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mercredi 26 novembre 2014 à 06:13

C’est arrivé un 26 novembre… (Voir la vidéo)

1974 : le discours de Simone Veil à l'Assemblée nationale relative à l'IVG !



Après les violences faites aux femmes, il nous a semblé utile et IMPORTANT de traiter d’un sujet tout aussi essentiel les concernant   mais surtout plus positif pour elles ! Nous voulons parler du droit à l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse » voulu et porté par, ce nous considérons comme une Grande Dame : Simone Veil

 

simone Veil 25 11 14

 

 

Photo : http://www.marieclaire.fr/,merci-simone-veil,723771.asp

 

 

Nous sommes, une fois encore allés puisés dans l’encyclopédie libre Wikipédia (su’il faut soutenir, rappelons-le) qui écrit :

 

« Simone Veil, née Jacob1 le 13 juillet 1927 à Nice (Alpes-Maritimes), est une femme politique française.

 

Rescapée de la Shoah, elle entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire jusqu’à sa nomination comme ministre de la Santé, en mai 1974. À ce poste, elle fait notamment adopter la « loi Veil », promulguée le 17 janvier 1975, qui dépénalise le recours par une femme à l’interruption volontaire de grossesse.

 

De 1979 à 1982, elle est la première présidente du Parlement européen, nouvellement élu au suffrage universel. Elle est Ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville dans le gouvernement Édouard Balladur, puis siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007. Élue à l’Académie française le 20 novembre 2008, elle est reçue sous la Coupole le 18 mars 2010. »

 

Biographie

Famille, enfance et adolescence

« Son père, l’architecte André Jacob, obtient en 1919 le Second grand prix de Rome. Il épouse Yvonne Steinmetz, fille de fourreurs parisiens, le 22 mai 1922 dans le 9e arrondissement de Paris.

 

André Jacob exige que sa femme bachelière et étudiante en chimie abandonne ses études après leur mariage. Après la naissance des deux premiers enfants du couple Madeleine et Denise, la famille juive mais non pratiquante quitte Paris pour s’installer à Nice sur la Côte d’Azur. Jean Jacob, le seul fils, nait en 19257. Simone Jacob est la benjamine de la famille, elle naît le 13 juillet 1927 à Nice. Avec la crise de 1929, la famille Jacob quitte son appartement pour un autre plus petit. Lorsque la crise s’aggrave, les commandes d’architectes à son père se raréfient, et sa mère tricote pour les enfants de familles démunies. »

 

Dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale

 

« Le 3 septembre 1939, le Royaume-Uni puis la France déclarent la guerre à l’Allemagne nazie. Lorsque l’armistice est signé, André Jacob est accablé. Le 10 juillet 1940, l’Assemblée nationale vote à une écrasante majorité les pleins pouvoirs aux maréchal Pétain. Le régime de Vichy (gouvernement Pierre Laval) promulgue, le 4 octobre 1940, le premier statut des Juifs qui établit une série d’interdictions à l’encontre des Juifs et l’obligation de se déclarer aux autorités… »

 

L’arrestation

« Lors d’un contrôle effectué dans la rue par deux SS, Simone Jacob, alors âgée de 16 ans et qui se fait appeler Simone Jacquier, est arrêtée le 30 mars 1944, à Nice, où elle réside chez son professeur de lettres classiques. Elle est emmenée à l’hôtel Excelsior, quartier général allemand, qui sert à cette époque de lieu de regroupement local des juifs arrêtés avant leur déportation vers l’Allemagne.

 

Dans les heures qui suivent, le reste de sa famille, hébergée malgré les risques encourus par plusieurs couples de relations et d’amis niçois, est arrêté par la Gestapo. Sa sœur Denise Vernay, entrée à 19 ans dans un réseau de Résistance à Lyon, est arrêtée en 1944, et déportée à Ravensbrück d’où elle est revenue. »

 

La déportation à Auschwitz-Birkenau

« Simone transite par le camp de Drancy. Son père et son frère Jean sont déportés en Lituanie par le convoi 738. Simone Veil ne les a jamais revus. Le 13 avril 1944, soit deux semaines après leur arrestation, Simone, sa mère et sa sœur Madeleine sont envoyées de Drancy (convoi no 71) à destination d’Auschwitz-Birkenau, un des camps d’extermination nazis, où elles arrivent le 15 avril au soir. Un prisonnier parlant français lui conseille de se dire âgée de plus de 18 ans pour passer la sélection et éviter l’extermination. Elle reçoit le matricule 78651 qui lui est tatoué sur le bras. Le travail forcé consiste alors à « décharger des camions d’énormes pierres » et « à creuser des tranchées et aplanir le sol ».

