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jeudi 26 avril 2018 à 07:48

Saint-Vallier : Le conseil municipal donne son avis sur le PRS

Catastrophe sanitaire et catastrophe sociale !



 

 

 


 

 

Ce mercredi soir, le conseil municipal s’est réuni pour une séance  consacrée au PRS (Plan Régional de Santé 2018-2022) et à la situation de l’hôpital Jean Bouveri.

 

 

 

A deux jours de la fermeture du service de la chirurgie du centre hospitalier JeanBouveri, les élus valloiriens émettent un avis défavorable sur ce PRS et adopte à l’unanimité cette délibération.

 

 

 

Le maire Alain Philibert a rappelé les conditions de cette consultation et les modalités.

 

 

Les élus ont pris la parole pour se positionner par rapport à ce PRS qui majoritairement paraît peu ou pas adapté au territoire, ne tient pas compte des populations du bassin de vie, …

 

 

 

Il s’avère que ce PRS est incomplet, dans une logique d’entreprise et a été conçu sans concertation avec les différents partenaires concernés : personnels, élus, usagers,…

 

 

 

Le conseil adopte à l’unanimité cette délibération qui émet un avis défavorable sur ce PRS.

 

 

 

Le maire, Alain Philibert rappelle les modalités de ces consultations. Le PRS est soumis pour avis à la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie (CRSA), aux conseils départementaux de la Citoyenneté et de l’Autonomie(CDCA), à la préfète de région, aux collectivités territoriales et au conseil de surveillance de l’agence entre le 5 février et le 6 mai 2018. L’avis rendu par une collectivité territoriale est une délibération.

 

 

Le PRS sera arrêté par le directeur de l’ARS et publié courant juin 2018 après examen des différents avis.

 

 

 

Les 5 volets soumis pour avis sont :

 

 

 

-le diagnostic régional

-le Cadre d’Orientation Stratégique (COS)

-le Schéma Régional de Santé (SRS)

-le Programme d’Accès à la Prévention et aux Soins (PRAPS)

– le volet relatif à la coopération franco-suisse en matière de santé.

 

 

 

Puis, Alain Philibert précise qu’au niveau de la région, il manque 240 généralistes, 880 infirmières et 1000 médecins spécialistes.

 

 

« L’absence de synthèse rend inassimilable les informations et donne un effet catalogue qui nuit à l’appropriation du texte.

 

 

On parle santé de proximité, de réduire les inégalités, de faire vivre la démocratie,…

 

 

Dans les faits, ce qui se traduit par des fermetures de services et d’hôpitaux !

 

 

On ne tient pas compte des réalités locales et de la population du territoire.

 

 

Ce PRS va poser d’énormes problèmes. L’ARS ne veut rien entendre, c’est une machine à détruire.

 

 

 

Les élus prennent la parole :

 

 

 

Daniel Laroze :  « Mais qui a fait ce PRS ? Qui a été associé à cette réflexion ? Les élus ? Les patients ? Les personnels ? C’est inacceptable, c’est un plan stratégique d’entreprise qui se soucie plus d’économies que de l’Humain ! »

 

 

 

Thierry Mallot : C’est une continuité des politiques précédentes. On ne dit pas tout. Faire de la prévention ? Comment ? Comment associer les patients, une population âgée à ces évolutions ?

 

 

Ce PRS est insuffisant, pas adapté et incomplet. »

 

 

 

 

Denis Beaudot : Ce PRS expose les changements qui vont arriver dans la médecine. Une question me vient à l’esprit. Où est-ce que je me fais opérer s’il m’arrive quelque chose ? C’est une démarche citoyenne de se faire opérer chez nous ! »

 

 

 

Alain Phillibert : Les gens ne demandent pas à faire des baptêmes de l’air! Il y a un hélico sur la région. Un hôpital dans un bassin de 105 000 habitant est indispensable !

 

 

 

Richard Taiclet : « L’enfer pavé de bonnes intentions ! On est dans une véritable lutte des classes. Ce sont des enjeux majeurs. Ce PRS n’est pas à la hauteur des enjeux. »

 

 

 

Martine Durix : «L’hôpital n’est pas une entreprise. Nous n’avons peut-être pas assez réagi lors de la fermeture de la maternité ! Cette délibération va-t-elle changer les choses ? »

 

 

 

Denis Beaudot : « Les carottes sont cuites mais je n’approuve pas ce PRS ! »

 

 

 

Richard Taiclet : « Il faut toujours se méfier des gens qui veulent nous protéger en réduisant les moyens.  Le vrai problème, serons-nous assez nombreux, mobiliser pour le maintien de la chirurgie ? »

 

 

 

Il est 20h02 : Alain Philibert lit la délibération qui est adoptée à l’unanimité.

 

 

 

Puis le Maire évoque la situation du personnel de l’hôpital « qui est en grande souffrance. La fermeture de la chirurgie engendrerait la perte de 70 à 90 emplois.

 

 

Le personnel n’a plus de repère. Il est usé, dans un flou total sur son avenir.. Après la catastrophe sanitaire, nous aurons une catastrophe sociale !

 

 

 

Richard Taiclet : « On est dans la même logique que dans la casse des entreprises structurantes du bassin. Il faut faire payer le peuple par le biais de la fermeture des services publics.

 

 

 

Daniel Laroze : « Mr Pribile ne veut pas venir nous rencontrer, on a qu’à monter à Dijon ! »

 

 

 

Pour terminer cette séance, le conseil adopte deux déclarations :

 

 

une sur les services publics et l’autre sur la loi asile et immigration.

 

 

 

 

J.L Pradines

 

 

 

jlp 2604189

 

 

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jlp 2604188

 

 

 

 

 

 



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Un commentaire sur “Saint-Vallier : Le conseil municipal donne son avis sur le PRS”

  1. IDF dit :

    Plan Régional de Santé : très bons débats, le problème va se generaliser dans tout le pays vu l’hypocrisie législative (art 158 loi de 2016 en particulier)
    Ce n’est pas fini cela ne fait que commencer.
    Quelles catastrophes pour les habitants et des angoisses terribles des personnels de santé.