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dimanche 2 avril 2017 à 05:12

Politique : Présentation par le Front National de ses candidats aux futures législatives

Les 144 engagements et des programmes par circonscription



 

 

 

Lilian Noirot le Secrétaire Départemental, Chargé de Mission 71 du Front National recevait ce samedi 1er avril 2017 la presse à la permanence départementale de la fédération 71, à Montceau.

 

 

Le but était de présenter les 5 candidats pour les 5 circonscriptions du département de Saône et Loire. Les 5 suppléants et suppléantes seront présentés lors d’une future conférence de Presse après les Présidentielles.

 

 

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Le Secrétaire Départemental a d’abord abordé le thème des élections présidentielles proches.

 

« Il ne s’agit pas d’élections comme les autres et ces présidentielles en particulier ne sont pas comme les autres. Il s’agit d’un choix de civilisation pour l’avenir de nos enfants. Nous appuyons notre démarche sur les 144 engagements de Marine Le Pen pour rendre sa liberté au peuple, sa liberté à la France. Nous entendons agir pour rétablir le pouvoir d’achat des Français, nous voulons lutter contre l’immigration massive incontrôlée, nous conduisons une révolution de proximité. »

 

 

Après avoir abordé l’augmentation importante des adhésions sur un an, qu’il qualifie de rush depuis le début de la campagne des Présidentielles, expliqué que sur le département les adhérents atteindraient le millier, Lilian Noirot explique que dans le département les militants et élus du Front National sont tous les jours sur le terrain pour faire une campagne de proximité. Il relève que d’après ses statistiques les primo votants (donc essentiellement les jeunes) se sentent proches du programmes et des idées défendues par Marine Le Pen.

 

 

Montceau News : vous nous avez convié à une conférence de presse de présentation des futurs candidats aux législatives et vous nous parlez essentiellement du programme du parti pour les présidentielles, mais dans le cadre des législatives y aura-t-il un programme de terrain par circonscriptions ? Ce qui intéressera autant les électeurs de chaque circonscription !

 

 

Lilian Noirot : Je voudrais d’abord rappeler qu’un député est un élu de la nation qui représente tout le peuple Français, l’intérêt suprême, et que son rôle est de faire la loi. Mais évidemment il y aura des propositions locales, nous entendons défendre sur le terrain, dans chaque circonscription, les entreprises locales, les agriculteurs, nos jeunes et ce quelles que soient leurs catégories sociales. Nous serons des élus de proximité auprès de nos concitoyens et des acteurs sociaux et économiques locaux. Et puis nous ferons le bilan du mandat de chacun des 5 députés actuels, de leurs nombreux manquements, de leurs profonds reniements, de leur part de responsabilité dans l’état de notre département.

 

Après cette introduction les 5 candidats sont présentés par circonscription.

 

 

 

 

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1ère circonscription : Nicole Caboche, 58 ans, Responsable FN71 1ère Circonscription, Conseillère régional, elle en est à sa 4ème campagne électorale. Secrétaire Administrative et comptable dans une entreprise de BTP.

 

Les domaines dans lesquels elle entend s’investir dans son futur mandat si elle est élue : Handicap, solidarité, personnes âgées, et être à l’écoute de sa ville, de son département et bien sûr du pays.

 

 

 

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2ème circonscription : Antoine Chudzik, 25 ans, Responsable à la formation FN71, Conseiller Régional, Responsable FN71 2ème Circonscription, il en est à sa 2ème campagne électorale. Assistant parlementaire de la Députée Européenne Sophie Montel.

 

Il ne se cache pas d’être un des déçus du PS et de Hollande qui ont rejoint le FN. Il compte s’investir dans la proximité avec les gens. Comme c’est un diplômé de Sciences Po passé par la Direction du Budget au ministère des finances on peut supposer que ce sera un de ses domaines de prédilection.

 

 

 

 

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3ème circonscription : Quentin Bijard, 22 ans, Secrétaire Départemental du FNJ71, Responsable FN71 3ème Circonscription, il en est 3ème campagne électorale. Commercial en électroménager et autoentrepreneur informatique et électronique.

 

Les domaines dans lesquels il entend s’investir dans son futur mandat si il est élu : scolarité, emploi, sécurité et porter les valeurs chères à Marine Le Pen.

 

 

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4ème circonscription : Nathalie Szych, 50 ans, Secrétariat Administratif du FN71, Responsable FN71 4ème Circonscription, elle en est à sa 3ème campagne électorale. secrétaire médicale en radiologie.

