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jeudi 21 juillet 2016 à 12:36

Avenir d’Areva (Social)

Les inquiétudes de la CFDT



« Lors de la rencontre le 21 Juillet 2016, entre le nouveau 1er Ministre britannique Theresa MAY et le Président de la République François HOLLANDE, sera abordé le projet de construction de deux réacteurs nucléaires sur le site d’ HINKLEY POINT.

 

La CFDT AREVA et l’Union Fédérale des Syndicats du Nucléaire soutiennent ce projet, indispensable à la pérennité de la filière nucléaire française.

 

Elle a, dans ce sens, déposé une motion au Comité de Groupe France du 21 juillet 2016.

 

La CFDT redoute que la décision ne soit pas favorable à ce projet et donc contraire aux intérêts de la filière Française. Ceci conduira inévitablement à la fermeture d’usines, à des bassins d’emploi sinistrés, à la perte de plusieurs milliers d’emplois Areva et sous-traitants.

 

La perte irréversible de ces compétences supprimera la capacité de l’industrie française à construire et /ou à renouveler son parc nucléaire.

 

La responsabilité de ce fiasco sera portée par l’Etat, EDF et tous ceux qui se sont positionnés contre ce projet. »

 

 

 

new CFDT 24 02 16

 

 

 



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Un commentaire sur “Avenir d’Areva (Social)”

  1. galipote dit :

    Un seul problème, chers camarades, c’est que ce projet pharaonique de 23 milliards d’Euros serait financé très majoritairement par EDF, qui prendra la totalité des risques industriels et financiers ! … cela seulement avec une petite participation chinoise, sans financement du tout des Anglais ! … alors qu’il s’agit d’un équipement structurel du secteur électrique britannique…
    EDF est profondément divisé sur la question (au point que son directeur financier a donné sa démission pour marquer son opposition au projet), beaucoup de dirigeants et tous les syndicats autres que la CFDT se battent pour a minima différer la décision. Car le problème n’est pas que financier mais aussi industriel car il s’agit de construire deux réacteurs EPR et il est fort logiquement avancé qu’il est aventureux de lancer ces constructions sans même que le réacteur de Flamanville soit en service, et que les techniciens (vous, AREVA) ayez résolu les inextricable problèmes qui restent à traiter.
    Le risque – énorme – est un échec du projet, technique ou financier ou les deux – qui entraînerait une situation de faillite d’EDF.
    Vous mettez en avant vos problèmes d’emploi, essayez l’élever le débat … songez aussi que vos homologues anglais ont obtenu que la majorité des travaux soient réservés à l’industrie britannique, et qu’une bonne partie de ceux qui reviendraient à AREVA France seraient en réalité sous traités à la Corée ou à la Chine en raison des difficultés que vous rencontrez dans vos métiers.
    Et puis sur le fond, EDF a mieux à faire de ses moyens financiers que de payer pour l’électricité anglaise, les besoins de son grand carénage – qui vous donneront un travail plus en phase avec vos capacités – étant déjà immenses.