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dimanche 8 novembre 2015 à 08:01

L’embarcadère et Henri Barbusse : une expo

Un homme qui a parcouru le monde et la pensée : indispensable



 

Ce 7 novembre à 18 heures dans la petite galerie (Bar) de l’embarcadère l’exposition sur la vie et l’œuvre d’Henri Barbusse est inaugurée après une conférence de Paul Markides, vice-président de l’ARAC, vice-président de l’UFAC.

 

Outre Mme le Maire l’assemblée nombreuse comporte entre autres Mme Buchalik, Christophe Sirugue, Daniel Meunier Adjoint à Saint Vallier, Marie-Lise Grazia, Roger Marchandeau. Les gens présents sont tous très intéressés par le sujet et par la philosophie d’Henri Barbusse. C’est une évidence.

 

 

L’exposition présente Henri Barbusse, journaliste, écrivain, admirateur de Jaurès, engagé volontaire en 1914 auteur du livre « Le Feu», prix Goncourt 1916 (qui a permis au grand public de découvrir la réalité des tranchées.)

 

 

Barbusse tira ce livre de son expérience personnelle (des carnets écrits au jour le jour) du front (en première ligne pendant vingt-deux mois dans les tranchées de décembre 1914 à 1916) alors qu’il est convalescent à l’hôpital de Chartres puis à celui de Plombières. Il faut rappeler qu’il s’est engagé volontaire en 1914 (il a alors 41 ans et souffre de problèmes pulmonaires et d’intestins)

 

Adrien Gustave Henri Barbusse est né à Asnières-sur-Seine le 17 mai 1873 et mort à Moscou le 30 août 19351, puis enterré au cimetière du Père-Lachaise (division 97, près du mur des Fédérés).

 

Sa maison du village d’Aumont-en-Halatte est restée dans l’état où les nazis l’avaient mise après l’avoir saccagée. Pour Paul Markides qui se bat avec ses amis, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, la maison d’Henri Barbusse représente un des sites majeurs de la mémoire pour la transformer en musée avec des salles pour des expositions temporaires sur les poètes ou les romanciers dans la guerre.

 

Cette petite maison avait été baptisée Sylvie par Barbusse en hommage à Gérard de Nerval.

 

L’ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants et victimes de Guerre, Des Combattants pour l’Amitié, la Solidarité, la Mémoire, l’Antifascisme et la Paix) est la plus ancienne association d’Anciens Combattants française. C’est dès 1917 qu’Henri Barbusse, Paul Vaillant-Couturier, Raymond Lefebvre la créent avec les 2 mots d’ordre prioritaires de l’époque : Guerre à la Guerre », « Droit à Réparation »

 

 

Henri Barbusse est aussi l’un des instigateurs du mouvement pacifiste Amsterdam-Pleyel

 

Henri Barbusse et Romain Rolland publient dans L’Humanité un appel pour la tenue d’un congrès contre la guerre Le 27 mai 1932. Ce Congrès mondial de lutte contre la guerre impérialiste se déroule à Amsterdam les 27 et 28 août 1932. Il fusionne ensuite avec le Congrès Européen contre le fascisme et la guerre, qui se réunit du 4 au 6 juin 1933 à la salle Pleyel.

 

 

Notre historien local Roger Marchandeau intervient dans le jeu de questions réponses à la fin de la conférence pour indiquer qu’un des premiers comités locaux Amsterdam-Pleyel a été créé à Montceau.

 

 

Paul Markides met en exergue les qualités humanistes d’engagement de cet intellectuel, ami de Gorki dont il signa l’ouvrage sur Staline pour lui épargner des très graves ennuis.

 

Il n’est pas béat devant l’illustre personnage, il fait la part des évolutions de l’homme au fil de sa vie.

 

C’est ce qui intéresse Mme Le Maire Marie Claude Jarrot, ce parcours de vie et de pensée. Pour elle s’il n’y a pas d’évolution de la pensée les civilisations ou les personnes n’avancent plus et se sclérosent. Elle reconnaît ne pas connaître l’ouvrage « le Feu » mais se dit encouragée à l’acheter par la qualité et la brillance de la conférence de Paul Markides qui sait faire partager ses idées.

 

 

Jocelyne Buchalik réalise une exégèse intéressante des mains d’Henri Barbusse sur les photos des affiches. Mme le Maire et Paul Markides sont impressionnés par cette étude. Le conférencier qui est en cours d’écriture d’un ouvrage sur Henri Barbusse dit qu’il va intégrer cette idée dans sa trame d’écriture.

 

Après avoir remercié les présents d’être venus elle complimente, elle aussi, le conférencier pour la qualité de son intervention.

 

Madame le Maire regrette, quant à elle, l’absence de jeunesse dans l’assemblée.

 

 

A ce sujet Jocelyne Buchalik fait intervenir Mme Marie-Claude Valabrègue, présidente du comité de jumelage avec Geislingen. Elle est en train de travailler un projet avec ses amis allemands sur la bataille de Verdun pour les jeunes des deux pays.

La soirée se termine autour d’un verre de l’amitié.

 

 

Une exposition très intéressante et une conférence de haute tenue.

Gilles Desnoix

 

 

 

 

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