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lundi 10 août 2015 à 07:16

Fête du pain (Couches)

Par Taranis, le dieu de l’orage, et son chêne qui soutient la voute céleste, le ciel leur est tombé sur la tête



 

Trente ans sans fête du pain, sans omelette géante, ils décident de relancer les deux ensemble et pan v’là que Lugh fait « roucher une beurrée à beurnansiau ».

 

 

Ils n’ont pas de pot à Couches en ce dimanche 9 août mais du pain. 800 boules ont été pétries et cuites depuis hier par 8 boulangers bénévoles qui ont aussi confectionné des tartines délicieuses et diététiques, jugez en : crème (une bonne couche), pomme de terre, lardons (pas qu’un peu même), oignons, emmental râpé (une bonne épaisseur) passée au four. Un délice avec une salade et une barquette obèse de frites. Avec le verre de vin : 8€, et ça vous cale bien. Au dessert un délicieux gâteau à la confiture de framboise, ça vous fait en tout 9,5€ par personne et vous pouvez parcourir la vingtaine de stands pour digérer. Ils devaient être plus, mais vu que quelqu’un a ouvert les écluses du ciel, ça en a freiné certains. Le public commence à venir vers midi, midi et demi. Et il va s’étoffer encore plus ensuite.

 

 

 

Quatre fours sont disséminés sur le territoire. La base c’est justement la base de loisirs Couchoise, vers le stade de rugby. Là fallait des bottes ou des chaussures tout temps, mais, sous la houlette de l’énergique Vice Présidente du Comité des fêtes, Mme Jacquet Jennifer, de la paille commence à dessiner des passages où les baskets, les tennis et les chaussures de ville peuvent circuler plus confortablement.

 

 

 

Là six des huit boulangers gèrent un four mobile monté sur une remorque. C’est là qu’ils gratinent ces tartines fondantes pour vous faire fondre de plaisir.

 

 

C’est ici que le soir se réalisera l’omelette géante de 4 500 œufs cuite dans une poêle soutenue par une grue. De la batterie de cuisine pour troll ou géant, ça vous ferait une piscine. N’essayez pas ça chez vous, c’est prévu pour 1500 personnes.

 

 

Pour la digestion il y aura bal avec camion sono et DJ, et feu d’artifice, enfin si le temps le permet. Nous avons bien suggéré le repli sur la salle des fêtes pour le feu d’artifice mais cette suggestion n’a pas retenu l’attention. Allez savoir pourquoi…

 

 

Jennifer Jacquet regrette ce contre temps si l’on peut dire. Elle y croit dans cette fête du pain, elle, son comité et ses 40 bénévoles.

 

Beaucoup baisseraient les bras, pas elle, pas eux. Et il y a de la bonne humeur partout. Et il en faut tout de même avec cette pluie, cette boue, et l’incertitude du soir, mais ils y croient, je vous dis !

 

 

Dans les stands il y a peut être moins d’enthousiasme, mais même si les marchands de glaces vendront sans doute plus de churros ou de granitas que de boules aux parfums divers, ils feront sans aucun doute des affaires. Les exposants sont divers et ce qu’ils proposent ne peut qu’intéresser le public. Dans l’un d’entre eux on photographie les bébés et les enfants, alors là ça bouge dans une ambiance de fierté maternelle.

 

Peinture, fromages et charcuterie, céramiques, olives et autres préparations, escargots (Il pleut il mouille, c’est la fête à la grenouille, il pleut il ne fait pas beau, c’est la fête à l’escargot), gâteaux et gâteaux secs à base d’avoine et délicieux caramels, collages pour enfant sous forme de tableau, meubles en carton, savons, décoration d’intérieur en tissu et broderie, constituent l’inventaire des étals, c’est un inventaire à la Prévert, mais tout aussi poétique.

 

 

Jennifer Jacquet explique que cette organisation est lourde, très, chère aussi, très, il a fallu louer le four mobile, la poêle géante et ça fait une bonne mise de fond comme les œufs et toutes les matières premières.

 

 

Si l’organisation d’aujourd’hui ne prend pas l’eau, non je retire… si l’organisation d’aujourd’hui ne prend pas le bouillon… enfin si elle dégage quelques bénéfices, alors peut être que le comité des fêtes, son Président, sa Vice Présidente, ses adhérents voudront renouveler l’expérience. Et ce serait dommage qu’ils ne le fissent point car avec autant de volonté, d’énergie, de courage, de telles entreprises ne peuvent que réussir et perdurer.

Trois autres fours turbinent aussi (ça se dit pour un four sans soufflerie ?). L’un se situe à Dracy les Couches chez Mme la Vice Présidente, c’est là que nous avons acheté la miche de la boulangère. Un second, fonctionne chez Monsieur Gaétan au hameau de Chalencey. Le troisième se trouve sur Couches aussi chez Pierre Fuchey au Bois Jean Gras.

 

 

Vous savez ce que l’on dit : Quand il pleut au mois d’août, les truffes sont au bout, car pluie d’août fait truffes et marrons. Donc tout n’est pas perdu, simplement faudra aller aux truffes ou aux marrons. En même temps c’est le mois d’août qui donne le bon goût, dit-on. Alors, espérons en août 2016 et de nouvelles miches de pain.

 

 

Gilles Desnoix

 

 

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