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vendredi 12 octobre 2018 à 05:50

Communauté Urbaine Creusot-Montceau : Contrat métropolitain 2018-2020 (Suite)

Le débat des élus de la ccm






 

 

 

Le débat qui a suivi la présentation de ce « fameux » contrat a permis de constater que les  élus avaient bien mesuré l’importance de celui-ci. Autant pour leur commune que pour l a collectivité dans son ensemble …

 

 

Interventions :

 

 

Jean-Claude Lagrange

Etant dans les deux institutions qui signent ce contrat, c’est la reconnaissance d’un travail en profondeur sur ce territoire et une expérience contractuelle. Toujours un peu des termes technocratiques qui mobilisent de l’argent : que ce soit au niveau des villes, de l’Europe etc. C’est ce qui a permis de valoriser nos projets. Ce territoire a toujours eu une stratégie de développement. Ce territoire qui a su rebondir après des chocs industriels, après ce qu’on a pu vivre après dans le bassin minier.
Ce territoire était très pertinent pour être bénéficiaire.
Je pense que se distinguer parce qu’on est une force économique, qu’on a un pôle universitaire, c’est une question aussi avec cette expérience de 47 ans d’intercommunalité qu’on peut accompagner les projets.C’était la volonté de la région. Je pense que ce qui a été fait avec Dijon et Chalon est reconnu. On verra que certains projets nous rapprochent. C’est la reconnaissance d’un territoire qui a su rebondir, repartir à partir de ce qu’il croyait comme l’ADN de ce territoire.

Ce ne sera pas qu’un contrat communautaire. Cela aurait pu être sur la seule maîtrise d’ouvrage communautaire. Ce contrat était ouvert aux 34 communes. On ne pouvait pas faire de sous-poudrage sur de petits projets. Il y aura d’autres contrats.
Certains ne s’y retrouveront pas. Si des maîtres d’ouvrage existent à côté de la CUCM, c’est qu’ils sont porteurs de projet : l’OPAC et l’université.

On a un panel de 33 projets mais qui couvre ce projet de travailler mieux. On devra déposer les dossiers au plus tard le 31 mai 2020. Il n’y aura pas de début des projets avant bonne réception de projets.

Jérémy Pinto

Près d’un tiers du budget est lié à l’enseignement supérieur. 4 dossiers sont présentés.
D’abord Excalibur, une plateforme industrielle pour la production de grosses pièces industrielles à partir de poudres des métaux. La plateforme mutualisée permettra une offre nouvelle pour les industriels. Je veux signaler l’engagement de l’université de Bourgogne. C’est tout le Creusot-Montceau qui sera montré comme un haut lieu de la métallurgie moderne.
Le deuxième projet porte sur le site technopolitain qui est un signe de modernité. Près de 3 millions d’euros d’engagement de la Région. Nous avons un socle de laboratoire dont 2 labellisés CNRS. Nous visons avec ce site un facteur de croissance. Nous ambitionnons de répondre à l’économie nouvelle. l’accueil de formations nouvelles permettra d’asseoir je crois fortement notre économie.
Deux autres sujets : espace d’accueil de la vie étudiante. Nous avons un restaurant universitaire. Mais il manque encore un espace d’accueil de la vie étudiante qui permettrait une dynamique commune entre les établissements. A l’origine, il était prévu à l’intérieur du restaurant universitaire. Dernier projet, il s’agit d’une nouvelle résidence étudiante. Nous savons qu’il y a des résidences qui fonctionnnent très bien. Il y a nécessité de répondre aux besoins des étudiants. C’est l’OPAC qui porte ce projet et qui s’installerait sur la plaine des Riaux. On voit bien la cohérence de ces 4 projets de condition d’accompagnement de nos étudiants.

