de visiter Dallas le 22 novembre 1963 dans le cadre d’une tournée électorale de deux jours au Texas, État sudiste qui lui résiste. Le motif de cette tournée était la levée des fonds pour la campagne présidentielle démocrate et la préparation de la réélection lors du scrutin de 1964. Le 21 novembre à 10 heures 45, le président et son épouse Jacqueline (bien que dépressive suite à la mort de son fils Patrick le 9 août 19635, John Fitzgerald avait réclamé sa présence, sa popularité devant l’aider pour rallier cet État important) quittent la Maison-Blanche avec l’hélicoptère Marine One pour se rendre à la base aérienne Andrews Air Force Base d’où ils embarquent dans Air Force One qui les emmène à San Antonio. Le président défile dans la ville puis se rend dans le comté de Brooks pour y inaugurer une base américaine de médecine aéronautique. Enfin, il prononce un discours au Rice Stadium de Houston, le couple passant la nuit à l’Hotel Texas (en). Dès sa sortie de cet hôtel de Fort Worth le matin du 22 novembre, Kennedy prend un bain de foule puis embarque dans Air Force One pour Dallas. À 11h33 sur l’aérodrome Dallas Love Field (en), le couple Kennedy apparaît en haut de la passerelle… »

 

L’assassinat

« Vers la fin du trajet, le cortège et la voiture du président Kennedy quittèrent Main Street et tournèrent à droite sur Houston Street. Après quelques dizaines de mètres, le véhicule présidentiel négocia un virage serré à gauche sur Elm Street, contournant ainsi Dealey Plaza. À ce moment, Nellie Connally, soulagée comme tous les occupants par l’accueil fait au cortège, fit remarquer au président qu’il ne pourrait pas dire que Dallas ne l’aimait pas.

La voiture qui avait fortement décéléré (environ 15 km/h) passa devant le dépôt de livres scolaires (« Texas School Book Depository » ou « TSBD »). Il était 12 h 30. Au devant, à une centaine de mètres se profilait le pont de chemin de fer sous lequel passe Elm Street, le Triple Underpass. Dans une des voitures de sécurité, un agent du Secret Service annonça dans un micro que le Président arriverait au Trade Mart quelques minutes plus tard.

En tout, selon la version officielle de la commission Warren, trois coups de feu furent tirés, le premier correspondant à une balle qui rata son but et blessa par ricochet un des spectateurs, James Tague.

La première balle touchant le Président… »

 

L’arrestation et la mort d’Oswald

 

« Entre-temps, les évènements se précipitaient sur Dealey Plaza. Des témoins avaient entendu des coups de feu venant de devant le cortège, peut-être de derrière la barrière de bois sur le monticule herbeux à droite de Elm Street. D’autres avaient vu un homme (certains avaient vu une arme) à une fenêtre du 5e étage du dépôt de livres scolaires ou croyaient que les coups de feu venaient de là. On trouva trois douilles et un fusil au 5e étage du bâtiment. La police commença à rechercher les employés du dépôt qui manquaient, dont Lee Harvey Oswald.

 

Entre 13 h et 13 h 15, un agent de la police de Dallas, J. D. Tippit, fut abattu dans le quartier d’Oak Cliff. Le suspect, qui s’était fait remarquer par le vendeur de chaussures John Brewer à cause de son comportement bizarre en entrant sans payer dans le cinéma Texas Theater, est signalé à la police par celui-ci. À 15 h 3035, le suspect fut maîtrisé par les policiers dans la salle de cinéma alors qu’il sortait son arme.

 

Il s’agissait de Lee Harvey Oswald. Âgé de 24 ans, il avait été du corps des Marines et avait, après son départ de l’armée, émigré en Union soviétique où il avait épousé une jeune femme, Marina Nikolayevna Prusakova, et d’où il était revenu en 1962. Il fut d’abord suspecté du meurtre du policier, puis de celui de Kennedy. On trouva en sa possession une fausse pièce d’identité au nom d’Alek James Hidell, identité utilisée pour acheter le fusil Carcano censé avoir servi à assassiner le président ainsi que le revolver avec lequel il a tué J. D. Tippit. Son empreinte digitale fut retrouvée sur le fusil, mais cette découverte fait l’objet de certaines réserves mettant en doute sa matérialité.

 

Oswald nia tout ce dont on l’accusait et déclara être un « bouc émissaire ». Il fut interrogé dans l’immeuble de la police de Dallas jusqu’au dimanche matin 24 novembre. En début de soirée, il fut inculpé du meurtre de Tippit, et à 1 h 30 du matin de l’assassinat du président.

 

Le matin du 24 novembre, pendant son transfert vers la prison du comté de Dallas, Oswald fut abattu dans les sous-sols du commissariat à 11 h 21. Touché au ventre, il tomba dans le coma et, transporté à l’hôpital Parkland, y mourut le jour même. Jack Ruby son assassin, propriétaire d’une boîte de nuit, était bien connu des policiers. Les motivations de Jack Ruby ne furent jamais clairement élucidées, même si certains estiment qu’il était téléguidé par des conspirateurs et se basent par exemple sur ses relations avec la mafia pour voir en lui un instrument de celle-ci dans sa vengeance contre les Kennedy. Lui-même affirmait avoir voulu éviter à Mme Kennedy la douleur d’un procès public. Ruby semblait s’attendre à être félicité pour avoir « fait justice ».

 

Condamné à mort, Ruby fit appel et mourut en janvier 1967 d’une embolie pulmonaire consécutive à un cancer pendant l’instruction de son procès en appel. »

 

Signé : quelqu’un qui n’avait que 8 ans mais qui s’en souvient…

 

Pour lire l’article et surtout prendre connaissance des nombreuses références :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_de_John_F._Kennedy

 

 

 

SHOCKING: Video unreleased JFK assassination

 

 

 

 



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