Montceau : ville verte ? – suite…
... les explications de Moncia !
Souvenez vous ce mardi nous mettions en ligne cette photo prise par Jean-Pierre, un fidèle lecteur de ce site, et hier jeudi , nous avons eu la réponse de Moncia, l’entreprise délégataire pour le chauffage urbain. Des explications techniques et météorologiques !
Mokrane Khier, maire-adjoint en charge du cadre de vie, et plusieurs responsables de l’entreprise nous ont fourni les explications aussi voulues que nécesaires.
Un peu de techique…
« Il faut savoir déjà que nous utilisons quatre types de biomasse et que ces 4 combustibles n’ont pas le même degré d’humidité… »
Le responsable de Moncia qui nous a reçu a été très complet dans son discours afin de lever toute ambiguité sur cet incident de parcours. Et d’ajouter : « Ces réglages, nous devions les faire en décembre mais la météo, trop clémente pour l’époque, nous a interdit de le faire dans les temps voulus… La chaudière est en place depuis décembre mais ce n’est que ce lundi (11 janvier) que nous avons pu réellement procéder à cette opération… En clair, quand votre lecteur est passé, il a pris la photo durant les 20 à 25 minutes au cours desquelles la chaudière a fumé noir.. C’est dommage mais cela ne remet pas en cause du tout le choix fait, car la directrice de l’ADEME (Agence de Environnement et Maîtrise de L’Energie) s’est félicitée de ce choix… de fait, nous allons pouvoir utiliser 60% de « produits » entièrement renouvelables… »
Un pourcentage qui n’a rien d’anodin comme vous allez pouvoir le constater un peu plus loin.
La chaudière…
Ce discours est évidemment partagé par l’élu qui ne peut que confirmer que ce choix du « renouvelable » était la meilleure solution possible.
Mais revenons en à l’aspect technique puisqu’il faut déjà savoir que les plaquettes utilisées présentent un taux d’humidité variable allant de 25% à…. A prendre encore en compte : le vent car, et on le comprend comme dans tout feu, ce « paramète » a une importance essentielle quant au tirage de la chaudière. Pour en revenir aux « combustibles », il faut aussi savoir que cette chaudière brûle aussi bien des plaquettes dites « standard » que des plaquettes de bois forestier (rémanents forestiers, plaquettes forestières, éclaircies et élagages, rondins et billons), des bois issu de l’industrie (chutes, écorces, sciures et copeaux) et enfin des bois de palettes (plaquettes de palettes, caisses et cagettes).
Financièrement parlant, cette chaufferie a coûté 23 millions d’€, somme que l’ADEME a abondé d’une subvention de 7,2 millions d’€ mais cet équipement permettant de produire 60% de l’énergie à l’aide de produits issus du bois (le reste étant fourni par du gaz), la TVA ne sera donc que de 5,5%. A noter encore que ce bois étant issu des forêts de Saône-et-Loire, permettra une économie de production de 8000 tonnes de Co2 chaque année. Ce qui, en ces temps où vient de se terminer la fameuse « Cop21 tenue du 30 novembre au 11 décembre dernier à Paris, n’est pas à négliger !
Des précisions qui, à notre avis, s’imposaient pour un meileure « clarté » des choses.
Pour mémoire : https://montceau-news.com/environnement/292852-montceau-ville-verte-environnement.html
Annabelle Berthier
Un commentaire sur “Montceau : ville verte ? – suite…”
Merci pour cette information
Dans mon précédent commentaire sur ce point, je souhaitais une explication, c’est fait, merci.