 

 

Hervé Mazurek

Développer nos activités touristiques qui s’appuient sur une histoire industrielle forte, avec un axe d’itinérance (fluviale, cyclo…). Premier projet : la rénovation du musée de l’homme et de l’industrie situé à côté du Château de la Verrerie. Le projet présenté porte sur la rénovation de l’exposition permanente. Une base recollement a été mise en place. Deuxième dossier : la valorisation touristique de la Villa Perrusson qui a connu une restauration en 2015. Un travail de réflexion a été engagé avec des scientifiques.
Parallèlement un projet de développement d’activités proches de la villa Perrusson a été réfléchi. Le patrimoine naturel n’est pas suffisamment mis en valeur. La CUCM a décidé de créer des tracés de randonnées à partir de la gare TGV, s’appuyant sur les savoir-faire de nos producteurs locaux.
Dernier dossier : la valorisation des découvertes minières à Sanvignes. Un important volet de réaménagement, des activités de loisirs se sont développées. L’objectif est de valoriser le potentiel naturel et artistique.

Jean-Claude Lagrange
Sur les découvertes, c’est un projet au long cours. C’est bien inscrit en tant que site touristique. Ce site a été reconquis. Il faut le terminer. C’est le site de la CUCM.

Edith Calderon

La Villa Perrusson a connu des difficultés au démarrage du dossier qui a été complexe. Il a pu avancer grâce à la ténacité de certains. Le projet qui est avancé va permettre à la Villa de retrouver sa place. On venait dans cette villa pour découvrir les productions de cette usine. Elle va se retrouver dans cette curiosité de l’artisanat, de l’art et de notre région. Et je crois que c’est un point très positif. Il y a de beaux jours pour cette villa. Ce sera quelque chose d’important pour la communauté, pour le département et pour la région.

 

David Marti

Sur la villa Perrusson, l’État a répondu aux engagements. Les subventions atteignent 70 % du budget. Si l’État est venu c’est qu’il a considéré que ce bâtiment avait un intérêt patrimonial.

 

 

 

David Marti

 

La CUCM a décidé avec les acteurs du monde agricole de définir une politique agricole communautaire : vise à cibler les besoins de diversification et à faire émerger de nouvelles activités en lien avec les communes. Il s’agit d’envisager la distribution des produits locaux qui pourrait donner lieu à des projets type maison du terroir.

 

Je vais enchaîner avec le renforcement de l’attractivité des centre-villes. Sur la ville du Creusot, les travaux du pont en centre-ville, ceux de Torcy et à Montceau. En ce qui concerne le projet du Creusot et tenant compte de l’histoire de la ville, des linéaires des commerces d’est en ouest au Creusot, il y a eu une étude urbaniste de faite pour étudier le développement de cette centralité, une interface avec le site industriel. Il faut faire l’interface avec l’essentiel du tissus économique.

Il faut tenir compte aussi du parc avec lequel il faut faire, le partage de la voirie, travailler avec une offre d’habitat (valorisation des îlots dégradés).

Le boulevard du 8 mai à Torcy constituait l’entrée principale du Creusot jusqu’à la création de la pénétrante, laquelle a été faite pour l’entrée et la sortie de convois exceptionnels. Cela changeait la vocation du boulevard du 8 mai. L’idée est de lui donner une vocation plus douce et plus urbaine, en requalifiant ses espaces. Il faudra y intégrer les mobilités douces et le développement d’habitats. La centralité de Montceau, nous sommes dans la continuité de la politique publique. Le quartier de l’Equipage est composé de services majeurs intégrant aussi l’habitat. Le quartier des équipages reste encore trop isolé. Il s’agit de prendre appui sur la réhabilitation du port fluvial pour traiter la mouture du quartier, articulé autour du canal.

 

Roland Fuchet

Merci à la communauté. Tu as retracé la problématique créée par le déplacement de la route. La CUCM a dû attendre que la ville fasse l’acquisition de la friche commerciale. Merci.

 

David Marti

C’est un projet qui a mis du temps à émerger. Mais c’est nécessaire. Quand cela concerne un îlot privé, les négociations,c’est très long. Il fallait que ce projet soit abouti. Il faut que nous le menions dans un délai le plus court possible.

 

Marie-Claude Jarrot

Je vous remercie. Il ne s’agit pas seulement d’un centralité touristique, mais économique et sociétale. Le quartier des équipages mérite d’être correctement relié à l’hyper centre. Il s’agit de créer des passerelles pour bien relier le quartier au centre-ville.

