Comme souvent, vous avez la forme et le fond. D’aucuns diront que tout est bien qui finit bien ! Samedi 5 novembre 2016, en effet, la diffusion du clip vidéo tourné en février dernier à l’ECLA Saint-Vallier sur grand écran au cinéma le Plessis à Montceau-les-Mines, a été un véritable succès.

 

 

 

Tout le mérite en revient essentiellement aux musiciens de Passion BF Bourgogne, les premiers concernés, au directeur artistique Sébastien Monin, au soliste à l’euphonium Nicolas Monin, au compositeur de Mac middle low brass rhapsody, André Telman et au réalisateur du clip, Christophe Henry.

 

Quand l’image se marie au son, la magie opère. L’ovation de la salle après la diffusion du film a confirmé nos propos. Un orchestre de cuivres naturels et de percussions, deux fois sacrés champions de France, n’a pas son équivalent en France, sachez-le. C’est de la passion, certes mais avec une exigence musicale d’une grande portée. Voilà pour la forme.

 

 

Quant au fond, le risque est grand justement de toucher le fond et, surtout, de raviver une tension, voire des rancoeurs dont il fut longuement question à l’issue de cet événement musical en mairie de Montceau-les-Mines. A mots (maux ?) couverts, il va de soi.

 

 

 

Il est-il besoin de rappeler que Passion BF Bourgogne est portée par l’association Espérance de Saint-Vallier ? Est-il encore besoin de revenir sur les propos de Sébastien Monin : « Saint-Vallier est ma ville de cœur » ? Que le clip a été réalisé à l’ECLA à Saint-Vallier ? Que le 15 octobre dernier, la municipalité de Saint-Vallier a honoré PBFB, 

 

 

Et pour finir, c’est Montceau-les-Mines qui a accueilli Passion BF Bourgogne, au cinéma le Plessis puis en salle de réception à l’hôtel de ville où le maire, madame Marie-Claude Jarrot n’a pas manqué de souligner : « Vous nous trouverez toujours à vos côtés ». Et dès le 5 février 2017 pour un concert à l’Embarcadère. Alors question à Madame Jarrot : seriez-vous prête à accueillir Passion BF Bourgogne à Montceau-les-Mines ? «Nous sommes une ville de culture, de toutes les cultures. Je suis prête à accueillir PBFB, il y a des salles de répétition ». Aucune négociation dans ce sens n’existe pour l’heure, surtout que les responsables de PBFP doivent être reçus prochainement en mairie à Saint-Vallier. La musique n’a pas de frontière… et des sons de cloche différents.

 

 

Jean Bernard