Samedi soir, à l’Embarcadère, Antonia de Rendinger, a présenté son spectacle «Moi Jeu !», mis en scène par Olivier Sitruk devant 300 spectateurs.

 

 

« Quand la petite Antonia sera grande, elle sera une grande artiste et jouera sur les scènes du monde entier. »

 

Alors, elle s’y colle, elle joue, elle s’amuse, elle chante, …

 

Le plateau devient une salle de jeu où se succèdent de nombreux personnages.

 

 

 

C’est comme un grand livre animé ; chaque page tournée donne une autre facette de l’artiste. Avec trois fois rien, on part dans un autre monde, un nouveau pliage, une autre mise en page, le plateau change de destination, de nouveaux personnages s’installent avec deux constantes : la musique entre chaque page, tableau, et le voile, ce tissu qui devient robe, nappe, écran, tableau, …

 

Antonia de Rendinger, fougueuse, énergique, campe des personnages d’un réalisme absolu. Elle est tour à tour la précieuse, Cléopâtre, la prof de SVT, la mère, l’amante, la conférencière, le dragueur du sud, … et à chaque fois, elle est juste, dans la voix, l’attitude, le propos et l’intention.

 

 

Que dire de ce moment où elle joue cette femme au bout du rouleau qui rédige une lettre d’adieu à son mari qui adore Brel. Elle se lâche et tacle les mythes de la chanson française, sur cette fameuse photo prise le 6 janvier 1969, qui réunissait Brel, Brassens et Ferré. Il fallait oser le faire et c’est truculent. Puis se rajoute Barbara, Picasso,… « J’ai pas lu un seul livre de Kundera », je suis une grosse beauf ! »

 

 

Elle embarque le spectateur dans son délire et son itinéraire singulier. Elle est entière, entièrement présente et donne tout sans retenue.

 

 

Pour conclure, Antonia propose aux spectateurs de liker sa page facebook et elle distribue des carambars pour motiver les troupes afin qu’ils déposent des avis positifs sur le site de billetsreduc !

 

 

Petite séance de selfies avant de repartir !

 

 

J.L Pradines