Charge à nous de la développer cette centralité et de la faire vivre. Sur ce quartier, nous avons souhaité développer un espace de culture urbaine et relier les deux équipements culturels et structurant de ce côté : l’Embarcadère et les ADJ. Je veux remercier Hervé Mazurek pour la présentation touristique. Avec le Vélo 6, nous avons encore des choses à régler.

Merci pour le travail.

 

David Marti

La rénovation déjà faite du port est effectivement important.

 

Marie-Claude Jarrot

L’attractivité du port : pour l’instant les bateaux viennent et restent. Un port près du centre-ville c’est très intéressant.

 

David Marti

Le travail a été fait avec tous les porteurs de projet et les communes. Souvent c’est un petit peu complexe. Je comprends que vous ayez été occupés par d’autres préoccupations.

 

 

Frédérique Lemoine

Un étude a été menée sur les villes centres. Deux quartiers ont été ciblés comme stratégiques : au Creusot, le secteur Foch et le secteur Cavell, à Montceau, un secteur dans le quartier de la gare et la rue des Oiseaux.

La région nous aidera à hauteur de 1,2 millions d’euros. Dans cette politique de requalification urbaine et plus particulièrement du parc de logements, deux projets : le premier concerne le renouvellement urbain du quartier Jaurès. Le site Jean Jaurès qui acceuillait les lycéens sera détruit. Il est dédié à l’aménagement urbain durable, en lien avec le site technopolitain. Quand on parle d’étudiants, on doit parler aussi d’aménagement urbain. Il devra gérer les ressources naturelles du site et limiter les déchets.

La première étape du projet sera d’une durée d’un an sur une surface de 10000m² avec la destruction de la barre, la région aide à hauteur de 700000 euros.

A Montceau, le quartier du Magny est devenu un secteur prioritaire pour le développement d’habitats pour des cadres et des professions intermédiaires. Une double approche sera privilégiée ciblée sur la réalisation de logements et au niveau paysager. En terme de calendrier, en 2018, on est sur une relance de l’appel d’offre. En 2019, ce sera la réalisation des études et en 2020, on l’espère le démarrage des travaux. Le maître d’ouvrage c’est la CUCM. C’est un coût de 900000 € et la région apporte 300000 euros.

 

La CUCM a mené une démarche intéressante avec Bimby à titre expérimental à St Vallier et au Creusot : l’idée créer des logements dans des quartiers où il y a déjà du bâti afin de densifier l’urbain et limiter l’étalement urbain. On travaille avec un cabinet spécialisé In Vivo qui aide à bâtir et concrétiser le projet. Forte de ce succès, la CUCM souhaite élargir son expérimentation à 7 autres communes : Montceau, Blanzy, Sanvignes, Le Breuil, Montchanin et Génelard. Ces 9 communes réunissent 80000 habitants.

L’objectif est d’identifier 900 projets pour en accompagner 600 et en réaliser 300.

 

 

Marie-Claude Jarrot

Sur le Magny, ce qui se dégage c’est la volonté de développer un quartier du 21e siècle. J’espère qu’on avancera sûrement. Il y a eu beaucoup d’effets d’annonce sur ce quartier qui n’ont pas abouti. Ce que nous voulons, c’est cette entrée de ville. Sur les îlots urbains dégradés, c’est une urgence. C’est très bien qu’on est une fiche action là-dessus. Merci.

 

 

Alain Philibert

Je me réjouis que le dispositif Bimby se poursuive dans notre commune. Cela a été un succès dans notre ville. Je me réjouis car ce sont 37 projets en cours. C’est une belle opération. Les habitants ont été très heureux. Ils ont pu avoir des informations avec des professionnels.

 

 

David Marti

On se rend compte que ces opérations de requalifications, elles sont diverses. Les opérations s’adressent à différents publics. Les requalifications des îlots dégradés sont complémentaires. C’est vital et nécessaire. aujourd’hui nous avons des outils mis en place par la CUCM et par d’autres partenaires. Nous sommes allés à Blanzy, à Saint Sernin, à Génelard pour présenter les grands projets. Un industriel a pris la parole pour remercier la CUCM d’avoir mis en place l’OPAH.

Ce n’est donc pas de la dépense mais un retour sur investissement. L’OPAH c’est 16 millions d’injectés. Le quartier du Magny, il faut tenir les engagements que nous tenons. Nous n’avons pas la maîtrise de tout. Le principal bailleur n’a pas tenu ses engagements. Il faut qu’il y réponde à présent pour que le quartier ait un nouveau visage.