 

La marche de la mort jusqu’à Bergen-Belsen et la Libération

« En juillet 1944, avec sa mère et sa sœur, elle est transférée à Bobrek, à cinq kilomètres de Birkenau. Peu avant la libération du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945, les Allemands emmènent leurs prisonniers dans la marche de la mort jusqu’au camp de Bergen-Belsen où elle travaille à la cuisine. Sa mère meurt du typhus le 13 mars 1945. Sa sœur Madeleine, atteinte également, est sauvée de justesse grâce à l’arrivée des Alliés…. »

 

Ministre de la Santé

« À la suite de la mort en cours de mandat du président Georges Pompidou, elle soutient la candidature de Jacques Chaban-Delmas à l’élection présidentielle anticipée. Après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la République, elle est nommée ministre de la Santé dans le gouvernement Jacques Chirac, poste qu’elle conserve sous les gouvernements Raymond Barre.

 

Elle est chargée de présenter au Parlement le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), qui dépénalise l’avortement. Ce combat lui vaut des attaques et des menaces de la part de l’extrême-droite et d’une partie de la droite parlementaire, comme l’a rappelé Jean d’Ormesson en l’accueillant à l’Académie française. Dans un discours devant les députés, elle soutient que « l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ». Le texte est finalement adopté à l’Assemblée nationale le 29 novembre 1974, la gauche, en particulier, venant à la rescousse des députés centristes favorables à la loi mais non majoritaires à l’Assemblée dans ce cas précis. La loi est ensuite adoptée au Sénat, deux semaines plus tard. Elle entre en vigueur le 17 janvier 1975.

 

Simone Veil revoit également la « carte hospitalière » en fermant notamment des établissements à trop faible activité, rééquilibre les comptes de l’Institut Pasteur et met en place des aides financières à destination des mères d’enfants en bas âge… »

 

Signé : un « mec » impressionné par le courage de cette Grande Dame !

 

Pour lire l’article et les nombreuses notes et références :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Veil#cite_note-15

 

 

 

Simone Veil et son projet de loi relatif à l’IVG

 

 

 

 

 



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2 commentaires sur “C’est arrivé un 26 novembre… (Voir la vidéo)”

  1. savataller dit :

    Merci Mme VEIL d’avoir courageusement porté et voter cette loi.
    D’autres carcans doivent être déverrouillés en débat public et des lois votées, mais pour cela il faut des Femmes et des Hommes tout aussi courageux et volontaires.

    Un grand débat reste et une loi enfin justement voter sans attendre des années encore…. L ‘accompagnement digne de la fin de vie, l ‘euthanasie médicalement assisté, d’autres pays le font ouvrons vite plus qu’un débat .. un référendum.

    Merci.

  2. SAILORMN dit :

    Cette grande dame a beaucoup souffert dans la vie(revoir l’l’émouvante émission « un jour, un destin ») s’est courageusement battue pour défendre cette loi malgré les abominations qu’on pu lui sortir les opposants au projet !

    Pourquoi faut il tant d’oppositions quand la loi doit prendre en compte lesévolutions avec le temps , des modes de vies et des aspirations à vivre sa vie comme bon semble à chacun ? restent encore à légiférer sur la fin de vie … toujours les mêmes pour imposer leur façon de penser à tout le monde ,l’acharnement hystérique contre le « mariage pour tous » n’ est il pas le dernier exemple en date ? (là encore on n’impose rien à personne il s’agit seulement de permettre à chacun de disposer de sa vie , de sa personne sans redouter les foudres de la loi ) Pour revenir à Mme Veil sans lui vouloir aucun mal …le jour ou elle aussi partira ne serait il pas justice qu’elle ai aussi sa petite place au Panthéon ? pourquoi seulement aux « grands hommes  » la patrie devrait elle être reconnaissante ? et pas aussi aux grandes dames ?
    Encore une loi à revoir au fil de l’évolution des mœurs du temps …. ça devrait pouvoir se faire , les esprits encroutés n’ont pas fini d’être rappelés aux réalités de leur temps !