Communauté Urbaine Creusot-Montceau – Solidarité…
... 64 000 euros de subventions
Des subventions allouées à des associations, aux objectifs très différents mais avec une « constante » : la solidarité sous toutes ses formes…
Association pour l’Orientation et le Reclassement –
L’Association pour l’orientation et le reclassement (Apor) a pour objet la réinsertion professionnelle des demandeurs d’emploi, le conseil aux entreprises et l’appui au recrutement et à la formation. Elle contribue ainsi à l’insertion professionnelle des personnes en difficulté sur le territoire communautaire. Or l’insertion constitue un enjeu majeur pour la communauté urbaine.
A son initiative, APOR met en œuvre les actions suivantes :
accompagnement en groupe à la construction d’un projet professionnel,
accompagnement des parcours professionnels de jeunes,
accompagnement en groupe de l’adaptation à l’emploi en lien avec Pôle Emploi,
accompagnement à l’emploi en groupe à destination des publics rencontrant des difficultés d’insertion en lien avec l’association Agir pour l’insertion, la réussite et l’emploi (Agire),
animation d’ateliers pour la rédaction de curriculum vitae.
Une subvention de 29 000 € a déjà été attribuée à l’association au titre de l’année 2016 par la communauté urbaine. Le public ciblé par l’association en matière de réinsertion professionnelle étant plus important que ce qui avait été estimé initialement, la communauté urbaine approuve une augmentation de la subvention initiale de 20 000 €.
Subvention à l’association Arc en ciel
L’association Arc en ciel a pour mission de travailler à l’insertion professionnelle des personnes en situation d’exclusion et/ou reconnues « travailleurs handicapés » en utilisant les structures et moyens liés à l’insertion par l’économie et la production d’objets artistiques ou artisanaux.
L’Association organise des ateliers d’insertion conçus autour d’activités artistiques comme la gravure, l’imprimerie, la peinture ou encore la sérigraphie.
Ces ateliers ont pour but le réapprentissage des gestes et méthodes de travail, permettant ainsi de retrouver le chemin d’une socialisation, d’une insertion sociale et professionnelle.
Cette structure rencontre actuellement des difficultés compte tenu de la défaillance actuelle du financement apporté au titre du PLIE. A ce titre, la communauté urbaine s’engage à apporter une aide ponctuelle de 40 000 € en 2016.
Association Electriciens sans frontières – Attribution d’une subvention
«Entre 2011 et 2013 la Communauté Urbaine a soutenu un projet de coopération avec la commune de Tibiri au Niger, porté par l’association Electriciens sans frontières.
Le projet a consisté, sur une période de 3 ans, à accompagner la construction de puits, d’écoles et l’installation de panneaux solaires pour l’éclairage de bâtiments dédiés à l’éducation et à la santé. La contribution de la Communauté Urbaine sur ces 3 années s’est élevée à 15 000 euros. En 2014, la CUCM a également participé au financement pour 4 000 € d’une deuxième phase concernant la réalisation de forages et la construction de châteaux d’eau ainsi que l’alimentation en eau des écoles et des cases de santé de cinq villages.
L’association nous sollicite pour le financement de la poursuite de ce projet pour un montant de 4 000 €.
Association Apor
Subvention complémentaire de 20000 EUROS
Car le public suivi est plus important que celui prévu initialement.
Question de Josiane Bérard :
On rajoute 20000 euros aux 29000 euros cela fait 49000 euros pour Apor. On a voté 500000 euros pour Agire. Quels sont les publics visés ?
Laurent Selvez :
La volonté de la CUCM est de soutenir l’ensemble des demandeurs d’emploi sur le territoire. L’association Apor fait un travail fort sur le territoire de la communauté et au-delà. Plus de 1000 personnes ont été accompagnées l’an dernier. Plus de 1000 personnes ne sont pas accompagnées mais bénéficient d’ateliers. Plus de 1500 contacts entre demandeurs et entreprises. 245 sorties positives en 2015. C’est 64 % des sorties positives en direction de l’emploi. C’est très positif. Une association a du évoluer : une partie importante de ces produits est réalisé sur appel d’offre. La CUCM est là pour accompagner ces changements.
Paulette Akermann :
Je suis assistante sociale de métier. Il y a des AG où on explique le travail de l’association. Madame, allez aux AG de ces associations. Il y a eu des personnes de la cour des comptes qui sont venues faire des contrôles.
Ce sont des jeunes qui sont en grande difficulté. Ça me fait bondir votre réflexion.
Sébastien Gane
Je crois que nous avons eu ce débat lors du dernier conseil communautaire. C’est un véritable choix politique. Derrière ces noms d’association, il y a des gens en grande difficulté. Nous sommes dans des accompagnements de long terme. Cela nécessite un travail de fond. En cette année, cela prend une couleur particulière : la CUCM y met les moyens alors que d’autres collectivités sont dans l’hésitation. Cela fragilise les structures. Heureusement que cette année que la CUCM tient ses engagements. Quand nous annonçons des moyens, nous avons des chiffres en face.
David Marti
C’est vrai que derrière ces questions, nous avons toujours tendance à penser qu’il y a suspicion. L’argent est-il mis au bon endroit ? Tout ce qui touche à l’insertion est dans les prérogatives de la CUCM. Les éléments sont donnés en toute transparence. Agire a subi sept contrôles de la chambre régionale des comptes, prouvant tout l’ »intéret que l’État porte à l’argent déployé dans ces structures. Mais ces structures n’ont pas été remises en question.
On peut avoir des divergences sur les priorités. Pour la majorité communautaire, l’insertion est une priorité. Agire a des résultats. Elle le montre et le démontre. Apor vient en complémentarité d’Agire.