 

 

Jean-François Génelard

Il a présenté les projets de la commune, de la requalification notamment via une maison de retraite.

 

 

David Marti

Je reviens sur l’électrification de la VFCEA et la présentation de Daniel Meunier.

 

 

Daniel Meunier

La réalisation d’une dalle urbaine au Creusot va se prolonger jusqu’à la gare TER dont les espaces d’accueil vont être réorganiser.La reconstruction du pont SNCF va inclure les contraintes d’électrification de la VFCEA. Ce pont plus large va intégrer les circulations de bus et TER. Un espace d’accueil sera dédié au public et avec deux ascenseurs un accès direct à la gare.

 

David Marti

C’est essentiel pour le territoire le développement de la VFCEA. Il est important qu’on puisse en voir enfin le début. Nous allons passer sur d’autres sujets qui touche la santé, l’enfance et le sport. Plusieurs communes sont touchées. Chacun pourra intervenir sur ces sujets-là.

Le territoire de la CUCM présente une densité de médecins en-dessous de la moyenne nationale. Parallèlement la population vieillit, requièrant des services. Globalement il y a des carences. Il y a un contrat local de santé qui a été lancé suivi par Sébastien Gane pour avoir un minimum de maîtrise sur ce que doit être le développement médical.

 

 

Marie Rousseau

Quelques mots pour présenter notre projet de santé. A Sanvignes ce sont 4400 habitants pour un médecin généraliste qui va partir d’ici 2 ans.

Nous avions deux médecins auparavant. Ce projet qui vise à attirer de nouveaux médecins jeunes ou non. La maison est déjà desservie par un parking.

 

 

David Marti

On passe sur l’enfance et la jeunesse. Il y a une nécessité de pouvoir mailler sur ce territoire les services afin qu’ils puissent répondre de manière plus mutualisé aux besoins de la population. Il faut un maillage de services enfance et jeunesse afin de pouvoir améliorer la qualité de services et arrêter l’éparpillement. Comme Torcy avec une micro-crèche par exemple.

 

 

Roland Fuchet

Pour expliquer le contexte, nous avons construit la maison de la petite enfance avec un accueil de crèches. Vous constatez tous les besoins en termes de qualité. Nous avons choisi de déplacer ce bâtiment au lieu de l’agrandir afin de le placer près des voies de communication. L’ancienne mairie est tout à fait accessible.

Si vous regardez le dossier de financement, nous sommes aidés de la région.

 

 

Marie-Claude Jarrot

Sur l’espace de culture urbaine, nous avions un vieux skate-parc. L’objectif est de rapprocher l’espace près de l’Embarcadère. Il y a une demande de sports de glisse sur notre territoire.

 

 

David Marti

Nous passons sur les équipements sportifs.

 

 

Laetitia Martinez

Il est peu commun de parler de sport dans cette assemblée. La région le permet. Ce sont 4 projets sportifs : au Creusot, à Montceau-les-Mines et à Blanzy. La région y contribue à hauteur de 50 %.

Il est bon de rappeler quand les collectivités sont aux côtés des clubs. Le sport pour tous c’est l’aménagement sportif pour tous où qu’il soit, cela passe par la rénovation d’équipements vieillissant à Blanzy par exemple. La dimension sport pour tous est présente à travers le complexe gymnique de Montceau-les-Mines, ou pour les vestiaires au Creusot. Le lien avec le haut niveau me permet de dire qu’il y a de l’ambition. Nous pensons au JO 2024. La région coordonne ces projets notamment avec le projet gymnique à Montceau-les-Mines. Il y a une tradition gymnique très forte ici. Une vraie ambition pour la gym.

Et les pistes d’athlétisme au Creusot répond au public scolaire et universitaire. La région accompagnera le désir d’une base arrière pour JO 2024.

 

Marie-Claude Jarrot

Je rajouterai juste que sur la gym nos espoirs sportifs sont aussi bien au niveau masculin et féminin.

