Comme dans toute assemblée générale les présents vont avoir à entendre les rapports moraux, financiers, etc… Mais aujourd’hui le Président Emorine entend faire partager des réalités prégnantes.

 

 

Pour lui l’exercice 2016 a été une fois encore très mouvementé sur l’Aide à domicile.

 

 

 

Il met en exergue que 110 associations ont déposé le bilan au niveau national. Il soulève le problème que pose le fractionnement des interventions à ½ heure du fait des modes de fonctionnement et de financement.

 

 

Lorsque l’on sait que dans le budget des structures 90% des dépenses sont affectées à la masse salariale on comprend mieux les inquiétudes du Président Emorine.

 

 

Ces dernières se doublent des difficultés dans le recrutement : peu de candidats, peu de recrutés qui continuent parce que le travail est dur et que les possibilités de remplacement sont limitées de ce fait. Ceci concerne l’ensemble des structures privées et associatives sur l’ensemble du territoire national.

 

Vous savez ces fameux emplois de demain tant vantés par les politiques et les tenants de la Silver économie, mais que les finances d’aujourd’hui n’arrivent toujours pas à faire naître.

 

 

On rappelle que DOMISOL emploie 600 salariés. Sylvie Teixeira nous confie que l’association s’alarme pour l’été et les remplacements indispensables. Elle fait appel à toutes les bonnes volontés.

 

 

 

Mais il y a des raisons d’être optimiste et le Président Emorine les présente :

 

Le soutien du Conseil Départemental avec la Caisse Nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) permettant la mise en place accrue d’une prévention contre l’isolement des personnes âgées.

 

 

L’excellence du travail du SIAD (soins infirmiers à domicile), sur l’ensemble du territoire de Domisol avec le soutien de la Psychomotricienne

La consolidation d’un des éléments essentiels du maintien à domicile, le portage des repas avec 115 000 repas livrés en 2016.

 

 

En 2017 la mise en place du CITS (crédit d’impôts sur la taxe sur les salaires). Cela va mettre fin à une inégalité concurrentielle entre les sociétés privées d’aide à la personne et les associations comme DOMISOL.

 

Prévu par la loi de finances pour 2017, le CITS instaure un crédit d’impôt, au bénéfice des associations et organismes sans but lucratif.

 

Il vise à préserver la compétitivité du modèle associatif en adoptant un principe analogue au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) dont bénéficient les entreprises commerciales depuis 2013. Pourquoi les associations ne pouvaient elles pas en profiter ? Tout simplement parce que le CICE portait sur les bénéfices et donc ne pouvait profiter aux associations et fondations qui ne se livrent pas à des activités lucratives.

 

 

Donc il va être ainsi remédié à cette situation d’inégalité concurrentielle. Et ce n’est pas uniquement un soulagement budgétaire, c’est aussi une nouvelle capacité de se mesurer aux structures privées.

 

 

Le rapport financier conforte les positions du Président Emorine.

 

 

Une assemblée générale studieuse et très attentive et satisfaite que l’on aille, comme d’habitude au fond des choses.

 

Outre le Président Emorine, la Directrice Sylvie Teixeira et les membres du Conseil d’Administration de Domisol, nous trouvons Mme Martine Kahouadji et Monsieur Perrigueur élus de la ville de Montceau, Mme Demange élue de Blanzy, André Bonnabé l’ancien Maire de Saint Didier sur Arroux, Le Président honoraire Tramoy, Pierre Rué Président du Conseil de vie sociale de la Résidence Henri Malot, 3 résidentes de Tournus, des clients de Génelard et de Ciry… et bien sûr le commissaire aux comptes.

 

Que ceux que nous aurions oubliés veuillent bien nous en excuser.

 

 

Gilles Desnoix