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samedi 4 avril 2015 à 07:58

La Vignotèque (Montceau-les-Mines)

Exposition « des nus, des nus, encore des nus... et des portraits » !



Ce soir, 18H30, il n’y a plus de place pour bouger lors du vernissage de l’exposition. Exposition « des nus, des nus, encore des nus… et des portraits ».

 

 

 

La vignothèque à fait le plein pour rencontrer l’artiste et admirer ses œuvres. Et honnêtement cela vaut le déplacement. Les personnes présentes ne boudent pas leur plaisir et ont moult questions à poser à l’artiste.

 

 

 

Nous pouvons noter la présence intéressée et attentive de l’Adjointe à la culture de la ville de Montceau les mines, Madame Jocelyne Buchalik. Elle est accompagnée de Daniel Perrigueur, conseiller municipal délégué, ayant délaissé le sport ce soir pour les arts.

 

 

 

Madame Pierrette Lafarge, Présidente de l’association « Sept et plus » accueille tout le monde dans la galerie en précisant que cette exposition diffère de ce qui se fait habituellement ici, mais qu’elle y trouve réellement toute sa place.

 

Elle rappelle que la Vignothèque et l’association ont pour but de promouvoir l’art contemporain. Elle remercie les élus d’être présents.

 

L’artiste, Isabelle Nugues, remercie l’ensemble des présents, l’association et dit son plaisir d’être exposée à la Vignothèque en souhaitant revoir chacun lors des jours d’ouverture.

 

 

L’exposition est ouverte les mercredis de 17h à 19h et les samedis de 10h à 12h et de 15H à 18H30, du 3 avril au 25 avril 2015

 

« Des nus, des nus, encore des nus… et des portraits » il y en a plein les murs. On peut noter plusieurs manières, voire plusieurs périodes dans le travail d’Isabelle Nugues.

 

Elle s’en explique « d’abord il y a eu le dessin, puis la peinture sur bois (sur médium) et petit à petit il m’a été demandé des peintures plus grandes et j’ai dû passer sur toile. Tout n’a pas été linéaire, il y a eu des coupures, de longues périodes de recherches, de tâtonnements. »

 

 

Comme par exemple lors du passage du bois à la toile. « Moi au début ça a été le crayon, le dessin, ça glisse sur la feuille, le geste est naturel, il accompagne l’œil. Petit à petit j’ai introduit de la couleur, du pastel. La peinture sur bois demande une certaine technique. Je peins avec des peintures Alkyde malheureusement peu employées alors qu’elles existent depuis plus de cinquante ans. Et lorsque je suis passée à la toile, j’ai eu du mal avec le grain, je ne retrouvais pas mes sensations. Il m’a fallu du temps, puis j’ai collé du papier sur la toile et j’ai retrouvé ma manière, c’est lisse comme le bois. ».

Elle nous mène devant ses tableaux en expliquant les évolutions et surtout celles des couleurs. Les femmes sont rousses, les corps sont moelleux, les couleurs chaleureuses, les fonds des tableaux proposent une vrai profondeur et une réelle construction dans les nuances.

 

Ces nus-là, ne sont pas que des représentations de corps dénudés, ils ouvrent sur une vraie médiation avec l’imaginaire du spectateur.

 

 

 

C’est passionnant de la suivre et d’écouter. Lorsqu’on lui fait remarquer que ses personnages représentent des femmes, semble-t-il, repliées sur elles-mêmes sans que l’on voit leur visage ou qu’il y paraisse une expression, elle explique « ce sont des poses pudiques, que les modèles choisissent en toute liberté. Je préfère que les spectateurs imaginent. Il ne faut pas que le modèle dérange ».

 

 

Quelques femmes attentives remarquent que les tableaux comportent aux coins des signes kabbalistiques. Isabelle Nugues nous livre ses secrets « lorsque je peignais sur bois, je retaillais souvent mes tableaux et je faisais des repères aux angles pour une découpe droite. J’ai ensuite conservé cette manière de faire sur les toiles sans les retailler bien sûr et je m’en suis amusée, là un œil lorsque j’ai eu des problèmes de vue, etc. ».

 

 

Une autre « vernisseuse » s’intéresse à la technique de renforcement des formes et des mouvements par des traits de crayon. Là aussi l’artiste n’est pas avare d’explications « il s’agit de souligner au bon moment, j’utilise des crayons pastel gras. Cela ne peut pas se faire n’importe quand car le pastel gras ne se mélange pas à la peinture, en fait il ne sèche jamais. »

 

 

L’ambiance est bonne et très conviviale. En fait ce lieu se prête bien à ce genre d’effusions culturelles. En dehors de la Vignothèque, cette fois-ci, Isabelle Nugues expose essentiellement hors de son atelier. Dans cet endroit elle organise des stages, des cours, et une fois par an elle fait porte ouverte. Elle essaie de transmettre ce qu’elle a reçu des nombreux peintres avec lesquelles elle a travaillé.

 

 

Il ne faut pas passer à côté de cette exposition, vous voulez du soleil dans la tête, alors allez-y !

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 

 

 

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