 

Les domaines dans lesquels elle entend s’investir dans son futur mandat si elle est élue : lutter contre la désertification médicale, elle prend pour exemple la fermeture de l’Hôpital de Louhans, etc. Elle compte faire partie d’une majorité patriote.

 

 

 

 

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5ème circonscription : Lilian Noirot, 23 ans, Secrétaire Départemental FN71, Chargé de Mission 71, Conseiller régional, Conseiller municipal de Montceau, il en est à sa 5ème campagne électorale. Conseiller clientèle dans une compagnie d’assurance.

 

Les domaines dans lesquels il entend s’investir dans son futur mandat si il est élu : Dans une assemblée rafraichie et renouvelée redonner au peuple le pouvoir, réduire les impôts, redonner du pouvoir d’achat, lutter contre le fondamentalisme islamique, la perte de souveraineté, Mettre la France en ordre en 5 ans, s’émanciper de la tutelle de Bruxelles et abroger la directive sur les travailleurs émigrés, etc.

 

 

Attendons la prochaine conférence de presse pour faire connaissance avec les suppléants et suppléantes.

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 


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4 commentaires sur “Politique : Présentation par le Front National de ses candidats aux futures législatives”

  1. marius8 dit :

    Programme du FN (1). De 2002 à 2017, un programme toujours d’extrême droite
    23 MARS 2017 PAR MARINE TURCHI

    Malgré des évolutions sémantiques, et la mise en avant de thèmes économiques, le programme de Marine Le Pen reste d’extrême droite. Son discours correspond au national-populisme, courant dominant de l’extrême droite française depuis les années 1880. Démonstration
    Le Front national, et notamment les gens qui le rejoignent depuis quelques années – comme Florian Philippot – réfutent le qualificatif d’extrême droite, qui correspond selon eux à un stigma social. Ils lui préfèrent le terme de « patriotes » et refusent de se placer sur un axe gauche/droite. Il s’agit pourtant d’un terme neutre « qui correspond à une réalité structurelle et historique de la vie politique française depuis les années 1880 », comme l’a rappelé sur Mediapart l’historien Nicolas Lebourg.
    Marine Le Pen ne tient pas, publiquement en tout cas, de propos ouvertement antisémites, négationnistes, racistes, ou prônant l’inégalité des races. Mais elle n’est pas non plus gaulliste comme elle le laisse entendre. C’est une femme d’extrême droite, avec un programme et un discours d’extrême droite. Son discours correspond au national-populisme, courant dominant de l’extrême droite française depuis les années 1880, mâtiné de néopopulisme, qui est la mutation des extrêmes droites depuis le début des années 2000 en Europe. Démonstration.
    D’abord la présidente du FN n’a pas renié les racines du Front national et son histoire, celles d’un parti créé en 1972 par Jean-Marie Le Pen avec d’anciens collaborationnistes, des néofascistes, des anciens de l’OAS (Organisation armée secrète). Elle n’a jamais fait son « aggiornamento », contrairement au MSI, l’extrême droite italienne de Gianfranco Fini, qui a, lui, pris ses distances avec son passé fasciste. Si Marine Le Pen a écarté son père du parti en 2015, elle conserve encore, dans son premier cercle et au cœur de l’organisation de ses campagnes, un groupe radical d’anciens du Groupe Union Défense (GUD) accusés d’antisémitisme.
    Ensuite, malgré des évolutions sémantiques, la tentative de gommer la flamme du parti et le nom de Le Pen dans sa communication, et la mise en avant de thèmes économiques, son programme comme son discours restent d’extrême droite. « Entre le FN mariniste et le FN lepéniste, les continuités l’emportent largement sur les innovations, qu’il s’agisse de l’organisation, du programme, du discours, de la stratégie ou de la sociologie de ses soutiens », souligne d’ailleurs le trio de chercheurs auteur du livre Les Faux-semblants du Front national (Presses de Sciences-Po, 2015).
    On le voit d’abord dans les thèmes que la candidate porte, qui ont peu varié depuis sa création : fermeture des frontières, refus de l’immigration et du multiculturalisme, stigmatisation des personnes d’origine étrangère et notamment maghrébine, érigées en boucs émissaires. Tout son programme tourne autour de l’idée que tous les maux de notre société (insécurité physique, économique, transformation des modes de vie) auraient une cause unique : la présence de l’islam. Donc, aux problèmes d’emploi, le FN répond préférence nationale ; aux problèmes de sécurité, il dit « ce sont les arabo-musulmans ». Le Front national possède le seul programme (avec la « préférence nationale », le « protectionnisme intelligent ») qui dit pouvoir résoudre ces trois dimensions par un même élément.
    Le Pen au scanner. De 2002 à 2017, un programme toujours d’extrême droite © Mediapart
    Marine Le Pen est aussi d’extrême droite dans la façon d’exercer le pouvoir qu’elle prévoit : elle prône un exécutif très fort dans un contact direct avec les peuples, par-delà les corps intermédiaires, en instituant les référendums d’initiative populaire (sur proposition d’au moins 500 000 électeurs) : sur l’appartenance à l’UE, sur la révision de la Constitution. C’est une vraie proposition d’extrême droite, de type césariste.
    Même chose dans sa dénonciation des élites et des médias. Si elle défend la liberté de la presse dans ses discours, la présidente du FN interdit pourtant l’accès à ses événements publics à plusieurs médias ou journalistes, dont Mediapart et « Quotidien », l’émission de Yann Barthès sur TMC. Des journalistes sont encore agressés dans des rassemblements frontistes ou en enquêtant sur le parti.
    Le FN se nourrit aussi du culte de la personnalité du chef, et est structuré de manière hyper-centralisée et verticale. Une autre des caractéristiques de l’extrême droite.
    Marine Le Pen a en revanche fait évoluer le programme ou le discours du parti sur quelques points. Deux exemples :
    – Sur la question de l’avortement : la lutte contre le droit à l’avortement a longtemps compté parmi les fondamentaux du FN. En 2002 et 2007, le parti envisageait encore de revenir sur la loi Veil « par voie référendaire ». Pendant la campagne présidentielle de 2012, la présidente du FN avait évoqué « les avortements de confort » et s’était positionnée, dans les médias, pour le « déremboursement de l’IVG de confort » (sauf en cas de viol). Dans cette campagne 2017, elle a expliqué qu’il n’y aurait « aucune modification, ni du périmètre, ni de l’accès, ni du remboursement de l’IVG » lorsque sa nièce, la députée Marion Maréchal-Le Pen, a déclaré qu’en cas de victoire à la présidentielle, « il faudra revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement car les femmes sont des êtres responsables qui doivent être traités comme tels ».
    – Sur la peine de mort :
    En 2012, Marine Le Pen rompt avec un marqueur historique du parti en n’inscrivant plus dans son programme le rétablissement de la « peine de mort » pour « les crimes les plus graves » et « les trafiquants de drogue », mais un référendum proposant de choisir entre « peine de mort » et « perpétuité réelle ». En 2017, la peine de mort a disparu du projet. Dans les médias, Marine Le Pen s’y dit favorable à titre personnel, mais laisse aux Français la possibilité de la rétablir s’ils le souhaitent « via un référendum d’initiative populaire ».
    Si Marine Le Pen a déclaré, en septembre, sur TF1, qu’« un islam tel que nous l’avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions », était compatible avec la République, cette phrase est loin de faire l’unanimité parmi les cadres et militants du FN. Elle est surtout en désaccord avec le lien régulier qui est effectué au sein du parti entre immigration, « islamisation », délinquance et terrorisme.

