Quelle journée que celle de la commémoration de la libération de Montceau-les-Mines ! A grand exploit, celui de la bataille de Galuzot, grand événement. Ce vendredi 9 septembre 2016 a donc été marqué par la reconstitution de cette bataille de Galuzot du 6 septembre 1944 puis l’arrivée du train en gare de Montceau, du défilé en ville, de la visite du camp militaire installé sur les pelouses de l’Embarcadère, la conférence à la Maison des mineurs et, enfin, par le concert de Passion BF Bourgogne à l’Embarcadère en toute fin de soirée. Et pas une seule fausse note en ce jour si particulier.

 

 

 

Le concert a permis à chacune et chacun de reprendre son souffle après une telle journée et aux musiciens de ne pas en manquer (pour les cuivres) et de garder le rythme (pour les percussions). Un concert dirigé de main de maître par Sébastien Monin qui a conduit le public _ pas suffisamment nombreux à notre goût _ à la découverte de New-York ou de prendre une « Rafale » d’accords et s’envoyer en l’air à bord du plus bel avion de chasse français. Deux morceaux spécialement au programme dans le cadre de la commémoration de la libération de Montceau.

 

 

 

 

 

 

Passion BF Bourgogne, c’est aussi un orchestre de musiciens amateurs mais des amateurs doués puisque l’ensemble a décroché _ juste pour rappel _ , deux titres de champion de France de batterie-fanfare en 2014 et 2016. D’ailleurs, après écoute de « Les villages perdus », on comprend le choix du jury lors de l’attribution du dernier titre national.

 

 

 

La musique reste encore l’un des rares instants de vérité où chaque note doit être posée là et pas ailleurs, avec délicatesse ou parfois férocité ou encore dans un tumulte bigarré mais tout en harmonie où, au milieu, coule une mélodie. A la fois douces et puissantes, vertigineuses par moments, les œuvres entendues vendredi soir ont souligné toute la capacité à PBFG d’offrir au public une gamme riche et variée d’un programme de haute volée. La libération de Montceau méritait bien un tel acte de bravoure musicale.

 

 

 

Jean Bernard