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vendredi 17 février 2017 à 08:03

Lycée Henri Parriat (Montceau-les-Mines)

Remise des Bourses Marchetta à 4 élèves



 

Marc Aubert le Proviseur avec son nouvel adjoint, accompagné d’Alain Dovillaire, ambassadeur de la fondation des Arts et Métiers et donc de la fondation Anny et Henri Marchetta, entourés d’un aéropage de personnalités et de collègues, vont remettre des bourses à des élèves de CPGE. C’est la deuxième année pour le Lycée Henri Parriat.

 

 

2 nouveaux, et 2 boursiers de l’an passé.

 

 

Marc Aubert rappelle que ce que cela à d’important « c’est la deuxième année que notre établissement est honoré. Pour nos étudiants bacheliers provenant d’un milieu modeste, les études ont un coût financier très important, pas forcément supportable. Nous avons noué des partenariats multiples, mais cela ne suffit pas toujours, surtout pour ceux qui visent plus loin et plus large. Votre fondation, la fondation Marchetta et sa bourse sont plus que bienvenues pour eux. »

Il rappelle que ces bourses font l’objet de sélections drastiques tant de l’établissement que de la part de la Fondation.

 

Il souligne l’exemplarité du parcours des jeunes présents aujourd’hui, soit pour la première fois, soit pour la deuxième année. Il demande aux jeunes récompensés l’an passé de décrire leur parcours, leurs ambitions et leurs inscriptions aux concours des grandes écoles.

 

 

Il s’agit d’Alan (de Dôle) et de Nicolas (de la région de Romorantin-Lanthenay).

 

 

Ces jeunes se sont astreints à une discipline rigoureuse. Ils ont ouvert une parenthèse de 3 ans dans leur vie et tout consacré, tous sacrifié à leur but. Ils mesurent le chemin parcouru grâce à leur seul travail et leur seule intelligence, eux qui, en 3ème, auraient pu penser ne pas être destinés aux études. Bravo, vraiment bravo.

Ils font la fierté de leur établissement et sont des sources de motivation pour les autres.

 

Ils ont de l’ambition mais s’en donnent les moyens. La maturité de leur réflexion prouve que le projet est solide, réfléchit et validé.

 

On ne peut que leur souhaiter de réussir car ils en ont encore pour 4 ou 5 ans minimum après avoir réussi ici puis passé les concours d’entrée des grandes écoles.

C’est admirable… et reconnu par la fondation Anny et Henri Marchetta

 

 

C’est tout un établissement qui est derrière eux, derrières leurs condisciples des 3 années de la CPGE.

Marc Aubert fait intervenir les tuteurs d’Alan et de Nicolas pour qu’ils livrent aussi leur parcours avec les jeunes dont ils assurent le suivi et à qui ils apportent leur expérience.

Les deux jeunes récompensés de cette année sont Marianne et Mehdi (qui vient de la Sologne comme son camarade Nicolas).

 

Si ce dernier est présent, la première l’est par téléphone car elle est malheureusement malade, elle qui en 3 ans n’a pas eu un seul jour d’absence.

 

Il est précisé que le tuteur de Marianne sera Lionel Duparay ancien élèves des arts et métiers, qui lui non plus n’a pu être présent aujourd’hui.

 

 

Il faut rappeler la convention signée avec la société des anciens (élèves des arts et métiers) fournissant les tuteurs pour les jeunes étudiants afin de les guider et les aider. Ceci se place dans le cadre du dispositif Optim (Orientation et programme pour la technologie, l’ingénierie et le management) de l’École nationale supérieure des arts et métiers de Cluny.

 

 

Il s’agit d’un programme de tutorat appelé Cordée de la réussite que gère Isabelle Duband.

Alain Dovillaire présente quant à lui la fondation Anny et Henri Marchetta qui est abritée par la fondation des Arts et Métiers.

 

 
Cette année le budget alloué par la fondation est de 120 000€ pour le territoire national.
Cela veut dire que le nombre de bourses augmente mathématiquement chaque année. L’an passé  10 établissements avaient eu des boursiers récompensés et 27 bourses distribuées.

Rappelons que c’est une aide et une récompense de prestige qui va de la 1ère au Doctorat.
 
Il salue les enseignants et l’établissement qui propose, de manière unique en France une telle expérience avec les classes préparatoires en 3 ans.
 
Comme il l’avait fait l’an passé Alain Dovillaire termine son intervention par un sujet qui lui tient vraiment à cœur : la trop faible féminisation des métiers de l’ingénierie. Seulement 16 %. Il est heureux car aujourd’hui sur deux récipiendaires de Parriat il y a une jeune femme, mais il milite activement pour que ce taux soit en hausse. Il propose que plus de jeunes femmes viennent aux métiers de l’ingénierie et que plus de jeunes hommes aillent vers les filières traditionnellement féminines. Il conviendrait de rééquilibrer les choses. »

 

 

 

Il rappelle qu’Isabelle Duband travaille très activement sur le sujet pour le faire évoluer avec le dispositif « Ingénieur au féminin ». 

 

 

Après la remise des chèques de bourse de 2000€ et d’un diplôme, tout le monde est convié à l’invitation de Marc Aubert à un magnifique buffet confectionné par les services de l’établissement. 

 

 

 
Gilles Desnoix

 

 

 

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