 

Jean-Marc Frizot

Il s’agit du complexe Jean Zay. Ce gymnase sert aux sportifs à 50 % et de la région. Mais il sert aussi à 50 % aux deux lycées (Haigneré). Cela sert directement les lycéens. C’était bien normal que la région nous accompagne.

 

 

Hervé Mazurek

L’intérêt de ce gymnase Jean Zay, sert aussi aux enfants de la crèche. On accueille aussi différents sports de Montceau et on réussit à accueillir l’athlétisme (les lanceurs) pour la période hivernale. C’est une vraie mutualisation qui nous est chère.

 

 

David Marti

Nous allons passer à l’aménagement numérique. Il s’agit du wifi gratuit sur Montceau-les-Mines.

 

 

Lionel Duparay

Montceau-les-Mines est déjà équipé de wifi public. Nous voulons l’étendre. L’accès au wifi public est un enjeu majeur. On est en train de réfléchir à ce déploiement.

 

 

Marie-Claude Jarrot

Sur le Bois du Verne, il s’agit de restructurer l’offre scolaire, d’associer des services publics dans le bâtiment et peut-être une antenne de la mairie (annexe) et une antenne de la maison médicale. Cela inclut que les commerçants seront impactés. C’est un projet extrêmement important pour notre territoire et l’attractivité de la ville.

 

 

 

 

Pierre-Etienne GRAFFARD

Ce n’est pas à dire que telle ou telle fiche projet est légitime ou illégitime dans cette contractualisation avec la région, que le montant affecté répond à une exigence de développement du territoire ou à un besoin tel qu’il est indispensable de cibler 1, 2, 3 millions d’euros sur une action.

Le problème n’est pas tant les actions ciblées. Personne n’est contre de nouveaux équipements, personne ne peut remettre en cause de développer des filières.
La formation est bien évidemment fondamentale pour l’avenir, à condition toutefois de ne pas oublier l’embauche ou l’avenir professionnel des jeunes une fois qu’ils sont formés.

La question que l’on peut se poser est à mon sens celles-ci :
Répondons-nous à cette urgence climatique qui conditionne tout notre très proche avenir mais aussi celui de nos enfants ?
Prenons-nous les orientations indispensables pour notre territoire, à l’échelle de notre territoire, et contribuent-elles à répondre à cette urgence ?

Cette urgence avérée fait partie des 3 objectifs présents dans la présentation de cette contractualisation, présents également dans la rédaction du contrat Région Territoire.
Il est bien notifié que la transition énergétique doit se retrouver dans le ciblage de nos actions.

Cette mutation qu’il nous faut prendre en considération dans nos projets quand il s’agit de nos mobilités, de notre ruralité, de notre habitat et de notre développement économique compatible avec la nécessité de réduire notre consommation carbone, cette mutation doit faire sens pour ce contrat métropolitain 2018-2020.

Force est de constater que le détail des fiches projets ne fait pas apparaître cette exigence.
•    La mise en œuvre d’une transition énergétique, hormis l’urbanisme avec une densification des centres et le traitement de l’habitat dégradé, ne constitue pas un axe majeur de nos interventions.
Pas le moindre KWatt produit pour les années à venir dans les fiches projets.
•    Le développement économique de notre ruralité toujours en étude, en diagnostic mais absent dans l’opérationnel.
Pourtant circuits courts, production locale, conversion de notre agriculture avec des revenus dignes pour les agriculteurs, aides à l’installation des jeunes, autant de choses bien présentes dans la communication mais totalement absentes dans la contractualisation. Soyons précis, présence d’une seule fiche au registre « Economie agricole » concernant un projet de « Maison de terroir » représentant moins de 2% de l’enveloppe.

•    Enfin quoi de plus transversal dans l’atteinte des 3 objectifs définis  que l’Economie Sociale, Solidaire et Environnementale.
Là aussi rien dans la contractualisation pour l’ESSE chère à Madame la Présidente de région. Je rappelle que l’Economie Sociale, Solidaire et Environnementale ne concerne pas uniquement l’insertion mais une économie basée sur des aspirations différentes que le seul profit.
L’Economie Sociale, Solidaire et Environnementale est un potentiel majeur dans les besoins non satisfaits par l’économie classique de marché et dans des secteurs d’activités concurrentiels en adéquation avec les aspirations nouvelles et bien souvent justifiées des salariés.

