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jeudi 21 juin 2018 à 05:55

Quand le cirque « s’invite » au conseil

En septembre : interdiction des cirques qui proposent des animaux sauvages...



 

 

C’est dans ce que l’on appelle les questions diverses que ce sujet, pas trop « brulant », convenez-en a été évoqué !

 

Explication(s)

 

 

Carole Bonin :

 

 

« Accueil des cirques avec animaux

 

Loin d’être seulement un débat de société, la présence des animaux dans les cirques engage également la responsabilité des villes du fait de leur obligation de faire appliquer la législation en vigueur.

 

 

Aussi, nous tenions à vous rappeler que les études scientifiques s’accordent à considérer comme contraire aux besoins physiologiques des animaux sauvages leur détention dans les cirques.

 

 

Selon les zoologues, les troubles du comportement aisément observables sur les animaux détenus dans les cirques, sont une preuve manifeste d’inadaptation, voire « la preuve d’une souffrance chronique ». Ces dérives comportementales sont la résultante d’une impossibilité pour l’animal de développer des comportements normaux (groupe social, locomotion distance de fuite…). Souffrance et mauvais traitements sont donc manifestes dans tous les cirques.

 

 

Or la législation en vigueur est très claire :

 

 

L’article L.214.1 du Code rural stipule que « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce »

 

 

Et l’article R 214-85 du Code rural précise que « la participation d’animaux à des jeux et attractions pouvant donner lieu à mauvais traitements, dans les foires, fêtes foraines et autres lieux ouverts au public, est interdite sous réserve des dispositions du troisième alinéa de l’article 521-1 du code pénal »

 

 

A l’heure où les politiques nationales, européennes et internationales s’accordent pour reconnaître une place de plus en plus importante au bien-être animal, il est du devoir des municipalités d’être garantes de leur stricte application sur le terrain.

 

 

Une centaine de villes en France s’est déjà positionnée contre l’accueil des cirques avec animaux sur leurs communes ( en Bourgogne : Nevers, par exemple), des villes sur le plan international telles que New-York Madrid, Buenos Aires…) et des pays (40 dans le Monde, 18 en Europe dont la Belgique, le Royaume-Uni, l’Italie) les refusent également.

 

 

Nous aimerions aborder ce soir ce sujet et la législation qui va avec . »

 

 

Les élus de la gauche rassemblée

 

 

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Réponse de Marie-Claude Jarrot

 

 

« Le cirque est un spectacle populaire aux origines très anciennes. Le cirque moderne apparaît à Londres sous la forme d’un spectacle de chevaux. A la charnière du 20e siècle apparaissent les grands chapiteaux et les animaux exotiques.

 

 

Depuis 2014, la municipalité s’est attaché à accueillir un des deux grands cirques Amar ou Pinder. Actuellement ces deux cirques sont en liquidation et ont perdu des baisses de fréquentation. Les grands cirques sont l’objet de critiques concernant la présence d’animaux domestiques.

 

 

101 communes françaises se sont prononcés sur la présence d’animaux dans les cirques. Un certain nombre de décisions ont été annulées par les Préfectures et services administratifs.

 

 

Voilà notre proposition : la municipalité a exprimé son attachement à la défense de la cause animale. Il ne saurait être question d’interdire au cirque de venir à Montceau. Nous souscrivons de nous associer au mouvement international concernant les animaux sauvages.

 

 

Je vous propose pas pour le mois de juillet, mais pour septembre, en faveur de l’interdiction de cirques qui proposent des animaux sauvages. »

 

 

 

 

 

conseil 1906183

 

 

 

 



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