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samedi 5 mai 2018 à 10:27

« Centre Hospitalier : la dette « fabriquée » »

La section PCF du Bassin minier appelle à se joindre à l'action du Codeff du vendredi 18 mai






On nous prie d’insérer :

 

 

 

 

« L’Agence Régionale de Santé (ARS), dans son communiqué du 9 janvier 2018, fait état d’une situation financière très dégradée et d’une dette sociale et fiscale de 18 million d’euros. Mais la question de la dette ne date pas d’aujourd’hui. En effet déjà en juillet 2010, selon le rapport de la Cour des Comptes CRC), la dette s’élevée à 16.805.333 euros.

 

 

La dette: une longue histoire

 

 

La CRC indique deux principales causes : l’évolution du CH après la fusion avec le CMC St Exupéry et les carences de gestion. Avant 1998 coexistaient trois établissements : le Centre Hospitalier « Jean Bouveri » (établissement public de santé), le Centre Medico-Chirurgical « Saint Exupéry » (établissement participant au service public hospitalier – PSPH) et la Clinique Générale « Claude Forest » (établissement sous statut privé). Ensuite le CMC a racheté la Clinique Générale et après la Centre Hospitalier et le CMC ont été regroupé au sein d’un Syndicat Interhospitalier (SIH). Après ce regroupement les résultats comptables se sont rapidement détériores passant de 1.064.000 F en 1997 à – 6.003.000 F en 1999.

 

 

La construction de l’EHPAD de Montceau-les-Mines, dont le coût été fixée à l’origine à 12.992.204 euros, a été payée fin décembre 2010 14.622.760 euros. Cette construction a eu des conséquences financières importantes sur l’endettement du SIH, compte tenu de l’absence d’autofinancement, amis auusi sur son fonctionnement.

 

 

La mise en place en 2009 du groupement de coopération sanitaire (CSG) avec l’Hôtel Dieu (HD) du Creusot a engendré des nouvelles contraintes financières pour le SIH. En effet la mise à disposition de personnel de l’HD a été payée par le SIH sans aucun contrôle.

 

 

Les conséquences du redressement (janvier 2011) et ensuite de la liquidation judiciaire (octobre 2015) de la Fondation Hôtel Dieu ont été très graves pour la situation financière du SIH. En effet le non recouvrement de ses créances est évalué à plus de deux millions d’euros.

 

L’application de la tarification à l’activité (T2A) à notre Centre Hospitalier a eu comme conséquence une diminution des recettes pour l’année 2008, par rapport à l’année 2007, de 2,9%, soit une diminution de 1.114.854 euros. Cette diminution des recettes a continué les années suivantes et continue encore aujourd’hui. La faiblesse de l’autofinancement a conduit le Centre Hospitalier à recourir à l’emprunt et donc à l’endettement.

 

Pour une nouvelle politique de santé: toutes et tous ensemble le 18 mai

 

En conclusion la dette sociale et fiscale de 18 million d’euros est la conséquence des décisions imposées à notre Centre Hospitalier et à la mise en place de la T2A, qui ne permet pas d’avoir des recettes suffisantes pour couvrir les dépenses. La dette doit être prise en charge totalement par l’Etat sans conditions et les pouvoirs publics doivent mettre en oeuvre une nouvelle politique de santé, en concertation avec les personnels hospitaliers et les usagers, pour assurer une offre des soins de qualité et de proximité MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) avec des Urgences 24h/24 7j/7.

 

Nous appelons à participer au rassemblement organisé par la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité devant le siège de l’Agence Régionale de Santé à Dijon le vendredi 18 mai à 14h. Le Codef organise un transport en bus, départ près de l’Embarcadère à 12h. »

 

 

 

 

NEW PCF 17 02 16

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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2 commentaires sur “« Centre Hospitalier : la dette « fabriquée » »”

  1. Josall71 dit :

    Encore une remontée dans le passé, qui si elle est instructive, ne donne aucune clé pour reprendre une voie de renouveau.
    La dénonciation des erreurs en rapportant tout au sommet de l’état est aussi réductrice des responsabilités des intervenants (directeurs, élus et autres décideurs locaux) qui laissent des déficits et s’en vont voir ailleurs sans être inquiétés!
    Les manques de contrôles sont d’abord imputables « au local » qui a laissé aller tant que les conséquences restaient lointaines.
    Certes il y a eu des aléas qui ont amplifié la dette mais pas au point de la creuser dangereusement comme actuellement. Demander de la combler sans proposer d’autres alternatives que « continuer comme avant » n’est pas spécialement de nature à solutionner les problèmes.
    Il serait, hélas, étonnant que l’ARS admette de blanchir l’ardoise sans proposition autres que les siennes…qui sont inacceptables mais sans réel contre-plan.

  2. lebonsens dit :

    Bonjour,

    « La mise en place en 2009 du groupement de coopération sanitaire (CSG) avec l’Hôtel Dieu (HD) du Creusot a engendré des nouvelles contraintes financières pour le SIH. En effet la mise à disposition de personnel de l’HD a été

    payée par le SIH sans aucun contrôle. »

    Mais n’est ce pas là le rôle des syndicats ??

    Mais pourquoi n’ont ils pas réagi ?

    Je ne vous donnerai pas la réponse, car vous l’avez trouvé !!

    Arrêtez de nous « bassiner » avec vos mensonges et vos C……..