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jeudi 4 juin 2015 à 05:51

Compagnie Golmus (Montceau-les-Mines)

“Ce printemps-là” : un spectacle en hommage au peuple syrien et en partenariat avec l’association Syria Charity



 

 

“Ce printemps-là” :  

 

 

un spectacle en hommage au peuple syrien

 

et en partenariat avec l’association Syria Charity

 

 

 

Le 23 juin prochain, six jeunes filles de 13/14 ans monteront sur la scène de l’auditorium des Ateliers du Jour pour incarner six adolescentes syriennes, qui, prises dans le feu de la guerre civile et torturées par les terroristes, ont dû se réfugier dans une cave pour s’abriter des bombardements.

 

 

 

 

Elles évoqueront leurs rêves de devenir politiciennes ou encore professeures, leurs espoirs de voir la guerre prendre fin mais également leurs peurs et leurs angoisses omniprésentes.

 

 

 

Sur un texte de Didier Barth, datant de 2012 et inspiré de son vécu de la guerre en Syrie et de son expérience humanitaire en Bosnie, au Kosovo et en Albanie, elles témoigneront de la cruauté des actes terroristes et de la barbarie infligée à la population syrienne.

 

 

 

Une certaine violence visant avant tout les femmes et les enfants. Une violence dénoncée par des jeunes femmes, arpentant le chemin de la libération et de la responsabilisation, par des adolescentes, fustigeant la destruction de l’éducation et la propagande.

 

 

Après la représentation du 23 juin, le Docteur Seddik interviendra pour présenter l’association Syria Charity, dont le champ d’action recouvre cinq domaines majeurs: l’aide humanitaire en général et alimentaire (colis alimentaires, cuisines collectives, lait pour bébés, couvertures, tentes), l’aide médicale (ambulanciers, centres de soins, cabinet médical mobil, hôpital maternité, médicaments, vaccination), un programme de parrainage d’orphelins dans diverses régions de Syrie (plus de 2200 enfants sont déjà parrainés dans l’ensemble du pays), et la mise en place de centrales d’ambulances desservant le nord du pays (notamment les villes d’Alep, Idlib et leurs environs).

 

 

 

En Syrie, tout a commencé avec le soulèvement pacifique du printemps 2011, qui s’est petit à petit transformé en un bain de sang généralisé. Pourquoi? Au départ, il s’agissait d’une guerre civile, opposant les rebelles sunnites (dans le nord, la banlieue de Damas ainsi que dans les zones rurales du sud et du centre du pays) aux loyalistes inspirés du mouvement chiite (dans les grandes villes et la plaine côtière). Puis cette guerre civile a fait renaître le conflit est-ouest entre les puissances occidentales, parrains de l’opposition et supportant la principale formation anti-Assad, et la Russie et la Chine (pro-Assad pour des motivations économiques, militaires et géopolitiques).

 

 

 

Enfin, avec l’intervention de l’Arabie-Saoudite et du Qatar, la guerre en Syrie peut à présent être décrite comme une guerre sainte historique entre les Sunnites et les Chiites. A travers cela, le Riyad a, en effet, vu une occasion rêvée d’affaiblir son adversaire numéro un: l’Iran. L’Arabie-Saoudite et le Qatar ont, par la suite, multiplié les livraisons d’armes aux rebelles sunnites de Syrie via la Jordanie et la Turquie, ce qui a engendré un soutient de plus en plus grand aux formations extrémistes.

 

 

 

« Ce printemps là » renvoie, à travers des mots très forts, l’image déchirante d’un pays et d’une population qui meurt dans les plus atroces souffrances. Cette œuvre permettra d’apporter un regard différent sur les horribles tourments et l’engagement des adolescents dans le conflit syrien. Les jeunes actrices plongeront ainsi leur audience au cœur de la révolution, qu’une analogie rapproche de la révolution française: une façon bien habile de toucher le public français, pour la plupart sensible au travail d’un de ses plus grands auteurs du XIXème siècle, Victor Hugo.

 

 

 

C’est en effet dans un premier poème que l’on entendra le mot « barricade » résonner ainsi que les vers « je suis tombé par terre, c’est la faute à Maher », rappelant si bien ceux que fredonnait le jeune Gavroche – des Misérables – du haut de la barricade parisienne.

 

 

 

Un message fort, un cri à l’aide, et un appel à réagir, dont témoignent les premiers mots de ce drame, et qui – à espérer – sera entendu du plus grand nombre.

 

 

 

« Mais où êtes-vous donc, les justes de la terre ?

 

Les défenseurs des droits de l’Homme, de l’enfance ?

 

 

Sous vos yeux meurt un peuple dans l’indifférence !

 

Jusqu’à quand allez-vous regarder et vous taire ? »

 

 

 

 

L’art n’est pas seulement beau à voir, à lire ou à écouter. L’art est avant tout une manière délicate de toucher voire de façonner, sans pour autant se faire remarquer.

 

 

La situation en Syrie est bien trop peu relayée.

 

Alors, vous aussi, laissez vous tenter et soyez syrien le temps d’une soirée.

 

 

Réservation: 06.17.12.55.70 (entrée libre)

 

 

Marie

 

 

 

 

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