Les puces Couchoises, ça nous démangeait d’y aller
Peu de pub, peu d’informations sur place et ça marche quand même
Lorsque les touristes couchent à Couches le dimanche matin ils ont la surprise le 19 Juillet 2015 de pouvoir déambuler dans les rues du centre ville transformées en brocante. La visite de cette petite ville est agréable tous les jours mais plus encore l’été et surtout lorsque la météo s’est trompée.
Aujourd’hui ce sont les puces Couchoises
De l’hôtel des trois Maures sortent des jeunes gens à l’accent british, cheveux roux ou trop blonds, dégingandés, porteurs de sacs à dos flasques. Des retraités parlant anglais en roulant les « r », ah tiens eux aussi ? Ils ont des chaussettes dans les sandales, sont en short long, eux aussi portent des sacs à dos. Plus loin c’est le néerlandais qui domine, ah ben voila des nouveaux autochtones. Dans la grand ’rue c’est de l’Italien qui chantonne. C’est les vacances…
Serpentant au travers de la ville jusqu’à la rue de la Tannerie, le parking, le long de la Vielle les stands attirent le chaland et le conduisent chez Lucullus sous chapiteau.
Un peu plus loin ça tire à tout va sur un mat de cocagne, le speaker emplit l’air de ses commentaires et beaucoup de gens sursautent sur les bancs de la restauration chaque fois que claque un coup de feu, et ça pétarade sec. Mais personne ne décroche le trophée.
Ceux qui ne se restaurent pas en bas peuvent le faire en haut soit au restaurant de l’Hôtel déjà cité ou à la Tour Bajole. Un couple de retraités Belges lit les menus des deux établissements successivement et hésite encore pendant un bon moment.
Il y a du monde dans les rues, les visiteurs remontent jusqu’au lavoir rue de l’Arquebuse, ils apprécient mais se plaignent de ce que les lieux soient envahis par les herbes et que des malotrus y aient laissé les reliefs de leur repas. Dommage.
A Couches il y a de quoi visiter, de belles promenades à faire et visiblement ce 19 juillet les visiteurs apprécient. Espérons que les organisateurs des puces Couchoises y trouveront leur compte aussi.
Gilles Desnoix