IUT du Creusot
Eco challenge proto
Au total, ce sont 16 équipes qui ont participé au challenge, comprenant au total 55 étudiants dont la majorité est en deuxième année de DUT. Ils venaient notamment de Moulins, Valenciennes, Rennes, Metz, Vesoul, Montluçon, Toulouse ou encore Amiens.
Un challenge de prototypes
Durant l’année universitaire, les étudiants ont réalisé leur prototype de petite moto, aidés et conseillés par leurs enseignants.
Ils avaient le choix entre la réalisation de moteurs thermiques (à 2 temps ou 4 temps) ou électriques. Certaines équipes ont même poussé le challenge jusqu’à réaliser un prototype qui puisse être recyclable au maximum comme l’équipe d’Amiens où la petite moto réalisée est recyclable à 90 % environ.
Chaque IUT a donc décidé de l’angle de réalisation du prototype. Ce challenge s’inscrivait donc dans le cadre d’un projet de fin d’études. Ce projet comprenait un travail de conception et de réalisation dans un temps imparti. Et le choix des moteurs revenait aux étudiants.
Évidemment la réalisation du travail était plutôt orientée en direction de la mécanique. Dans ce sens, les moteurs thermiques sont de la mécanique pure. Et comme le disait un enseignant d’Amiens, les moteurs électriques correspondent à une autre philosophie.
L’objectif du challenge portait sur la création de prototypes et l’innovation. Parmi les motos présentes, le budget minimal était de 200 € tout matériaux compris et le budget le plus haut atteint s’élevait à environ 1200 €.
A ce prix-là, pas sûr que ces motos aient été réellement conçus par les étudiants.
Mais en observant les engins, on pouvait clairement identifier les fabrications plus artisanales de celles nettement plus esthétiques finalisées proches d’un haut niveau industriel.
Les étudiants n’ont toutefois pas démérité.
Pour assurer une compétition équitable entre les équipes, un cahier des charges avait été établi et les prototypes vérifiés en matinée : taille de la moto, bruit, freins, sécurité de l’engin, protection de la chaîne, protection du pilote et moteur de 50 cm³.
Des épreuves en partie sous la pluie
Le planning des événements avait donc évolué, notamment par la course de vitesse le matin… avec un temps relativement sec. Un premier chronomètre avait été réalisé pour toutes les équipes afin d’établir un ordre de départ. Puis chaque moto devait réaliser 10 tours de circuit. A chaque fois, la course avait lieu par 5. A l’issue un premier classement a été réalisé en affectant des points à chaque équipe allant de 1 à 40 points.
Ce jeudi après-midi a débuté avec un slalom avant de se poursuivre par un départ arrêté sur 50 mètres.
On a pu admirer la dextérité de certains pilotes dans l’épreuve de slalom où le moindre pied à terre comptait pour un malus. Il fallait être lent et à la fois précis. Pas toujours facile avec ces petits bolides. Mais le bon esprit était présent.
Et les échanges entre équipes étaient emprunts de convivialité et bien sûr de compétitivité. Une belle initiative de et pour ces étudiants !
EM