Fête du 1er mai au Creusot
Avec Tekpaf en "guest star"..
Ce dimanche, au Creusot, pour la fête des Travailleurs du 1er mai, organisée par la CGT dans le parc de la Verrerie, le groupe TEKPAF était programmé en milieu d’après-midi.
Une occasion de retrouver ce groupe originaire du bassin minier après plus d’un an d’absence en Saône et Loire.
Un concert de TEKPAF, ça reste toujours un grand moment, une aventure particulière !
En effet, en plus des textes corrosifs, (engagés diront certains), emprunts d’humour et de réalisme, le style Ska Rock Festif qui les qualifie ne laisse pas indifférent. Les rythmiques claquent et sonnent comme des horloges ; Flo à la batterie réinventent sans cesse de nouvelles séquences. Raf à la basse, tranquille, marque le tempo et ne lâche rien en assurant les choeurs. Loïc au trombone, en l’absence du trompettiste a assuré et distillé les lignes de cuivre sans mollir, à plein poumons. Kent, à la guitare et au chant, a donné à partager toute son énergie et ses chorus de haute voltige.
À 16h 15 pétantes, les quatre lascars ont enclenché la machine et monté le volume. Pendant une heure et demi, TEKPAF a réellement mis le feu (comme à son habitude). Ça bouge, ça remue, ça jump, ça chante, tout cela dans une énergie très positive et dans une relation avec le public de forte proximité et de respect.
« On vous emmène avec nous,
Dans un voyage à notre goût
A chaque concert une nouvelle page
A chaque note un nouveau partage
A chaque seconde un nouveau nous
C’est pour cela qu’on donne tout
De nos tripes à nos rages »
« On va tout envoyer ! », disent -ils avant chaque concert et ils le font : mais cette déferlente d’énergie n’efface et ne met pas au second plan la profondeur des textes, des intentions et des convictions : un passage en revue des travers, des injustices et des dysfonctionnements de notre socièté, des abus et du manque de rêves et d’Utopie !
« La colère on s’en charge…
Alors on ne se tient pas, on ne s’éteint pas, on ne se tient plus
Cette pluie qui nourrit sans cesse une mer, un océan de colère
Car collés à nos idéaux, plaqués sur nos murs nos héros
Pour rêver il n’y a plus d’âge, la colère on s’en charge »