Il est difficile de trouver les mots justes pour convaincre.
On s’émeut. On dit « Oui, bien sûr ». On se dit écologiste et encore plus que son voisin.
On est au courant, informé, sensibilisé, concerné.
Mais quand il s’agit de revoir à la baisse nos projets pour laisser la place à ce besoin impératif de corriger notre impact sur la biodiversité, de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, nous nous détournons.

Ce n’est plus possible.

La contractualisation qui est l’objet de ce conseil communautaire aurait pu nous servir dans ce qui est l’objectif même de ce contrat, dans ce qui est dit explicitement dans le document qui nous est présenté : Engager la transition énergétique, engager un développement économique compatible avec l’urgence auquel nous devons répondre maintenant.

Sébastien Gane

 

Chers collègues, je tiens à souligner l’aspect cohérence dans cette contractualisation et les liens qui ont été présentés déjà ici. Cet aspect transversal est important car il rejoint d’autres compétences de la CUCM. C’est avant tout le développement économique d’investissements. Cela apporte un contexte favorable pour nos dispositifs d’insertion.

Autre exemple dans le cadre de la santé, ce développement de structures doit nécessairement s’accompagner d’un travail d’échanges et de coordinations. Il faut que les professionnels de santé viennent et y restent.

 

Jean-Claude Lagrange

 

Je vais avoir du mal à être plus écologiste que mon voisin. J’ai situé le contrat métropolitain. LA présidente de région nous impose des contraintes sur chacun des projets de sorte que l’on intègre cette transition écologique. Certes cela n’apparaît pas toujours dans les fiches. Le contrat permet d’accompagner les autres politiques. On a des actions très larges. On a parlé dans le travail avec les industriels, de recyclerie. Qu’on ne dise jamais qu’on a sous-estimer cet aspect. On travaille sur la mobilité.

 

David Marti

Je souscris complètement à l’aspect transversalité et cohérence sur ce qu’a dit Sébastien Gane. On ne peut pas faire le procès à la région de ne pas être sensible à l’habitat et à l’écologie. La région est encore plus exigeante que l’Europe. Elle requiert un niveau de performance plus important notamment au niveau du Feder. Je rappelle que la CUCM s’est engagée sur le plan Climat Energie. Les résultats sont là. Il y a le souci permanent de préserver. La CUCM a payé son dû avec des hectares de compensation pour sauver des crapauds, des tritons. Nous avons fait le maximum et nous allons continuer. Nous allons continuer de protéger ce qui a trait au climat et à la biodiversité. Les derniers éléments mis à connaissance du public montre que les changements sont plus rapides que ce que nous pensions. Nous devons les appréhender. Nous y travaillons tous les jours. Le contrat métropolitain va bénéficier à toutes les communes directement. Ces 33 projets vont être profitables à tout le territoire pour deux raisons principales : d’abord ce contrat va permettre de porter des projets ambitieux, renforcer la dynamique du territoire. D’autre part, il faut mesurer car l’aide de la région est conséquente, cela va nous permettre de dégager des moyens financiers au profit des autres projets des communes qui ne sont pas directement impactées par le contrat. Et il y a d’autres contrats qui concernent directement les autres communes. Au travers de cette contractualisation, celle-ci est forte, conséquente à un moment où on en a besoin plus qu’à un autre moment. Si nous n’agissons pas ensemble pour faire développer ce territoire, l’avenir pourra être compromis. La réforme territoriale se poursuivra, c’est inévitable. Nous devons tenir compte de cela et devons nous engager de manière féroce pour le développement. La région a compris que la CUCM était importante pour le développement de la grande région.

Je rappelle que cette contractualisation a été soumise lors d’une conférence des maires, que la région va délibérer demain sur ce même rapport. Nous procéderons à la signature de ce contrat le 13 novembre. Il m’a semblé important que vous soyez présent pour cette signature. Je vais soumettre aux voix ce contrat en saluant les conseillers régionaux qui ont été d’une aide importante dans un délai extrêmement court et un travail extrêmement dense. Je tiens à les remercier au nom de tous.

 

Vote à l’unanimité

 

 

ccm 1110184

 

 

 

 

 



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