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vendredi 22 décembre 2017 à 03:00

A propos du PRADO BOURGOGNE (Social)

"Une lutte gagnante" pour le syndicat CGT !



On nous prie d’insérer :

 

 

 

« Le syndicat CGT réuni le 15 décembre 2017 en son siège a pris connaissance de la parution d’un communiqué des élus CFDT du PRADO BOURGOGNE.

 

Notre syndicat tient tout d’abord à préciser que nous n’avons pas de leçon à recevoir d’une organisation syndicale de collaboration qui négocie en cachette sans transparence et sans se préoccuper de ceux qui ont contribué à l’instauration de leurs mandats qui se terminent en juin 2018. C’est à ce moment qu’ils auront des comptes à rendre aux salarié(e)s.

 

La création du syndicat CGT Prado s’est faite avec le soutien et la mobilisation d’anciens membres de la CFDT. Force est de constater qu’à ce jour, et ce seulement depuis le mois de Mai, c’est plus d’une vingtaine de salarié(e)s qui ont rejoint le syndicat CGT, ce qui laisse à penser que beaucoup de salariés ne se sentent pas suffisamment soutenus par des représentants élus depuis plus de deux décennies et qui ont trouvé un rythme de croisière face à une Direction qui n’est plus réinterrogée.

 

Il ne tire de leur bilan paru dans cet article que la négociation d’un CPOM, et l’accompagnement de mesure d’économie qui d’après eux n’impacterait pas la prise en charge des enfants qui leur sont confiés. A croire qu’il existe une déconnexion totale entre les élus et les salariés qui œuvrent tous les jours aux côtés d’enfants et d’adolescents dont le poids des assiettes sont comptés par mesure d’économie. Le changement du parc de véhicule, pour des véhicules électriques largement subventionnés, dont la charge ne suffit pas pour un aller/retour entre les établissements Mâconnais et les établissements Montcelliens sans tomber en panne…. Établissements qui ne disposent pas suffisamment des moyens nécessaires à la recharge de tous les véhicules….

 

Quant aux licenciements évités, ils le sont par des départs non remplacés, qui, si cela permet d’éviter des licenciements, participe grandement à la dégradation des conditions de travail de ceux qui restent, et à des difficultés dans la prise en charge des enfants accueillis qui ne peuvent plus bénéficier d’un accompagnement éducatif avec un référent privilégié qui a du temps à lui octroyer.

 

Ceci pour l’aider à s’épanouir, et à grandir, et qui est en plus une source de frustration, de conflit et de violence avec les adultes, pour ces enfants déjà fragilisés.

 

C’est précisément ce qui a motivé la création du syndicat CGT, puisque la présence de la CFDT dans les instances n’a jamais permis que les intérêts des salariés soient défendus, pas plus d’ailleurs que ceux des enfants confiés. Et c’est là que trouve le sens des revendications déposées par le syndicat CGT, qui a abouti à une rencontre entre le syndicat CGT Prado de Bourgogne et la Direction de l’association. La question de la représentativité exprimée par la CFDT dans leur communiqué prouve sa méconnaissance sur le sujet.

 

Cette rencontre que chaque partie attendait avec appréhension, s’est déroulée dans une ambiance courtoise et un accueil respectueux.

 

Les sujets abordés concernaient essentiellement le non-respect de certaines dispositions de la Convention Collective 66, plus précisément la compensation des jours fériés et les repos hebdomadaires pour des catégories de personnel identifiés.

 

Après une discussion de plus de deux heures, la Direction a donné un accord de principe sur un rattrapage des jours fériés seulement sur trois ans avec une majoration de 25% + le dixième de congés payés. La CGT considère cet accord qui devrait se concrétiser au plus tard en février 2018 comme une avancée importante même si un contentieux demeure et que les autres revendications n’ont pas encore abouti.

 

Les deux autres points concernant la prise en compte des arrêts maladie dans le cadre de la modulation doit être revue, ainsi que le nombre de repos hebdomadaires pour les surveillants de nuit. Sur 3 points de désaccord, un a été acté et va être rapidement réglé par la Direction, deux restent à traiter, mais la délégation CGT observe que sa représentativité a été reconnue et peut préjuger d’un dialogue social constructif pour l’avenir.

 

Pour autant la CGT n’entend pas tomber dans la naïveté et la béatitude, elle organisera avec les salarié(es) concerné(e)s une activité revendicative permanente et responsable.

 

Une première étape a été franchie, mais beaucoup reste à faire.

 

La mobilisation de toutes et tous est indispensable. Pas de lutte revendicative gagnante sans combattant.

 

Ceux qui luttent n’ont pas encore tout gagné mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu.« 

Le syndicat PRADO BOURGOGNE
La secrétaire-adjointe
Bariza MANSOUR

 

 

 

 

cgt 211217

 

 

 

 

 



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Un commentaire sur “A propos du PRADO BOURGOGNE (Social)”

  1. blondin dit :

    Bonjour à tous,

    À lire votre article , je constate que vous avez laissé faire vos collègues pendant des décennies …..réveil tardif de votre part ou profit des combats menés par vos homologues syndicaux ? Pourquoi n’étiez vous pas à leurs côtés …? Encore une gueguerre entre fédérations ?
    D’ailleurs vous parlez de combat, moi je pense qu’il s’agit plutôt de négociation ….mais à chacun sa vision des choses ?
    Pour ce qui est du rappel sur trois ans ,il s’agit juste de l’application légale ….avant c’était 5 ?

    Allez bonne journée aux travailleurs !

    Ps, en ce qui concerne la photo , dommage que l’on ne voit pas le visage des  » combattants  » au détriment de la mise en scène montrant de nombreux dossiers avec Marianne étalés sur la table ??