  2. MICHMARE dit :

    Bravo pour le non cumul des mandats !
    3 conseillers régionaux sur 5 candidats, les doigts sur la couture du pantalon, aux ordres.

  3. sillabruno dit :

    La Constitution à l’article 4 dit notamment « Les partis et groupement politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie »

    Le FN est-il un parti démocratique ? Le FN respecte-t-il le principe de la démocratie?
    Les statuts du FN affirment « Le Conseil d’Administration (Bureau Politique), son Bureau (Bureau Exécutif) ou son Président statue souverainement sur toutes les demandes d’adhésion . Dans le cas de refus d’un demande, leur décision n’est pas nécessairement motivée et elle est sans appel » (article 6 – qualité de membre – extrait)
    Le Conseil d’Administration (Bureau Politique) – « fixe les orientations politiques et stratégiques du Mouvement » (art. 15)
    Les Fédérations – « La nomination des responsables régionaux et départementaux est faite par le Conseil d’Administration (Bureau Politique) sur proposition du Secrétaire Général. Il peut être mis fin à leurs fonction à tout moment dans les mêmes formes… » (art. 22)

    Si la France que le FN veut pour demain est à l’image de sa propre nature, nous pouvons comprendre qu’elle ne sera pas démocratique. Il ne suffit pas d’utiliser les règles des institutions démocratiques pour prouver qu’on est démocrate !